Et oui, encore une fois, je te délaisse... je manque à tous mes devoirs de blogueuse. D'autant que je n'ai même pas l'excuse du boulot, vu que je suis arrêtée depuis début janvier pour mes petits soucis de femme enceinte.
Bon, et bien en fait, il ne s'agissait pas de simples nausées, toutes bêtes, dues au côté inhabituel de taux hormonaux de compèt' sur mon petit estomac...
Tout a commencé le week-end dernier par une petite fièvre de rien du tout et des courbatures qui m'ont fait penser à une récidive de grippe, alors que je l'ai déjà eu au mois de septembre (j'avoue que grâce à internet, j'ai d'abord pensé au pire, c'est-à-dire à une listériose, ce qui aurait été beaucoup plus grave, tu en conviens, à plus forte raison lorsqu'on est enceinte).
Et puis, j'ai eu une vive douleur sous le sternum, surtout lorsque je respirais et que je dormais sur le côté, comme si je souffrais de remontées acides. Au début, j'me suis dit "purée, ma fille, tu vas tous les avoir les joyeux symptômes de la femme gravide". Du coup, je dormais quasi assise... charmant pour la vie de couple (en même temps, j'avais aussi la nausée, donc ça réglait le problème de toute velléité de la part de MaB).
Ensuite, j'avais des urines foncées (sans trop m'étendre sur le sujet, je pissais orange...). J'me suis dit "ma fille, tu ne bois pas assez, ton pipi, il est trop concentré". Je me suis mise à boire 2 litres par jour, dans une bouteille d'un litre, pour vérifier que MaB ne m'en pique pas derrière mon dos.
Enfin, j'avais bonne mine... un teint hâlé, alors que sur Paris, il fait un temps à ne pas mettre le nez dehors depuis plus d'un mois, que je n'ai pas senti l'air de la mer depuis la Toussaint et que je ne fais pas d'UV. J'en ai donc déduit que je faisais une petite jaunisse... beuârk, mais c'est bizarre... d'où ça peut venir ?
En plus de tout ça, je me grattouillais de partout (les savants disent "prurit")... mais pas de plaques d'urticaire, et j'étais extrêmement épuisée, de ne rien faire (me laver ou faire cuire des pâtes étaient des efforts quasi insurmontables...)(si, insurmontables... alors imagine le ménage, et donc l'état de l'appartement aujourd'hui... une vrai catastrophe)(j'ai passé l'aspi vite fait un jour, j'ai fait une sieste d'une heure derrière). De plus en plus bizarre.
C'est lorsque (attention, ce blog ne vire pas scato, mais ça vire quand même un peu) mes selles sont devenues très claires, et très... abondantes... quasi incontrôlables, que tous ces symptômes m'ont mis... la puce à l'oreille, si je puis dire. Comme je pense toujours au pire grâce à mon ami de l'internet, j'ai d'abord cru que cela correspondait à de la rétention biliaire... je faisais un calcul dans ma vésicule, il allait falloir une intervention chirurgicale, le bébé allait souffrir de tout ça, patin couffin... (oui, et bien ne te moque pas, on va mettre ça sur le compte des hormones).
Je me suis un peu fait peur, du coup je me suis décidée à appeler mon médecin généraliste le lendemain. Qui m'a prise en urgence à la description des symptômes. "Fallait pas rester comme ça" qu'il m'a dit... comme si je pouvais deviner. Tssst. Toujours est-il que lui, il a pensé tout de suite à l'hépatite A... et effectivement, tous les symptômes sont réunis. D'autant plus réunis que la prise de sang de samedi matin a confirmé le diagnostic. Je dois attendre lundi pour savoir à quel degré j'ai été atteinte, et ce que je dois prendre comme traitement. J'ai également une échographie abdominale pour écarter tout risque de rétention biliaire (je ne m'étais pas complètement plantée là-dessus, non plus !!).
Mais déjà, depuis ce matin, les symptômes sont moins violents... je n'ai plus de douleurs sous le sternum, mes urines sont quasi redevenues normales et les nausées digestives sont moins importantes... je vais pouvoir faire des crêpes pour la chandeleur !
Tu avoueras que je n'ai pas de veine : une hépatite A ! Alors que je n'ai jamais mis les pieds dans une zone à risque... que je ne mange pas de fruits de mer crus depuis des années, que j'ai une sainte horreur du poisson cru en général... il faut que ça tombe sur moi, alors que je suis enceinte !! Rassure-toi, le bébé ne risque absolument rien, et je ne garderai aucune séquelle.
