jeudi 23 avril 2009

Les visiteurs du dimanche

Dimanche dernier, comme prévu, mes parents sont venus déjeuner.

Après avoir passé la semaine à briquer, à traquer le moindre objet qui traine, à remplir trois sacs poubelles de 50 litres... Nous voici fin prêtes à recevoir mes vénérés géniteurs.

Samedi soir, je n'avais aucune nouvelle de leur part depuis une dizaine de jours et ma mère m'avait assurée qu'elle me rappellerait pour connaitre l'itinéraire idéal à suivre, de la sortie d'autoroute à chez nous. J'ai donc eu une petite montée d'angoisse en réalisant que le téléphone était depuis, resté muet comme une carpe (c'est une expression, notre combiné ne ressemble pas à un poisson...). Et s'ils avaient oublié ? Si, finalement, ils ne pouvaient plus venir ? Comme il y avait eu des précédents en la matière, la jurisprudence a eu pour effet de transformer mon cerveau en centrifugeuse.... Kanou, qui est un amour de femme et veille chacune de mes petites crises avant qu'elles ne virent à la panique totale, a écourté mon monologue interne. "Ben, appelle-les, toi !". Il fallait y penser.

- Allo, maman, c'est moi.
- Oui ma fille.
- T'as pas oublié pour demain ?
- Non ma fille...
- Euh, vous arrivez vers quelle heure ?
- Comme tu veux.
- Ben, vers midi et demi, une heure.
- Ok.

J'ai ensuite passé le combiné à ma femme qui leur a donné les instructions nécessaires à un trajet agréable. Mon angoisse retombée a laissé la place à une autre : ils venaient. On n'en sort pas.

Le dimanche matin, je me suis levée aux aurores, comme d'habitude. Après le sacro-saint café et les deux tartines grillées, je ne me sentais pas bien plus fraiche qu'avant. Je me suis donc posée devant le pc et j'ai flané de site en site, de blog en blog. J'ai même fait un Word Mojo. A 10h30, je suis allée réveiller ma douce. Mais bien que nous ayons encore moult choses à préparer et à faire, nous ne sommes sorties du lit qu'à 11h00. On se calme, je ne fais rien en 30 minutes, on a juste papoté.

J'ai ensuite abandonné ma bien aimée avec son mug de thé. Mission cullinaire. Peler les pommes de terres et les couper, se flinguer les yeux avec les oignons, transformer un bloc d'édam en dés, préparer les brochettes apéritives (un petit pic, un carré d'édam, une tomate cerise, un carré d'édam et ainsi de suite...). Kanou a ensuite accompli sa mission. Préparer le gâteau au chocolat façon "straciatella" du siècle.

Nous étions toujours en pyjama et prêtes à aller nous doucher quand le téléphone a sonné.

11h45. Ils ne peuvent pas être déjà arrivés.

Et pourtant si !

J'enfile donc un jean vite fait pour leur descendre la carte d'accès au parking pendant que Kanou sprinte jusqu'à la salle de bains. Dans laquelle elle est restée coincée un bon moment pour cause de visite d'appartement et de papotages dans le couloir. Elle avait oublié ses fringues dans la chambre... Ce blocage a bien failli nous coûter un gateau, lui aussi condamné au four ! On a frôlé la catastrophe.

Je suis allée prendre une douche à mon tour après avoir déballé le cadeau de mes parents (et oui, ils nous ont offert une cocotte minute !) et nous avons pu démarrer les festivités.

Les conversations allaient bon train pendant l'apéritif. Tout le monde était détendu. Quand, soudain, ma voix a subitement couvert les autres :
- Oh, pinaaaaiiiiise, j'ai oublié le pain.

Devant le regard suppliant de Kanou, qui ne voulait pas que je l'abandonne seule avec mes parents et l'insistance collective, je ne suis finalement pas descendue en chercher et nous avons décongelé des petits pains individuels. Ma bourde est passée rapidement à la trappe et a même donné à ma mère l'occasion de raconter quelques anecdotes spéciales "ohhh, j'ai oublié le pain !".

