Kanou vous en a déjà parlé, mes parents viennent chez nous demain.
C'est une grande première. C'est la première fois qu'ils le font depuis que ma Kanou et moi filons le parfait amour. C'est aussi la première fois qu'ils acceptent une invitation en présence d'une de mesnombreuses conquêtes.
Ce n'est pas loin non plus d'être l'une des premières fois qu'ils viennent chez moi depuis que je vis seule. En dix neuf ans, il y a eu trois occasions en tout et pour tout.
Lors d'un déjeuner, alors que je vivais dans une grande colocation et que j'avais invité toute ma famille à se réunir autour d'une table. Nous étions une dizaine et mes colocs (et surtout ma petite amie de l'époque) n'étaient pas là. Pas vraiment intime et officiel. Je devais avoir 25 ans.
Ils sont aussi passés prendre l'apéritif à l'époque où j'habitais à deux pas de chez eux, mais la chose n'était pas désintéressée, puisqu'en réalité, ils venaient me laisser leurs clés pour que j'aille arroser leurs plantes et rentrer le courrier pendant leurs vacances. Ils avaient refusé poliment mon invitation à diner, sachant pertinemment que nous serions quatre, enfin cinq avec le très jeune Petrus qui n'était encore qu'une boule de poils, puisque celle avec qui je venais de m'installer après la colocation n'allait pas tarder à rentrer du travail. Là, j'avais 28 ans (je me rappelle précisemment de la date, grace à mon chat...).
Ma mère, qui était en escale à Paris pour une réunion dans l'Est, a dormi une nuit chez moi lorsque j'habitais seule dans mon petit appartement aux frontières de la Goutte d'Or. Elle avait un train assez tôt le matin, et comme j'étais à dix minutes en transport de la gare, dormir chez moi était bien plus pratique que chez mes grands-parents, où elle séjournait systématiquement quand elle se rendait à la capitale. Elle a passé la soirée au téléphone avec ma belle-soeur, a mangé rapidement en marmonnant trois pauvres mots et est allée se coucher très tôt. Elle est partie à l'aube le lendemain matin et ne m'a réveillée que pour fermer la porte derrière elle. J'avais 32 ans.
Depuis, rien.
Quand mon frangin a pété les plombs et qu'il a décidé que mes parents ne le verraient plus, ni lui, ni sa famille, ils ont subitement retrouvé la mémoire et ont réalisé qu'ils avaient, aussi, une fille. Nos rapports se sont améliorés, nous sommes devenus plus proches. Le travail que j'avais fait sur moi y était pour beaucoup aussi. J'avais depuis longtemps entrepris de ne plus rien attendre de mes parents, seule d'abord, puis avec l'aide d'un psy. Forte d'un sevrage parfaitement réussi, j'avais accepté leur retour sans complexe et surtout, sans être en demande.
Sans le savoir, j'ai profité de l'addition de nombreux facteurs. Le phénomène "ça + ça + ça + ça" a fait qu'aujourd'hui, nous nous entendons presque bien. Bien sur, on n'efface pas d'un revers de manche tout un passé parfois lourd à porter. Mais je crois que nous nous sommes pardonnés.
Il se trouve aussi que Kanou est la première de mes compagnes qu'ils apprécient réellement. Je soupçonne même mon père d'être un peu amoureux d'elle. N'allez pas vous imaginer des choses, il ne la désire pas. C'est pas son genre et avec tous les problèmes de santé qu'il trimbale le pauvre Pater, la machine est totalement hors d'usage. Et en plus, il lui est strictement interdit de prendre du viagra ! C'est son esprit, sa répartie, son savoir, ses crêpes, qui l'attire. Mon père et moi, mine de rien, on se ressemble pas mal, normal alors que le même type de femme nous plaise. Je pense qu'il n'est pas non plus indifférent à sa plastique de rêve, mais comme je n'ai pas besoin de viagra, c'est moi qui ai gagné !
Vous comprendrez donc que mon stress ait un peu augmenté ces derniers jours.
Chez ma mère, on a l'impression d'être dans une maison témoin. Pas question de la recevoir dans notre gentil foutoir.
Résultat : grand rangement de Printemps. Plus une babiole qui traine dans le séjour, cuisine organisée et super ordonnée. Le bureau de Kanou qui lui servait plutôt d'entrepôt de papiers personnels est devenu un véritable sanctuaire dédié au travail. Ma femme a accroché nos tableaux qui assurent une décoration raffinée et à notre image.
Aujourd'hui, il ne nous reste plus que le "gros".
Kanou à l'aspirateur et à la serpillère, MaB au chiffon à poussière et au lave vitres. Quelques courses à faire pour le frais et le tour est joué. Nous n'avons plus qu'à attendre demain midi.
On vous racontera !
Mais je parle, je parle. Je pourrais vous laisser en placer une. Je suis certaine que vous avez des milliers de choses à me raconter sur les visites de vos parents. Histoire de me rassurer, ou de faire griller mon trouillomètre...
C'est une grande première. C'est la première fois qu'ils le font depuis que ma Kanou et moi filons le parfait amour. C'est aussi la première fois qu'ils acceptent une invitation en présence d'une de mes
Ce n'est pas loin non plus d'être l'une des premières fois qu'ils viennent chez moi depuis que je vis seule. En dix neuf ans, il y a eu trois occasions en tout et pour tout.
Lors d'un déjeuner, alors que je vivais dans une grande colocation et que j'avais invité toute ma famille à se réunir autour d'une table. Nous étions une dizaine et mes colocs (et surtout ma petite amie de l'époque) n'étaient pas là. Pas vraiment intime et officiel. Je devais avoir 25 ans.