Avec MaB (qui culpabilise à mort, vu qu'il semble que ça soit par elle que j'ai chopé cette merde)(oui, elle est vaccinée, mais n'a pas encore eu son 2ème rappel, et elle est allée en Egypte fin octobre... une incubation entre 15 et 45 jours, ça fait une contagion possible à partir de fin novembre-mi décembre... contamination de l'entourage... une incubation entre mi décembre et mi-janvier, et hop, une Kanou malade !) nous avons passé la journée au téléphone depuis que les résultats sont tombés : prévenir toutes les personnes qui sont venues chez nous dîner, et qui accessoirement, ont utilisé nos toilettes (oui... ça se transmet par les matières fécales, surtout, et la salive un peu)... ma mère semble avoir eu quelques symptômes la semaine dernière, elle va surveiller. Une autre copine a aussi toutes une série de désagréments similaires... ça s'arrête là pour le moment. Il faut que je vois avec mon frère et sa copine, qui sont pas mal venus à la maison et qui ont partagés des cigarettes coniques avec MaB, en plus d'utiliser nos toilettes.
C'est l'angoisse, non, d'être l'élément central d'un début d'épidémie ? L'avantage, c'est que les 3-4 kilos pris à cause de l'arrêt du hand et d'une nourriture un peu trop calorique de la fin de l'année ont complètement disparu. J'entame la fin du premier trimestre comme "neuve" !
Sinon, tout va bien. Sapinou est toujours dans la place, il grandit bien, il fait maintenant 6,5 cm, il a tous ses doigts, ses mains, ses bras, ses jambes, un cerveau bien construit, une nuque parfaitement fine, des organes vitaux qui sont en place, il bouge comme un dingue, je l'ai vu en 3D dynamique cette semaine (à 130€ l'écho, y'avait intérêt à ce qu'elle soit spectaculaire !).
Même, je sens lorsqu'il se met à bouger dans sa petite poche... c'est une sensation diffuse, un peu stressante (ça fait comme pour des règles ou alors une grosse envie de câlins, mais pas douloureux), mais ça y est, je prends petit à petit conscience que je suis vraiment enceinte, et que ça n'est pas que sur le papier ou sur un petit écran !
(edit : après une enquête méticuleuse et une remémoration précise de tout ce que j'aurais pu ingurgiter comme agents pathogènes, nous penchons plus pour des pâtisseries orientales ramenées d'Algérie début décembre par une copine... dont de la pâte d'amande et des cornes de gazelle, c'est pas cuit, ça... sympa le cadeau !)(c'est donc mort pour la culpabilisation active de MaB dans les mois à venir, histoire de faire un peu ma chieuse... j'aurais essayé !!)(et sur ce coup-là, heureusement que MaB a été vaccinée pour l'Egypte AVANT, sinon, elle aurait dû être hospitalisée en urgence compte tenu de ses problèmes de santé intestinaux... et là ça aurait été The GPP, alias The Guigne Powaa Plus...).
Bon, et bien en fait, il ne s'agissait pas de simples nausées, toutes bêtes, dues au côté inhabituel de taux hormonaux de compèt' sur mon petit estomac...
Tout a commencé le week-end dernier par une petite fièvre de rien du tout et des courbatures qui m'ont fait penser à une récidive de grippe, alors que je l'ai déjà eu au mois de septembre (j'avoue que grâce à internet, j'ai d'abord pensé au pire, c'est-à-dire à une listériose, ce qui aurait été beaucoup plus grave, tu en conviens, à plus forte raison lorsqu'on est enceinte).
Et puis, j'ai eu une vive douleur sous le sternum, surtout lorsque je respirais et que je dormais sur le côté, comme si je souffrais de remontées acides. Au début, j'me suis dit "purée, ma fille, tu vas tous les avoir les joyeux symptômes de la femme gravide". Du coup, je dormais quasi assise... charmant pour la vie de couple (en même temps, j'avais aussi la nausée, donc ça réglait le problème de toute velléité de la part de MaB).
Ensuite, j'avais des urines foncées (sans trop m'étendre sur le sujet, je pissais orange...). J'me suis dit "ma fille, tu ne bois pas assez, ton pipi, il est trop concentré". Je me suis mise à boire 2 litres par jour, dans une bouteille d'un litre, pour vérifier que MaB ne m'en pique pas derrière mon dos.
Enfin, j'avais bonne mine... un teint hâlé, alors que sur Paris, il fait un temps à ne pas mettre le nez dehors depuis plus d'un mois, que je n'ai pas senti l'air de la mer depuis la Toussaint et que je ne fais pas d'UV. J'en ai donc déduit que je faisais une petite jaunisse... beuârk, mais c'est bizarre... d'où ça peut venir ?
En plus de tout ça, je me grattouillais de partout (les savants disent "prurit")... mais pas de plaques d'urticaire, et j'étais extrêmement épuisée, de ne rien faire (me laver ou faire cuire des pâtes étaient des efforts quasi insurmontables...)(si, insurmontables... alors imagine le ménage, et donc l'état de l'appartement aujourd'hui... une vrai catastrophe)(j'ai passé l'aspi vite fait un jour, j'ai fait une sieste d'une heure derrière). De plus en plus bizarre.