Le repas aussi s'est passé à merveille. Ils se sont régalés. Mon père a même repris plusieurs parts du gâteau discrètement, pour ne pas se faire enguirlander par ma mère (allez Papa, lâche toi, il n'y a pas de sucre et c'est du chocolat noir...).

Après le déjeuner, nous avons, Kanou et moi, essayé de prendre notre revanche au trivial pursuit. Mais, mon père est un grand veinard et la simplicité désolante des dix premières questions lui a permis de thésauriser quelques portions de camembert et a donné à son équipe une avance confortable. Nous avons perdu de peu, il ne nous manquait qu'une petite couleur à obtenir. Non, je ne suis pas mauvaise joueuse.

Pendant toute la partie, ma mère s'est appropriée progressivement notre canapé. Usant de nombreuses positions lascives et confortables. En clair, elle était "comme à la maison".

Ils sont repartis en fin d'après-midi, ravis de notre invitation. Ma mère m'a même appelé le soir même pour nous remercier à nouveau...

Pari réussi. On refera ça, ils l'ont dit.

37 ans après, il n'est jamais trop tard pour reprendre à zéro et instaurer de vrais rapports parents/enfant.

Et en plus, ils ont même dit que notre appartement était super propre !

samedi 18 avril 2009

La visite

Kanou vous en a déjà parlé, mes parents viennent chez nous demain.

C'est une grande première. C'est la première fois qu'ils le font depuis que ma Kanou et moi filons le parfait amour. C'est aussi la première fois qu'ils acceptent une invitation en présence d'une de mes nombreuses conquêtes.

Ce n'est pas loin non plus d'être l'une des premières fois qu'ils viennent chez moi depuis que je vis seule. En dix neuf ans, il y a eu trois occasions en tout et pour tout.

Lors d'un déjeuner, alors que je vivais dans une grande colocation et que j'avais invité toute ma famille à se réunir autour d'une table. Nous étions une dizaine et mes colocs (et surtout ma petite amie de l'époque) n'étaient pas là. Pas vraiment intime et officiel. Je devais avoir 25 ans.

Ils sont aussi passés prendre l'apéritif à l'époque où j'habitais à deux pas de chez eux, mais la chose n'était pas désintéressée, puisqu'en réalité, ils venaient me laisser leurs clés pour que j'aille arroser leurs plantes et rentrer le courrier pendant leurs vacances. Ils avaient refusé poliment mon invitation à diner, sachant pertinemment que nous serions quatre, enfin cinq avec le très jeune Petrus qui n'était encore qu'une boule de poils, puisque celle avec qui je venais de m'installer après la colocation n'allait pas tarder à rentrer du travail. Là, j'avais 28 ans (je me rappelle précisemment de la date, grace à mon chat...).

Ma mère, qui était en escale à Paris pour une réunion dans l'Est, a dormi une nuit chez moi lorsque j'habitais seule dans mon petit appartement aux frontières de la Goutte d'Or. Elle avait un train assez tôt le matin, et comme j'étais à dix minutes en transport de la gare, dormir chez moi était bien plus pratique que chez mes grands-parents, où elle séjournait systématiquement quand elle se rendait à la capitale. Elle a passé la soirée au téléphone avec ma belle-soeur, a mangé rapidement en marmonnant trois pauvres mots et est allée se coucher très tôt. Elle est partie à l'aube le lendemain matin et ne m'a réveillée que pour fermer la porte derrière elle. J'avais 32 ans.

Depuis, rien.

Quand mon frangin a pété les plombs et qu'il a décidé que mes parents ne le verraient plus, ni lui, ni sa famille, ils ont subitement retrouvé la mémoire et ont réalisé qu'ils avaient, aussi, une fille. Nos rapports se sont améliorés, nous sommes devenus plus proches. Le travail que j'avais fait sur moi y était pour beaucoup aussi. J'avais depuis longtemps entrepris de ne plus rien attendre de mes parents, seule d'abord, puis avec l'aide d'un psy. Forte d'un sevrage parfaitement réussi, j'avais accepté leur retour sans complexe et surtout, sans être en demande.

