Il y a genre environ un an, là, je te racontais que Sapinou tétait encore, que ça lui allait, que ça m'allait et que ça allait à MaB.
Et bien j'ai envie de dire que rien n'a changé depuis tout ce temps... à part que Sapinou refuse le biberon depuis un an, et que donc, j'ai remballé mes petits compliments lactés, en poudre ou tirés (avec pourtant un siouper tire-lait manuel, carrément plus transportable que feue ma rolls des nibs). Et jusqu'à ce qu'il rentre à la crèche fin janvier, le seul lait bu a été au sein. J'ai même tenté des semoules au lait de moi décongelé pour écouler mes stocks... expérience assez peu probante... le reste du stock a surtout été utilisé pour diluer les purées.
A la crèche, il a découvert le lait de vache, le vrai, le blanc, le bon... pas un truc reconstitué bourré d'huile de palme et de soit-disant vitamines (oui, je parle du lait de croissance... si tu m'crois pas, tu peux lire ça), et il a trouvé que c'était pas mal, surtout que c'était frais.
Alors on lui a servi des "petits verres de lait", comme il dit, lorsqu'il en demandait, en complément des autres produits laitiers.
Mais il a continuer a téter... le matin au réveil, avant son petit déjeuner (tartines, compote et/jus de fruit, verre de lait)(maintenant qu'il ne se réveille plus à 5h du matin, je pense qu'il a une super dalle le matin), aux retrouvailles d'après crèche, avant de dormir comme une petite douceur... après la sieste en week-end ou en vacances.
On a trouvé notre rythme, tous les trois.
Je me souviens d'un commentaire sur ce billet qui disait :
- "tu verras quand ton enfant te diras "maman, il est bon ton lait !"... à ce moment-là, les commentaires débiles, ça fera longtemps que tu t'en foutras comme de ta première chemise !"
Auquel j'avais répondu :
- "A moins qu'il soit très précoce au niveau du langage, si Sapinou me sort "maman il est bon ton lait", ça voudra dire que je vais l'allaiter au-delà de 2 ans... je ne suis pas sûre d'assumer socialement... mais en même temps je ne me vois pas le sevrer pour ça !"
Le 19 août dernier, Sapinou a eu 2 ans... il ne s'est pas arrêté de téter, tu t'en doutes. En revanche, vu qu'il parle comme un petit moulin, et ce de manière très compréhensible, il est maintenant capable d'exprimer assez bien ce qu'il ressent (je ne sais pas s'il est précoce, et je n'ai pas l'intention de lui faire passer des babytests... en tout cas, pas avant la maternelle, s'ils lui sont proposés et que Sapinou montre des signes de souffrance et/ou d'ennui)(je précise, parce je ne sais pas si je te l'ai dit, mais je fais partie d'une famille à hauts QI, testés et assumés, mais pas forcément surdoués).
C'est là où je voulais en venir, après ce long mais nécessaire préambule.
Ce matin, après un réveil à 6h39 (fini les vacances... couché plus tôt, levé plus tôt) et une tétée pendant environ ma fin de nuit, Sapinou est parti jouer dans sa chambre avec son énOooorme camion poubelle. MaB s'est finalement jetée du lit (oui, toute seule, je décline toute responsabilité) lorsqu'il est revenu nous annoncer, tout fier, qu'il avait embaumé sa couche. On l'a joué à chifoumi, et j'ai gagné 30 minutes de coma supplémentaires.
Et bien j'ai envie de dire que rien n'a changé depuis tout ce temps... à part que Sapinou refuse le biberon depuis un an, et que donc, j'ai remballé mes petits compliments lactés, en poudre ou tirés (avec pourtant un siouper tire-lait manuel, carrément plus transportable que feue ma rolls des nibs). Et jusqu'à ce qu'il rentre à la crèche fin janvier, le seul lait bu a été au sein. J'ai même tenté des semoules au lait de moi décongelé pour écouler mes stocks... expérience assez peu probante... le reste du stock a surtout été utilisé pour diluer les purées.
A la crèche, il a découvert le lait de vache, le vrai, le blanc, le bon... pas un truc reconstitué bourré d'huile de palme et de soit-disant vitamines (oui, je parle du lait de croissance... si tu m'crois pas, tu peux lire ça), et il a trouvé que c'était pas mal, surtout que c'était frais.
Alors on lui a servi des "petits verres de lait", comme il dit, lorsqu'il en demandait, en complément des autres produits laitiers.