C'est lorsque (attention, ce blog ne vire pas scato, mais ça vire quand même un peu) mes selles sont devenues très claires, et très... abondantes... quasi incontrôlables, que tous ces symptômes m'ont mis... la puce à l'oreille, si je puis dire. Comme je pense toujours au pire grâce à mon ami de l'internet, j'ai d'abord cru que cela correspondait à de la rétention biliaire... je faisais un calcul dans ma vésicule, il allait falloir une intervention chirurgicale, le bébé allait souffrir de tout ça, patin couffin... (oui, et bien ne te moque pas, on va mettre ça sur le compte des hormones).
Je me suis un peu fait peur, du coup je me suis décidée à appeler mon médecin généraliste le lendemain. Qui m'a prise en urgence à la description des symptômes. "Fallait pas rester comme ça" qu'il m'a dit... comme si je pouvais deviner. Tssst. Toujours est-il que lui, il a pensé tout de suite à l'hépatite A... et effectivement, tous les symptômes sont réunis. D'autant plus réunis que la prise de sang de samedi matin a confirmé le diagnostic. Je dois attendre lundi pour savoir à quel degré j'ai été atteinte, et ce que je dois prendre comme traitement. J'ai également une échographie abdominale pour écarter tout risque de rétention biliaire (je ne m'étais pas complètement plantée là-dessus, non plus !!).
Mais déjà, depuis ce matin, les symptômes sont moins violents... je n'ai plus de douleurs sous le sternum, mes urines sont quasi redevenues normales et les nausées digestives sont moins importantes... je vais pouvoir faire des crêpes pour la chandeleur !
Tu avoueras que je n'ai pas de veine : une hépatite A ! Alors que je n'ai jamais mis les pieds dans une zone à risque... que je ne mange pas de fruits de mer crus depuis des années, que j'ai une sainte horreur du poisson cru en général... il faut que ça tombe sur moi, alors que je suis enceinte !! Rassure-toi, le bébé ne risque absolument rien, et je ne garderai aucune séquelle.
Avec MaB (qui culpabilise à mort, vu qu'il semble que ça soit par elle que j'ai chopé cette merde)(oui, elle est vaccinée, mais n'a pas encore eu son 2ème rappel, et elle est allée en Egypte fin octobre... une incubation entre 15 et 45 jours, ça fait une contagion possible à partir de fin novembre-mi décembre... contamination de l'entourage... une incubation entre mi décembre et mi-janvier, et hop, une Kanou malade !) nous avons passé la journée au téléphone depuis que les résultats sont tombés : prévenir toutes les personnes qui sont venues chez nous dîner, et qui accessoirement, ont utilisé nos toilettes (oui... ça se transmet par les matières fécales, surtout, et la salive un peu)... ma mère semble avoir eu quelques symptômes la semaine dernière, elle va surveiller. Une autre copine a aussi toutes une série de désagréments similaires... ça s'arrête là pour le moment. Il faut que je vois avec mon frère et sa copine, qui sont pas mal venus à la maison et qui ont partagés des cigarettes coniques avec MaB, en plus d'utiliser nos toilettes.
C'est l'angoisse, non, d'être l'élément central d'un début d'épidémie ? L'avantage, c'est que les 3-4 kilos pris à cause de l'arrêt du hand et d'une nourriture un peu trop calorique de la fin de l'année ont complètement disparu. J'entame la fin du premier trimestre comme "neuve" !
Sinon, tout va bien. Sapinou est toujours dans la place, il grandit bien, il fait maintenant 6,5 cm, il a tous ses doigts, ses mains, ses bras, ses jambes, un cerveau bien construit, une nuque parfaitement fine, des organes vitaux qui sont en place, il bouge comme un dingue, je l'ai vu en 3D dynamique cette semaine (à 130€ l'écho, y'avait intérêt à ce qu'elle soit spectaculaire !).
Même, je sens lorsqu'il se met à bouger dans sa petite poche... c'est une sensation diffuse, un peu stressante (ça fait comme pour des règles ou alors une grosse envie de câlins, mais pas douloureux), mais ça y est, je prends petit à petit conscience que je suis vraiment enceinte, et que ça n'est pas que sur le papier ou sur un petit écran !
(edit : après une enquête méticuleuse et une remémoration précise de tout ce que j'aurais pu ingurgiter comme agents pathogènes, nous penchons plus pour des pâtisseries orientales ramenées d'Algérie début décembre par une copine... dont de la pâte d'amande et des cornes de gazelle, c'est pas cuit, ça... sympa le cadeau !)(c'est donc mort pour la culpabilisation active de MaB dans les mois à venir, histoire de faire un peu ma chieuse... j'aurais essayé !!)(et sur ce coup-là, heureusement que MaB a été vaccinée pour l'Egypte AVANT, sinon, elle aurait dû être hospitalisée en urgence compte tenu de ses problèmes de santé intestinaux... et là ça aurait été The GPP, alias The Guigne Powaa Plus...).