Sans le savoir, j'ai profité de l'addition de nombreux facteurs. Le phénomène "ça + ça + ça + ça" a fait qu'aujourd'hui, nous nous entendons presque bien. Bien sur, on n'efface pas d'un revers de manche tout un passé parfois lourd à porter. Mais je crois que nous nous sommes pardonnés.

Il se trouve aussi que Kanou est la première de mes compagnes qu'ils apprécient réellement. Je soupçonne même mon père d'être un peu amoureux d'elle. N'allez pas vous imaginer des choses, il ne la désire pas. C'est pas son genre et avec tous les problèmes de santé qu'il trimbale le pauvre Pater, la machine est totalement hors d'usage. Et en plus, il lui est strictement interdit de prendre du viagra ! C'est son esprit, sa répartie, son savoir, ses crêpes, qui l'attire. Mon père et moi, mine de rien, on se ressemble pas mal, normal alors que le même type de femme nous plaise. Je pense qu'il n'est pas non plus indifférent à sa plastique de rêve, mais comme je n'ai pas besoin de viagra, c'est moi qui ai gagné !

Vous comprendrez donc que mon stress ait un peu augmenté ces derniers jours.

Chez ma mère, on a l'impression d'être dans une maison témoin. Pas question de la recevoir dans notre gentil foutoir.

Résultat : grand rangement de Printemps. Plus une babiole qui traine dans le séjour, cuisine organisée et super ordonnée. Le bureau de Kanou qui lui servait plutôt d'entrepôt de papiers personnels est devenu un véritable sanctuaire dédié au travail. Ma femme a accroché nos tableaux qui assurent une décoration raffinée et à notre image.

Aujourd'hui, il ne nous reste plus que le "gros".

Kanou à l'aspirateur et à la serpillère, MaB au chiffon à poussière et au lave vitres. Quelques courses à faire pour le frais et le tour est joué. Nous n'avons plus qu'à attendre demain midi.

On vous racontera !

Mais je parle, je parle. Je pourrais vous laisser en placer une. Je suis certaine que vous avez des milliers de choses à me raconter sur les visites de vos parents. Histoire de me rassurer, ou de faire griller mon trouillomètre...

mercredi 8 avril 2009

La clé

Après cette magnifique question ouverte de fin de billet (ici), fini le suspens !!

Je vais enfin vous dévoiler ce que les élèves ont trouvé pour nous faire chier courir depuis 3 semaines : ils appuient sur les boitiers des alarmes incendie. Vous avez eu le nez creux, lecteurs z'et lectrices !
Pour tout vous dire, les autres réponses n'étaient pas tout à fait fausses...

Les trappes de désenfumage, les élèves l'ont fait, et le seul vrai problème, c'est surtout lorsqu'il pleut... ça mouille l'intérieur du collège, comme si on ouvrait une fenêtre horizontale (ça doit être pour ça que les fenêtres sont la plupart du temps verticales, allez savoir ?).

Boucher les toilettes avec du PQ, ils l'ont aussi déjà fait, et le seul vrai problème, c'est lorsqu'on tire la chasse d'eau (ce qui n'arrive que très rarement, rassure-toi), ou bien seulement quand toutes les toilettes sont bouchées (ça doit être pour ça qu'il n'y a plus de PQ depuis fort longtemps dans les toilettes-élèves, et que les assistants d'éducation chevronnés sont contraints à la mission de dame-pipi).

Détruire le double-plafond avec des jets de cartable, c'est fait aussi, et ça s'est passé dans un collège de la banlieue bourgeoise du sud parisien... j'te jure, ces petits saloupiauds ne savent plus quoi inventer !

