Après mes six années de pionne d'assistante pédagogique, je me suis retrouvée au chômage en septembre. Ça a duré presque trois mois. J'ai du passer par la case Pôle Emploi... ce fut épique (je te passe les détails, mais deux contrats à mi-temps dans le même établissement, ça a fait bugger les logiciels du Rectorat pour les attestations employeur... j'ai touché la fin de mes indemnités début janvier... épique).
Et puis, vu que j'avais proposé mes services au Rectorat, j'ai passé un entretien avec un inspecteur d'Histoire-Géographie (oui, parce qu'avec mon DEA de géo, je n'allais pas non plus postuler en maths ou en physique...)(quoique...). Il a estimé que j'étais apte pour enseigner à des petits morpions collégiens. J'ai attendu quelques semaines, et enfin, j'ai été appelée pour un remplacement au collège bourgeois. Un trimestre pour me mettre dans le bain, une formation tardive fin janvier pour apprendre à monter un cours. Du coup, au début, je faisais des cours de merde, mais sans vraiment le savoir. Après cette formation, je faisais toujours des cours de merde, mais au moins, je m'en rendais compte ! Note l'efficacité d'une formation de 48h. L'avantage de ce collège et de ces élèves, c'est qu'au niveau de la gestion de classe, c'était plutôt tranquille.
Un jour, la prof que je remplaçais est revenue... j'ai donc été appelée pour de nouvelles aventures. Au collège tout neuf cette fois. En ZEP. Niveau ambiance de classe, rien à voir. Autant j'ai amélioré mes préparations de cours (oui, oui, je me suis auto-formée, j'ai appliqué aussi tous les bons conseils que mes collègues avaient pu me distiller), autant j'en ai bavé des ronds de chapeau pour tenir mes élèves. Le troisième trimestre fut chaud. Bouillant même (à défaut d'été). L'avantage du collège tout neuf, c'est le matos disponible (genre vidéoprojecteur ET tableau numérique), et aussi la salle des profs. Unie, dynamique et motivée (au collège bourgeois, c'était plutôt chacun pour sa pomme, dépression et balance)(oui, la principale du collège bourgeois avait eu vent que j'avais dit que je ne ferai pas d'heures supplémentaires non payées... finalement, j'en ai fait une partie de mon plein gré, mais j'ai quand même été convoquée dans son bureau pour une mise en garde)(t'as vu l'ambiance chaleureuse).
Bon. Il n'empêche que j'ai eu droit à un vrai baptême du feu... insultes (j'ai eu droit notamment à un "grosse vache"... mais aussi à des excuses devant les parents et la principale adjointe, après, le môme s'est tenu à carreau), menaces, chahut désorganisé, bagarre en classe (avec coup de poing et sang qui coule)(mon petit cœur a pris un peu cher ce jour là... je ne sais pas si mon cardio était déjà monté si haut...), refus de travailler, bavardages, propos racistes, etsouvent parfois, j'ai eu envie de quitter ma salle en courant pour me réfugier dans le cabinet d'histoire (à ne pas confondre avec les toilettes). J'avoue que j'ai rarement hésité à prendre des jours enfant-malade (genre 3... ou 4 grand maximum, hein)(j'suis pas une tire au flanc non plus)(je précise, parce que j'en vois là-bas qui commencent à lever les sourcils, tout ça). Mais je n'ai pas lâché, j'ai même réussi à avancer dans le programme (ce qui fut héroïque compte tenu du retard accumulé les deux premiers trimestres et de l'ambiance de travail). Même, j'ai osé tester d'autres façons de travailler avec les élèves (j'ai obtenu d'excellents résultats d'un travail en autonomie en groupe de 2-3 élèves... fin c'était carrément plus calme et agréable de travailler dans ces conditions)... un autre trimestre, et c'était presque bon !
Nan j'déconne.
Et comme j'ai eu la bonne idée d'être admissible fin septembre au concours de prof des écoles, j'ai du aussi préparer mes oraux.
Tout ça en même temps. Plus Sapinou. Plus la maison. Plus un tout petit peu de vie sociale, parfois.
Autant te dire qu'au niveau du développement personnel, je n'ai pas tellement avancé cette année... à part un petit entrainement de hand de temps en temps ou bien un footing (j'ai du faire ça 1 ou 2 fois, histoire de dire que j'avais préparé mon épreuve d'EPS).
Je ne te parle pas de notre vie de couple avec MaB qui a pris genre un peu cher depuis la naissance de Sapinou...
Bref. J'ai préparé un concours en étant prof même pas titulaire à plein temps.
Un jour, la prof que je remplaçais est revenue... j'ai donc été appelée pour de nouvelles aventures. Au collège tout neuf cette fois. En ZEP. Niveau ambiance de classe, rien à voir. Autant j'ai amélioré mes préparations de cours (oui, oui, je me suis auto-formée, j'ai appliqué aussi tous les bons conseils que mes collègues avaient pu me distiller), autant j'en ai bavé des ronds de chapeau pour tenir mes élèves. Le troisième trimestre fut chaud. Bouillant même (à défaut d'été). L'avantage du collège tout neuf, c'est le matos disponible (genre vidéoprojecteur ET tableau numérique), et aussi la salle des profs. Unie, dynamique et motivée (au collège bourgeois, c'était plutôt chacun pour sa pomme, dépression et balance)(oui, la principale du collège bourgeois avait eu vent que j'avais dit que je ne ferai pas d'heures supplémentaires non payées... finalement, j'en ai fait une partie de mon plein gré, mais j'ai quand même été convoquée dans son bureau pour une mise en garde)(t'as vu l'ambiance chaleureuse).
Bon. Il n'empêche que j'ai eu droit à un vrai baptême du feu... insultes (j'ai eu droit notamment à un "grosse vache"... mais aussi à des excuses devant les parents et la principale adjointe, après, le môme s'est tenu à carreau), menaces, chahut désorganisé, bagarre en classe (avec coup de poing et sang qui coule)(mon petit cœur a pris un peu cher ce jour là... je ne sais pas si mon cardio était déjà monté si haut...), refus de travailler, bavardages, propos racistes, et
Nan j'déconne.
Et comme j'ai eu la bonne idée d'être admissible fin septembre au concours de prof des écoles, j'ai du aussi préparer mes oraux.
Tout ça en même temps. Plus Sapinou. Plus la maison. Plus un tout petit peu de vie sociale, parfois.
Autant te dire qu'au niveau du développement personnel, je n'ai pas tellement avancé cette année... à part un petit entrainement de hand de temps en temps ou bien un footing (j'ai du faire ça 1 ou 2 fois, histoire de dire que j'avais préparé mon épreuve d'EPS).
Je ne te parle pas de notre vie de couple avec MaB qui a pris genre un peu cher depuis la naissance de Sapinou...
Bref. J'ai préparé un concours en étant prof même pas titulaire à plein temps.
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