samedi 24 octobre 2009

Moisissures et toiles d'araignées

Ola ! Y'a toujours quelqu'un ?

Pfiou, attends, j'ouvre un peu, ça sent le renfermé et c'est plein de poussière par ici !

Non, parce que bon, ça fait un bail ?!

Je dois me rendre à l'évidence : les journées ne font malheureusement QUE 24h (enfin sauf aujourd'hui, j'aurais le droit à 25h, mais je suis en vacances, que vais-je en faire ?), et pour fêter dignement mes 30 premières années, j'ai repris le rythme "multi-activité" de mes 20 ans.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas : j'alterne entre le collège et le syndicat, entre le conseil d'administration (je suis titulaire, et membre du conseil de discipline) et l'équipe syndicale (l'instance dirigeante du syndicat), entre assistante pédagogique et déchargée syndicale.
Plus l'entraînement de hand de l'association dont je fais partie, plus l'entraînement de hand en club et les matchs le week-end.
Parfois, des journées/semaines marathons, où tout s'enchaîne, journée de boulot, conseil de discipline, réunion, entrainement, AG... autant vous dire qu'en rentrant à la maison, je me mets les pieds sous la table je préfère passer du temps avec ma femme !

C'est crevant, mais je dois dire que j'adore ça !

Donc pour récapituler :

1) Au collège : je fais 16h comme assistante pédagogique. J'oscille entre enseignante spécialisée pour 2 gamins de 14 ans quasi-illettrés, animatrice d'atelier lecture/foot/informatique, super-assistante de vie scolaire (je fais partager mon expérience et mes bonnes idées) et réparatrice de la photocopieuse/l'imprimante de la salle des profs (je suis polyvalente). J'ai également été élue titulaire des représentants du personnels, avec 7 autres collègues, tous profs, au conseil d'administration. Je siège donc en plus aux conseils de discipline (il y en eu près de 25 l'an dernier).
La constitution de la liste, unique, unitaire et démocratique, a été un grand moment d'apprentissage de la psychologie enseignante. J'ai également découvert que le représentant du syndicat enseignant majoritaire-tendance minoritaire, avec qui j'ai lancé l'idée d'un appel unitaire, était en fait un entriste du POI (ou ). Ça promet un certain nombre de débats intéressants à la pause clope !

2) Au syndicat : je ne compte pas mes heures, mais je suis déchargée sur mon mi-temps d'assistante d'éducation, soit 2 jours par semaine. Comme je suis élue à la CCP, je fais également partie de l'équipe dirigeante du syndicat au niveau de l'académie, qui se réunit 2h par semaine. A tout cela, se rajoute parfois souvent des réunions diverses et variées (AG de ville, AG départementale, AG académique, commission journal, commission précarité, audience au rectorat...).
Après quelques semaines d'observation, le métier de déchargée syndicale commence à rentrer... langue de bois tournures de phrases destinées à l'administration, hypocrisie formules de politesses, manipulation maîtrise de la négociation, mensonge bluff. Je me découvre de nouveaux talents diplomatiques, notamment dans la défense de collègues assistants d'éducation.

Ça me fait bizarre de me sentir plus sûre de moi, comme si le syndicalisme m'épanouissait. Il ne me manque plus qu'à avoir ce foutu concours de prof des écoles, et je crois que mon ambition professionnelle sera comblée, ou presque !
La plupart du temps, j'ai la tête dans le guidon, et j'ai du mal à prendre du recul, mais là, j'ai vraiment l'impression que cette année est une année charnière pour moi, que toutes les décisions que je pourrais prendre seront décisives pour mon futur, professionnel et personnel... ça fout la pression, hein ?
Oui.
Ça permet aussi de se dire qu'on a qu'une seule vie, et d'oser, tout, ou presque.
De se radicaliser, aussi, et d'oser dire les choses lorsqu'il faut les dire, sans avoir peur du jugement critique d'autres. D'assumer, tout, ou presque.

