Parce que tout évolue, même mon tout petit Sapinou du départ, il a fallu que je me rende à l'évidence : ses pieds touchaient le bout du berceau...
Armée de mon tournevis électrique et de mon courage, je me suis donc attelée à la tâche : monter enfin le lit à barreau dans la chambre de mon grand garçon.
J'ai donc envoyé MaB et Sapinou en promenade, histoire d'avoir un peu la paix dans cette épreuve. Contrairement à la commode, que j'avais galéré à monter (là)(ça devait être les hormones qui m'obstruaient les neurones), le lit, c'est bien plus facile ! En 45 minutes, c'était torché, alèse, drap, tour de lit et mobile inclus. Je me suis épatée, j'ai même pu profiter du 1/4 d'heure de rab' pour lancer une machine et faire un brin de ménage (ça m'a évité de cogiter trop...).
Bon. Vu que je ne veux pas brusquer mon fils, lui créer des névroses, tout ça, nous avions décidé avec MaB que nous ferions la transition en douceur : d'abord quelques siestes dans sa chambre, puis enfin viendrait les nuits.
Au bilan de sa première nuit dans son grand lit, je me dis que c'est moi que je n'ai pas voulu brusquer... hem... j'ai mis 3 mois à me décider.
A 3 mois, mon excuse, c'était que j'allaitais, et que Sapinou se réveillait encore parfois la nuit...
A 4 mois, mon excuse, c'était que j'étais hospitalisée... et puis MaB ne voulait pas le laisser tout seul, déjà qu'il n'avait plus sa mère à téter, elle n'a pas voulu en rajouter une couche...
A 5 mois, mon excuse, c'était que j'avais encore un trou dans le sein, et que je ne pouvais pas physiquement monter le lit... et puis ça m'apaisait de l'entendre respirer pendant la nuit... et puis déjà que j'étais obligée de faire un sevrage partiel, je n'allais pas en plus me séparer de lui...
A 6 mois, mon excuse, c'était qu'on allait partir en vacances, donc nous n'allions pas habituer Sapinou à dormir seul pour le remettre dans notre chambre pendant 15 jours...
A 6 mois et presque 3 semaines, je n'ai plus d'excuse : Sapinou est trop grand pour rester dans son petit berceau, il touche les bords, avec ses pieds, avec ses mains, est à l'étroit...
Je n'ai pas pleuré, ni rien, mais ça m'a fait quelque chose de ne plus l'entendre juste à côté de moi... et pourtant, je suis tellement fière qu'il pousse comme ça, qu'il évolue... j'ai conscience qu'il faut que je le laisse grandir, que c'est bien pour lui aussi d'avoir son "indépendance" nocturne... ça m'a tout de même fait un petit pincement au cœur lorsque je me suis couchée ! Mais comme il s'est endormi très rapidement, qu'il ne s'est pas réveillé de la nuit et qu'il a gazouillé presque 30 minutes tout seul ce matin, je me dis que ce transfert est une réussite !
Prochaine étape difficile : la recherche d'une nounou (car toujours pas de réponse de la crèche) etl'abandon de mon fils la reprise du travail le mois prochain (oui, faut bien que j'y retourne, même pour 2 mois et demi seulement...).
Armée de mon tournevis électrique et de mon courage, je me suis donc attelée à la tâche : monter enfin le lit à barreau dans la chambre de mon grand garçon.
J'ai donc envoyé MaB et Sapinou en promenade, histoire d'avoir un peu la paix dans cette épreuve. Contrairement à la commode, que j'avais galéré à monter (là)(ça devait être les hormones qui m'obstruaient les neurones), le lit, c'est bien plus facile ! En 45 minutes, c'était torché, alèse, drap, tour de lit et mobile inclus. Je me suis épatée, j'ai même pu profiter du 1/4 d'heure de rab' pour lancer une machine et faire un brin de ménage (ça m'a évité de cogiter trop...).
Bon. Vu que je ne veux pas brusquer mon fils, lui créer des névroses, tout ça, nous avions décidé avec MaB que nous ferions la transition en douceur : d'abord quelques siestes dans sa chambre, puis enfin viendrait les nuits.
Au bilan de sa première nuit dans son grand lit, je me dis que c'est moi que je n'ai pas voulu brusquer... hem... j'ai mis 3 mois à me décider.
A 3 mois, mon excuse, c'était que j'allaitais, et que Sapinou se réveillait encore parfois la nuit...
A 4 mois, mon excuse, c'était que j'étais hospitalisée... et puis MaB ne voulait pas le laisser tout seul, déjà qu'il n'avait plus sa mère à téter, elle n'a pas voulu en rajouter une couche...
A 5 mois, mon excuse, c'était que j'avais encore un trou dans le sein, et que je ne pouvais pas physiquement monter le lit... et puis ça m'apaisait de l'entendre respirer pendant la nuit... et puis déjà que j'étais obligée de faire un sevrage partiel, je n'allais pas en plus me séparer de lui...
A 6 mois, mon excuse, c'était qu'on allait partir en vacances, donc nous n'allions pas habituer Sapinou à dormir seul pour le remettre dans notre chambre pendant 15 jours...
A 6 mois et presque 3 semaines, je n'ai plus d'excuse : Sapinou est trop grand pour rester dans son petit berceau, il touche les bords, avec ses pieds, avec ses mains, est à l'étroit...
Je n'ai pas pleuré, ni rien, mais ça m'a fait quelque chose de ne plus l'entendre juste à côté de moi... et pourtant, je suis tellement fière qu'il pousse comme ça, qu'il évolue... j'ai conscience qu'il faut que je le laisse grandir, que c'est bien pour lui aussi d'avoir son "indépendance" nocturne... ça m'a tout de même fait un petit pincement au cœur lorsque je me suis couchée ! Mais comme il s'est endormi très rapidement, qu'il ne s'est pas réveillé de la nuit et qu'il a gazouillé presque 30 minutes tout seul ce matin, je me dis que ce transfert est une réussite !
Prochaine étape difficile : la recherche d'une nounou (car toujours pas de réponse de la crèche) et
3 commentaires:
Ca pousse, ça pousse... Bientôt l'école !!!
... Hey! Reviens, Kanou, oh, c'n'est pas encore pour demain, allez !
ça grandit vite ces p'tites bestioles !! Courage pour ce cap ! Des bisous à vous et votre petit bout !
Zeste --> ouais, ouais, marre-toi, va !! ;-)
Steph --> le cap est passé, même si je ne peux pas m'empêcher d'aller le regarder dormir avant de me coucher... à pas de loup !
Enregistrer un commentaire