Ils sont aussi passés prendre l'apéritif à l'époque où j'habitais à deux pas de chez eux, mais la chose n'était pas désintéressée, puisqu'en réalité, ils venaient me laisser leurs clés pour que j'aille arroser leurs plantes et rentrer le courrier pendant leurs vacances. Ils avaient refusé poliment mon invitation à diner, sachant pertinemment que nous serions quatre, enfin cinq avec le très jeune Petrus qui n'était encore qu'une boule de poils, puisque celle avec qui je venais de m'installer après la colocation n'allait pas tarder à rentrer du travail. Là, j'avais 28 ans (je me rappelle précisemment de la date, grace à mon chat...).
Ma mère, qui était en escale à Paris pour une réunion dans l'Est, a dormi une nuit chez moi lorsque j'habitais seule dans mon petit appartement aux frontières de la Goutte d'Or. Elle avait un train assez tôt le matin, et comme j'étais à dix minutes en transport de la gare, dormir chez moi était bien plus pratique que chez mes grands-parents, où elle séjournait systématiquement quand elle se rendait à la capitale. Elle a passé la soirée au téléphone avec ma belle-soeur, a mangé rapidement en marmonnant trois pauvres mots et est allée se coucher très tôt. Elle est partie à l'aube le lendemain matin et ne m'a réveillée que pour fermer la porte derrière elle. J'avais 32 ans.
Depuis, rien.
Quand mon frangin a pété les plombs et qu'il a décidé que mes parents ne le verraient plus, ni lui, ni sa famille, ils ont subitement retrouvé la mémoire et ont réalisé qu'ils avaient, aussi, une fille. Nos rapports se sont améliorés, nous sommes devenus plus proches. Le travail que j'avais fait sur moi y était pour beaucoup aussi. J'avais depuis longtemps entrepris de ne plus rien attendre de mes parents, seule d'abord, puis avec l'aide d'un psy. Forte d'un sevrage parfaitement réussi, j'avais accepté leur retour sans complexe et surtout, sans être en demande.
Sans le savoir, j'ai profité de l'addition de nombreux facteurs. Le phénomène "ça + ça + ça + ça" a fait qu'aujourd'hui, nous nous entendons presque bien. Bien sur, on n'efface pas d'un revers de manche tout un passé parfois lourd à porter. Mais je crois que nous nous sommes pardonnés.
Il se trouve aussi que Kanou est la première de mes compagnes qu'ils apprécient réellement. Je soupçonne même mon père d'être un peu amoureux d'elle. N'allez pas vous imaginer des choses, il ne la désire pas. C'est pas son genre et avec tous les problèmes de santé qu'il trimbale le pauvre Pater, la machine est totalement hors d'usage. Et en plus, il lui est strictement interdit de prendre du viagra ! C'est son esprit, sa répartie, son savoir, ses crêpes, qui l'attire. Mon père et moi, mine de rien, on se ressemble pas mal, normal alors que le même type de femme nous plaise. Je pense qu'il n'est pas non plus indifférent à sa plastique de rêve, mais comme je n'ai pas besoin de viagra, c'est moi qui ai gagné !
Vous comprendrez donc que mon stress ait un peu augmenté ces derniers jours.
Chez ma mère, on a l'impression d'être dans une maison témoin. Pas question de la recevoir dans notre gentil foutoir.
Résultat : grand rangement de Printemps. Plus une babiole qui traine dans le séjour, cuisine organisée et super ordonnée. Le bureau de Kanou qui lui servait plutôt d'entrepôt de papiers personnels est devenu un véritable sanctuaire dédié au travail. Ma femme a accroché nos tableaux qui assurent une décoration raffinée et à notre image.
Aujourd'hui, il ne nous reste plus que le "gros".
Kanou à l'aspirateur et à la serpillère, MaB au chiffon à poussière et au lave vitres. Quelques courses à faire pour le frais et le tour est joué. Nous n'avons plus qu'à attendre demain midi.
On vous racontera !
Mais je parle, je parle. Je pourrais vous laisser en placer une. Je suis certaine que vous avez des milliers de choses à me raconter sur les visites de vos parents. Histoire de me rassurer, ou de faire griller mon trouillomètre...
5 commentaires:
Pour les visites de parents..ben moi jsuis encore un bébé hein, ça ne fait que 3 ans que j'ai quitté le nid...et je n'ai pas encore eu l'occasion d'inviter mes parents ^^
Bon, ben demain je serai comme Gérald : "sur la route toute la sainte journée" avec ma bestfriend..alors je penserai, peut-être, à vous..mais je préfère vous envoyer mes good vibes ce soir...
Bises
C'est marrant les parents... on passe notre jeunesse à s'en éloigner, et le reste du temps à vouloir s'en rapprocher!
Pas d'anecdote sur le sujet.. mais je rigole bien en pensant à MaB toute stressée! Dis-toi madame, que ta mère doit être à peu près dans le même état de nervosité...
Un dernière chose: Z'avez pas oublié de planquer les sextoys :-D
... alors??? ça se passe bien???? elle est encore là???
Ils viennent juste de partir... MaB atterrit tout doucement... Mouhahaha !
H --> tu ne crois pas si bien dire... ils sont arrivé avec 1h d'avance... on était encore en pyjama !
Greenouille --> merci pour ces good vibes... sauf qu'on a quand même perdu au trivial poursuit dominical !
Zeste --> Nanméo, t'as fini de te moquer ?? Je ne vais pas en dire trop non plus, mais on peut dire que l'expérience fut très positive !
... cool!! Alors, c'est quand, la prochaine?
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