Même de laisser partir ma femme une semaine avec son pôpa et sa môman à Louxor, pendant mes vacances... elle me laisse la garde du chat et des escargots, la grisaille et le froid.
J'espère que tout ira bien.

7 jours et 7 nuits, ça va passer vite, non !?

lundi 5 octobre 2009

"Sors de ta bulle et éteins ta télé !"

Oui, vous avez bien lu... il s'agit bien d'un commentaire anonyme que je reprends comme titre de cette envolée verbale !

Les plus fidèles se sentiront peut-être vexées que je fasse tant d'honneur à unE inconnuE alors que je ne commente que trop rarement leurs blogs respectifs et qu'ils me font la gentillesse de continuer à lire mes croutes. Qu'ils ne le soient pas, le best of annuel c'est pour bientôt et je saurais largement compenser (j'espère) cet affront.

En effet, j'ai été moins affectée par le décès d'un boy's band oublié que par l'assassinat scénarisé de certains personnages de fiction. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, Anonymous, je vis bien dans la réalité et c'est justement pour cette raison que... Je ne me suis jamais attachée à Filip des 2Be3, tout comme je n'ai jamais été une fervente admiratrice de ce style musical. Bien sur, je ne me réjouis pas de son décès, il est mort trop jeune, comme beaucoup d'autres, et c'est triste. Pour autant, ai-je réellement été triste ? En étant tout à fait honnête, non. Il est mort, pour ma part, comme des milliers d'inconnus meurent tous les jours dans le monde. C'est moche, parce que la mort, c'est moche. Mais ni toi, ni moi, Anonymous, n'y pouvons rien.

Les personnages de fiction, en revanche, ont eu (ou ont) une véritable existence. Ils accompagnent mes émotions sans les juger. Ils me font rire, me font de la peine, me font peur, m'emmènent en voyage. Ils partagent avec moi leurs bonheurs et leurs moment de détresse, leurs états d'âme et leurs colères. Ils vivent, là, tout près de moi, devant moi et me rappellent qu'au delà de ma vraie vie, il existe des vies parallèles créées de toutes pièces qui donnent parfaitement le change.

Cette bulle est délicate.

Quand j'étais petite, j'adorais quand mes grands parents racontaient des histoires d'autrefois. J'étais passionnée par les aventures de mon arrière grand-père, gaucho dans les plaines argentines qui courent jusqu'à l'horizon. Je revivais dans la peau de mon arrière grand-mère, se battant pour le droit de vote des femmes, dans celle du cousin de mon grand-père séparé de sa famille et envoyé dans les camps de la mort. J'étais, dans mes rêves, ce petit immigré espagnol, solide comme une montagne, qui enfourchait son vélo avec courage pour transmettre les lettres que s'écrivaient les résistants. J'étais toutes ces histoires, qu'importe qu'elle fussent miennes ou non, elles avaient existé, je pouvais me les approprier et m'imaginer en être l'actrice.

En grandissant, j'ai découvert que l'on pouvait aussi inventer des histoires. J'ai commencé à en écrire, à en lire, à en regarder. Je me suis créé des tas d'amis imaginaires, dont je ressentais violemment les sentiments. Je partageais tout avec eux. Pour la première fois, j'avais le sentiment de vivre vraiment, de ressentir les choses.

Et puis, j'ai compris qu'il me serait impossible de vivre éternellement en compagnie de faux personnages. Il fallait que je rencontre la civilisation. J'ai été présentée à l'amitié, à l'amour. J'ai fait connaissance avec la méchanceté gratuite, la trahison, l'intolérance. Je me suis alors rendue à l'évidence : la vie peut être aussi belle que cruelle, qu'elle soit imaginaire ou réelle.