Faire des distributions de somnifères, c'est malheureusement aussi fait... avec l'ancienne, nous avons soulevé le lièvre assez rapidement grâce aux confidences gaffes d'un petit sixième dur-à-cuire puni dans le bureau de la vie scolaire... il a tout balancé, les noms des consommateurs, le nom de la "dealeuse", depuis quand ça durait... tout le business ! Lorsqu'il a vu nos têtes complètement déconfites, il a du se rendre compte que nous allions réagir plus vite que notre ombre, et s'est inquiété d'être cité comme témoin dans l'affaire. Mais nous ne balançons pas nos indics, par mesure de sécurité. Le réseau est démantelé, avec l'aide express de l'infirmière scolaire, en toute discrétion... on ne sait jamais, que l'affaire s'ébruite auprès des parents d'élèves, ça ferait tâche sur les deux dernières années avant la retraite de La Principale !

Se scarifier les bras à coups de pointe de compas... nan mais vraiment, je crois qu'ils nous ont tout fait... le pire, c'est que les élèves s'en vantent sans aucune retenue auprès de nous !

Donc, là, le dernier petit jeu à la mode, c'est de déclencher l'alarme incendie.

Il faut que tu comprennes que l'alarme incendie, ça n'est pas juste une simple sonnerie stridente qui te défonce les tympans.
C'est toute une réaction en chaîne à partir du déclenchement volontaire d'un boîtier.
Il doit y avoir une quinzaine de boîtiers répartis dans les couloirs du collège, le maillage est relativement lâche.
Dans un premier temps, tous les aimants des portes coupe-feu se désactivent, permettant ainsi aux dites portes, battantes, de se refermer. C'est là que ça commence à faire mal... Les petits rigolos déclenchent l'alarme pendant les mouvements des intercours, les couloirs sont blindés, les ados chahutent... et lorsqu'une porte battante se referme, c'est souvent dans un sinus... un nez cassé.
Au même moment, un petit signal proche de l'ultrason désagréable rententit dans les bureaux du gestionnaire et de la direction, pour prévenir que, peut-être, il y a le feu quelque part.
Jusque là, rien de trop flippant. Sauf qu'à partir du déclenchement, il y a 3 minutes pour désarmorcer le boîtier, sinon, l'alarme générale sonne pour de vrai, et il faut évacuer le collège, procédure oblige.
On s'est fait avoir une fois, les détenteurs des clés de désamorçage n'ont pas eu le temps de trouver le boîtier... tout le collège est resté dans la cour pendant une plombe, profs, élèves, assistants d'éducation, tout ça parce le délégué syndical grande-gueule nous a dit qu'il fallait un ordre de la direction pour réintégrer les salles de classes. Vu que l'ordre n'est jamais venu, on a bien rigolé : on a sorti les ballons, les cages de foot, les chaises de la vie scolaire (c'est toujours ça de sauvé des flammes, on ne sait jamais !). A 17h15, la principale adjointe s'est enfin déplacée pour s'étonner de voir tous ces élèves jouer dans la cour, et les élèves sont remontés en cours, pour en ressortir 10 minutes après, et quitter le collège (et accessoirement redéclencher l'alarme, mais là, les porteurs des clés ont été plus réactifs...).

Donc, pour faire face à ces déclenchements intempestifs, réunion au sommet dès le lendemain pour organiser des rondes, des équipes, des stratégies pour contrer et choper sur le fait les petits sauvageons.
Comme je suis une assistante d'éducation au top, j'ai eu droit aux clés du collège, dont la clé de désamorçage (nous sommes 3 ASSED à avoir ces clés... oui, c'est complètement en dehors de nos responsabilités, mais c'est plus pratique comme ça).
A chaque mouvement, avec les CPE, on se répartit les boîtiers... vigilance, réactivité, action. A la fin de la première semaine, le temps de réaction était nettement plus court, et la grande récré du premier jour ne s'est pas reproduite (en même temps, ça tombait bien, il pleuvait...). Nous avons été tellement efficaces, qu'avec un collègue, on a quasi chopé sur le fait un groupe de 3 élèves. Ils ont passé la journée debout face au mur en attendant de se faire cuisiner dans le bureau de la principale. Exclusion de trois jours. Ces élèves se sont bien fait afficher devant le bureau de la cheffe, du coup, ça a un peu découragé les autres. La semaine suivante a été tranquille, seulement deux ou trois déclenchements.
Et je dois dire que maintenant, on est super rodé... L'autre jour, l'alarme s'est déclenchée : on a tous couru vers le même boîtier... temps de réaction reccord ! Stra-té-gie !!