Mais il a continuer a téter... le matin au réveil, avant son petit déjeuner (tartines, compote et/jus de fruit, verre de lait)(maintenant qu'il ne se réveille plus à 5h du matin, je pense qu'il a une super dalle le matin), aux retrouvailles d'après crèche, avant de dormir comme une petite douceur... après la sieste en week-end ou en vacances.
On a trouvé notre rythme, tous les trois.
Je me souviens d'un commentaire sur ce billet qui disait :
- "tu verras quand ton enfant te diras "maman, il est bon ton lait !"... à ce moment-là, les commentaires débiles, ça fera longtemps que tu t'en foutras comme de ta première chemise !"
Auquel j'avais répondu :
- "A moins qu'il soit très précoce au niveau du langage, si Sapinou me sort "maman il est bon ton lait", ça voudra dire que je vais l'allaiter au-delà de 2 ans... je ne suis pas sûre d'assumer socialement... mais en même temps je ne me vois pas le sevrer pour ça !"
Le 19 août dernier, Sapinou a eu 2 ans... il ne s'est pas arrêté de téter, tu t'en doutes. En revanche, vu qu'il parle comme un petit moulin, et ce de manière très compréhensible, il est maintenant capable d'exprimer assez bien ce qu'il ressent (je ne sais pas s'il est précoce, et je n'ai pas l'intention de lui faire passer des babytests... en tout cas, pas avant la maternelle, s'ils lui sont proposés et que Sapinou montre des signes de souffrance et/ou d'ennui)(je précise, parce je ne sais pas si je te l'ai dit, mais je fais partie d'une famille à hauts QI, testés et assumés, mais pas forcément surdoués).
C'est là où je voulais en venir, après ce long mais nécessaire préambule.
Ce matin, après un réveil à 6h39 (fini les vacances... couché plus tôt, levé plus tôt) et une tétée pendant environ ma fin de nuit, Sapinou est parti jouer dans sa chambre avec son énOooorme camion poubelle. MaB s'est finalement jetée du lit (oui, toute seule, je décline toute responsabilité) lorsqu'il est revenu nous annoncer, tout fier, qu'il avait embaumé sa couche. On l'a joué à chifoumi, et j'ai gagné 30 minutes de coma supplémentaires.
- Tu as bien tété ce matin ?
- Oui. Le lait de maman il est bon.
- Ah ? Et il a quel goût ? Il est sucré ?
- Oui, il est sucré comme le melon.
Je crois que ça se passe de tout commentaire.
- Oui. Le lait de maman il est bon.
- Ah ? Et il a quel goût ? Il est sucré ?
- Oui, il est sucré comme le melon.
Je crois que ça se passe de tout commentaire.
Et ce soir, il a préféré s'endormir (presque) tout seul, sans tétée-douceur-du-soir, juste avec sa Mamita qui lui chante (faux) 2-3 berceuses.
Lentement mais sûrement, ce petit d'homme vogue vers l'autonomie. Pas seulement alimentaire, affective aussi.
Il ne réclame quasiment plus de tétée lorsque nous arrivons dans un endroit inconnu, ou que nous rencontrons des gens qu'il ne connait pas, ou qu'il vit une frustration, petite ou grande. Il est aussi capable de comprendre que non, on ne tète pas sur le caddie au milieu du supermarché (ça m'arrange, en même temps)... et que oui, les tétées en pleine nature, au milieu de la forêt, près d'une cascade, ou au sommet d'un volcan, c'est trop sympa.
Peut-être que nous nous rapprochons d'un sevrage naturel (là, après 2 ans de tétées, je ne dirais pas non... même si ça me fera bizarre qu'il ne tète plus), peut-être que non. Nous verrons bien, surtout si un numérobis est mis en route dans les prochainsjours semaines mois (oui, bon, j'te tiendrai au courant si ça se passe, ne t'en fais pas !).
Lentement mais sûrement, ce petit d'homme vogue vers l'autonomie. Pas seulement alimentaire, affective aussi.
Il ne réclame quasiment plus de tétée lorsque nous arrivons dans un endroit inconnu, ou que nous rencontrons des gens qu'il ne connait pas, ou qu'il vit une frustration, petite ou grande. Il est aussi capable de comprendre que non, on ne tète pas sur le caddie au milieu du supermarché (ça m'arrange, en même temps)... et que oui, les tétées en pleine nature, au milieu de la forêt, près d'une cascade, ou au sommet d'un volcan, c'est trop sympa.
Peut-être que nous nous rapprochons d'un sevrage naturel (là, après 2 ans de tétées, je ne dirais pas non... même si ça me fera bizarre qu'il ne tète plus), peut-être que non. Nous verrons bien, surtout si un numérobis est mis en route dans les prochains