Je pourrais me contenter de vivre, sans procuration, en direct. J'ai de quoi me réjouir au quotidien. Une femme superbe, aussi sexy qu'intelligente, pertinente, qui transforme tout ce qu'elle touche en émotions. Des amis, adorables, compréhensifs, engagés, fiables et honnêtes. Des parents qui m'aiment, malgré tout ce qu'ils m'ont fait subir. Un chat tout mignon, aussi facétieux qu'énorme, comme je les aime ! Des grands parents au coeur immense. Quelques gosses autour de moi qui embellissent le paysage. J'ai aussi de quoi vouloir déserter et quitter le pont en vitesse avant d'être aspirée par une vague digne d'un raz de marée. Des ennuis de santé qui pourrissent mes journées autant que mes nuits, des douleurs persistantes qui me rappellent l'existence de mes organes, des souvenirs violents qui rejaillissent parfois et se rappellent à mon bon souvenir, une situation financière plus qu'inquiétante qui aurait du faire fuir ma femme à toutes jambes, des traitements médicaux qui font grossir à vue d'oeil et des troubles du sommeil qui perturbent tous mes rêves.

Je pourrais faire avec tout cela. Mais, je ne le veux pas.

Je veux continuer à me laisser bercer par les mots, par les images. Je veux croire que Sylvia est éternelle et qu'elle continuera à aimer, que Dana n'est pas morte en vraie et qu'elle a fui l'imbroglio de goudous pour aller vivre dans une ile déserte, que Bianca et Reese filent le parfait amour à Paris, que Willow cache Tara dans sa maison depuis des années et qu'elles sont à l'abri de tout esprit malfaisant.

ATTENTION ! SPOILERS !

(Super) Esther est bien tombée du sixième étage et pourtant, elle va s'en sortir avec une amnésie passagère et quelques égratignures et sera encore la saison prochaine dans les bras de (wonder) Maca.

La création n'a aucune limite. C'est bien ce qui la rend si jouissive. Lorsqu'on invente une histoire, on est seul maitre à bord et on décide de la vie et de la mort de ses personnages.

Je ne fais presque jamais mourir ceux que je crée, je les garde là bien au chaud, dans mon coeur. Je sais, ainsi, qu'ils peuvent rejaillir à tout instant. Qu'il y a une suite à tout cela, car rien ne m'en empêche.

Alors, Anonymous, non, je ne sortirai pas de ma bulle et je ne couperai ni l'image, ni le son. Parce que j'ai besoin de cette présence irréelle.

Tu as le droit de penser que c'est grave, que je suis bonne pour la décharge et que mon cerveau est gravement atteint. J'ai le droit de te répondre que je m'en fous et que je vais bien. Merci, cependant, de t'inquiéter de ma santé mentale, ça me va droit au coeur.

Et puis, je ne crois pas être la seule. Je suis sure que d'autres et même nos lecteurs attentionnés, ont été touchés par un/des personnages dont ils se sont sentis très proches. Lesquels ? Ben, je sais pas moi, demande leur...

samedi 3 octobre 2009

Tueurs en série...

Souvenez-vous !



C'était en juin 1997... A l'époque où les "girls and boys bands" poussaient comme de la mauvaise herbe, ou un massif de menthe. Parce que, bon, faut pas se leurrer, tout n'était pas que nuisance sonore. Certains ont même réussi à s'offrir une belle carrière solo. Robbie Williams, chanteur et danseur émérite des "take that" caracole désormais en tête des charts avec ses propres albums, Geri Halliwell a quitté les "Spices Girls" et a vivoté derrière avec quelques gros tubes (bon, des reprises pour la plupart, mais quand même...).

Le phénomène "Band" dépassé, il fallait bien trouver un concept commercial, nouveau, vendeur. On a créé le télé-crochet grande échelle. Star Ac', nouvelle star, popstar, ou les petits minets de Pascal Sevran. Autant de jardins où tentent de cohabiter sans trop de dommages collatéraux, bosquets de roses splendides, ou chiendent tout rabougri. Ca va de Chimène Badi, Christophe Willem, Amel Bent à Magali Vaé, Jean-Pascal ou (wahhhh) Cindy Sander !!!! Bref, à boire et à manger, et tout ça dans la même gamelle. Vous êtes priés de faire votre propre tri.