Bon.

Avec les collègues, nous avons aussi mis au point une petite stratégie interne : on a placé nos indics... en valorisant certains éléments un peu agités, nous avons placé en eux notre confiance pour les inciter à convaincre les déclencheurs de ne pas faire ces bêtises.
Résultats assurés à moindre mal. Non seulement, les plus agités se calment, mais en plus ils calment les autres... ou comment se faire épauler à l'œil par les principaux fauteurs de troubles !

T'as vu comme on assure grave ??

vendredi 3 avril 2009

Elle déclare la guerre aux plis !

Comme vous le savez, nous sommes allées, il y a peu, rendre une petite visite à mes parents dans leur nouvelle retraite compiégnoise.

Comme vous le savez aussi, ma mère a donné à ma femme une recette de gâteau qui déchire le slip de sa mère tellement il est boooon ! oups désolée, me suis un peu emportée là...

Elle m'a également donnée une recette d'endives au jambon sans crème, une vraie tuerie...
D'ailleurs, si vous n'avez pas de jambon au frigo, parce que vous ne mangez pas de porc, que vous avez oublié d'en acheter ou que vous êtes végétariens, sachez que cette recette est absolument parfaite, même sans jambon. Bon, si vous n'avez pas d'endives non plus, allez faire un tour chez votre marchand de quatre saisons, parce que là, ça va vraiment être très compliqué. Si ça vous intéresse, demandez moi, je transmettrai !

Mais, je vous rassure, nous n'avons pas passé notre week-end à nous empiffrer et à parler tambouille ! Nous avons aussi parlé de littérature (cool...), de politique (musclé !), d'immigration et des sans-papiers (très très musclé !), de mon con de frère, de bébés (émouvant), de projets et autres ambitions (agréable), de déco (Valérie Damidot, sors de ces corps...)... etc ...

Bref, de tout un tas de choses.

Mais Kanou et ma mère ont aussi parlé de repassage. Et c'est là où ce week-end a marqué un tournant décisif dans la vie de ma femme.

Je vous résume la scène.

Ma mère : - ah mais moi, je repasse tout ! Même les caleçons de mon mari ! Je ne supporte pas de porter des vêtements qui ne sont pas repassés !
Kanou : - Moi j'étends en lissant bien, je plie bien et pas besoin de repasser... Enfin, à part les chemises de MaB... La nappe et les serviettes aussi, ça fait plus clean quand on invite du monde.
MaM : - Je repasse les draps et les serviettes de bains aussi, c'est plus agréable et plus doux.
K : - Les draps, quelle galère !
MaM : - Nan, c'est un coup de main à prendre...
K : - Ouais...
MaB : - Mouais, bof...

Ce que je ne savais pas, c'est que ce petit échange verbal tout à fait anodin ferait tant de chemin dans le cerveau, pourtant déjà bien chargé, de ma femme.

Quelques jours après ce week-end, j'étais sur le PC en train de surfer tranquillement, lorsque je vois Kanou débarquer avec sa panière de linge, installer la planche et brancher le fer... Au début, j'ai cru qu'elle me faisait une blague. Mon intérieur a réagi en silence mais avec force : "non, dîtes moi que je rêve, elle va pas repasser devant la télé là ???!!!".

Et si elle l'a fait ! Merci maman !

Et elle le fait désormais après chaque lessive...

La suite des aventures le 19 avril, où pour la première fois en 37 ans, mes parents viennent déjeuner chez moi et où pour la première fois depuis plus de 4 ans, ils viennent chez nous... On vous racontera !

Du coup, je me sens curieuse. Ma femme est-elle un spécimen rare ?

Vous repassez devant la télé vous ?