Et si la mayo a bien pris chez nous, c'est aussi parce qu'elle avait été testée ailleurs !

D'autres phénomènes bien plus commerciaux que musicaux sont parvenus, grâce à des subterfuges dignes d'un roman d'Agatha Christie, à se faire une petite place au soleil en passant par la case duo, trio, ou partouze ensemble. Des qui comédie-musicales, et ont eu la riche idée de franchir l'étape casting de "Notre Dame de Paris" (Patrick Fiori, Hélène Ségara, Garou...) ou de "Starmania" (Daniel Balavoine, Fabienne Thibeault, Isabelle Boulay...). Des qui chassent-la-groupie-et-font-crier-les filles-comme-les-Beatles et ont réussi à faire tout ça tous seuls comme des grands (M. Pokora, Christophe Maë, Calogero...).

Bien sur, il n'y a pas que des intentions machiavéliques pour un succès à tout prix. Certains de ceux qui étaient plusieurs et sont des tous seuls, l'ont parfois fait sans aucune préméditation. Je vois mal Jean-Louis Aubert être une des pièces maitresses de Téléphone dans le seul but de se préparer un somptueux avenir en solo. Louis Bertignac s'en est plutôt bien sorti également. Les relations humaines, ça peut vous péter à la tronche sans prévenir et ce curieux sentiment d'être contrarié dans son élan créatif parce que là, ça ne suit plus du tout, ce n'est jamais écrit à l'avance.

Ça arrive.

Une liste, comme ça, pas du tout exhaustive, mais qui illustrera tellement bien mon propos que vous comprendrez le fond de ma pensée. Phil Collins (Genesis), Sting (Police), Michael Jackson (Jackson Five), George Michael (Wham), Freddie Mercury (Queen), Jean-Jacques Goldman (Taï Phong), John Lennon, Paul Mc Cartney (The Beatles). J'arrête là, mais la liste est longue, le tandem a souvent été dirigé par d'excellents pédaleurs, d'autres ont su ramer en chœur. Rien n'est plus vrai lorsqu'il s'agit d'artistes talentueux qui unissent leurs dons pour qu'enfin le monde s'aperçoive de leurs existences.

La troupe du Splendid a été l'incroyable tremplin d'une tripotée d'acteurs qui comptent aujourd'hui parmi les plus célèbres de France. Michel Serrault et Jean Poiret ont bien fait de divorcer, leurs remariages ont été des plus heureux. A l'affiche, en haut et en grosses lettres, c'est certain. One-man show, théâtre, cinéma.

Tout est bon dans l'acteur, de la rétine au talon.

Bref, je m'égare, je m'égare. Je papote avec vous comme si j'étais en compagnie de vieilles copines (les mâles sont aussi mes copines, je leur cause pareil) en train de siroter une bière tiédasse au soleil en me disant, que ouais, c'est la meilleure bière que j'ai jamais bue.

Je vous disais donc, souvenez-vous.

Les 2Be3, boys band parmi tant d'autres. Un tournesol dans un champs de tournesols, une réforme de Sarkozy anti-sociale, un hooligan au Parc des Princes. Bref, une poussière dans la galaxie. Avec beaucoup d'efforts et une concentration é-norme, j'arrive à revoir à peu près à quoi ils ressemblaient.

Filip Nikolic, j'ai appris récemment qu'il s'appelait comme ça, est mort. Autant dire que l'éventuel come-back est mort avec. 2be2, ça ne veut plus rien dire du tout !

Je ne sais pas ce qui l'a emporté et, à dire vrai, je m'en fous.

Comme je me fous de savoir pourquoi mes deux idoles d'adolescente boutonneuse se sont fait la malle. Oui, j'ai aimé et presque pleuré devant Dirty Dancing, même si je voulais plus être à la place de Patrick Swayze que dans ses bras. Oui, j'ai scotché devant de "Drôle de dames" qui arrêtaient d'affreux bandits avec des chaussures à talons et des mini-jupes en jean. J'en ai fait des rêves humides d'adolescente en recevant en pleine nuit la visite surprise de Farrah Fawcett dans mon lit !

Comme je me fous également de savoir ce qui a fait pleurer Joséphine ou s'évanouir le Moonwalk !

Ils ne sont plus là, c'est tout. Mais ils ont réussi à laisser trop d'empreintes derrière eux. Vous n'avez qu'à suivre le guide.

Ahh et les salauds, ils ont tué Sylvia aussi ! Le jour de son mariage, dans les bras de sa femme et de son père. Pepa Miranda et Don Lorenzo. La meilleure série d'Espagne (Los hombres de Paco) perd SON personnage. Tuer Sylvia, c'est un peu comme tuer Lily Rush dans Cold Case, Bruce Wayne dans Batman ou Laura Ingalls dans la Petite Maison dans la Prairie. Ça n'a aucun sens.

Mais, les scénaristes se sont emportés et du coup, ils ont été bien emmerdés. Parce que bon, être super open et mettre en pleine lumière un couple de lesbiennes, c'est sympa, mais une fois qu'elles sont mariées et que la question "Bébé" a été largement évoquée, on en fait quoi ? Les savoir ensemble au quotidien, juste parce qu'elles s'aiment et que se réveiller tous les matins l'une à côté de l'autre leur suffit, non ?! Faut quand même pas pousser mémère dans les orties. Ça pique les fesses et ça chatouille les dessous de bras. On veut bien dire que ça existe, que dans un monde idéal, vous, les homos, avez le droit de vous marier (certains revendiqueront qu'il est bien stupide de courir après une condamnation), d'avoir des gosses, d'accéder à la propriété, de consommer à mort, mais de faire croire que vous menez une vie tout à fait singulière, ça non ! Alors, on ne va quand même pas vous prouver le contraire en écrivant des scénarios plein de choux à la crème dégoulinant de bonheur.

Mais pourquoi ils ont tué Sylvia ? Pourquoi donc ? Pourquoi ont-ils fait fuir Bianca et Reese ? Pourquoi la compagne du docteur Kerry Weaver est morte subitement en couche ? Pourquoi l'amour ne vit qu'un temps.

Laissez-moi les trouver ennuyeuses avec leur petit quotidien bien installé. Laissez moi croire que l'on peut être heureuses sans craindre une mort ou une fuite certaine. Et si les artistes étaient juste immortels, dans leur rôle d'artiste. La vraie vie leur rappellera bien assez vite les vraies règles du jeu.

Mais ils le font exprès ou quoi de me saper le moral. Non, Sylvia ne peut pas mourir. Parce qu'elle a trouvé la plus belle chose qu'il soit. Ce fichu concept humain qui nous donne la force de nous lever tous les matins. Cette sensation étrange d'avoir trouvé son pareil si différent. La caresse quotidienne d'un souffle tiède qui veille sur le sommeil. L'amour.

Je suis une ordure. Sylvia est morte et ça me fait pareil que quand Dana est morte. Ça fait chier. Ça me donnerait presque envie de pleurer.

Filip des 2be3 est mort aussi, ça fait chier pour lui et c'est en vrai, dans la vie, pas sur les écrans et pourtant, c'est la mort de Sylvia qui me remue le plus.

Tu crois qu'on s'attache aux personnages des séries ? Ou peut-être que, tout bêtement, j'en ai marre qu'on abatte froidement les lesbiennes des séries quand elles commencent à ne plus attirer le petit vicieux ?