Lui et moi, c'est fini.
Après 6 mois et demi de chaleur et de complicité, nous nous quittons.
Tel un vieux compagnon de route, il m'a accompagné dans les moments difficiles comme dans les joies.
Mais nos routes se séparent ici. D'autant plus qu'il n'aurait pas tenu dans le coffre de la voiture.
De qui ? De quoi ?
De ma Rolls Royce des nibards, de ma trayeuse, de mon tire-lait électrique, quoi !
En six mois, je suis passée de 5 utilisations par jour, en simple ou double pompage, à une seule, voire aucune (lorsque je suis trop crevée, que j'ai trop festoyé ou que Sapinou s'est réveillé pour tétouiller vers 22h)(ça arrive de temps à autre, surtout avec les poussées dentaires). Et vu que j'ai choisi le modèle "best for my boobs", ça coûte un peu un bras la location, alors que la sécu ne rembourse que l'équivalent d'une trayeuse pour vache en termes de confort. Donc pour tirer 60-80 ml par jour, un tire-lait manuel (dont je suis déjà équipée)(poils aux nénés) fera très bien l'affaire.
Ça va me faire tout drôle... lui et moi, on avait commencé à s'apprivoiser.
Au début, j'étais tellement dans le coaltar à chaque traite que je galérais pour faire les sudoku de closer.
Et puis j'ai mieux dormi et j'ai guéri de mon abcès, du coup, j'ai terminé le cahier de mots croisés acheté pour la maternité, à la naissance de Sapinou (je ne sais pas ce que je m'étais imaginé... que j'allais m'ennuyer entre 2 tétées, une couche au méconium et 3 visites...).
Enfin, j'ai eu envie de lire. Re-lire. Des romans, des nouvelles... des livres. De la littérature.
Autant les tétées sont des moments de totale fusion avec son enfant (même si ça ne m'empêche pas de mâter la télé avec les sous-titres pour les sourds)(sinon, Sapinou, le bruit, ça le déconcentre), autant les séances de traite m'ont permis de me retrouver. Seule pendant 20-30 minutes. 30 minutes pour penser, réfléchir, se poser.
A partir de mercredi, c'est allaitement sans filet. Ça ne va pas poser de problème, mais cette machine en était devenue rassurante face à la peur, prégnante, de revivre et subir d'autres engorgements.
Je vais faire le test du tire-lait manuel quasi-quotidien pendant les vacances. Peut-être que je serais nostalgique, et que je me laisserais tenter par un tire-lait électrique de poche à la rentrée (une vraie geek des tire-lait...), qui sait ?
Prochaine étape : le sevrage. Mais là, je laisse le soin à Sapinou d'en décider !
Après 6 mois et demi de chaleur et de complicité, nous nous quittons.
Tel un vieux compagnon de route, il m'a accompagné dans les moments difficiles comme dans les joies.
Mais nos routes se séparent ici. D'autant plus qu'il n'aurait pas tenu dans le coffre de la voiture.
De qui ? De quoi ?
De ma Rolls Royce des nibards, de ma trayeuse, de mon tire-lait électrique, quoi !
En six mois, je suis passée de 5 utilisations par jour, en simple ou double pompage, à une seule, voire aucune (lorsque je suis trop crevée, que j'ai trop festoyé ou que Sapinou s'est réveillé pour tétouiller vers 22h)(ça arrive de temps à autre, surtout avec les poussées dentaires). Et vu que j'ai choisi le modèle "best for my boobs", ça coûte un peu un bras la location, alors que la sécu ne rembourse que l'équivalent d'une trayeuse pour vache en termes de confort. Donc pour tirer 60-80 ml par jour, un tire-lait manuel (dont je suis déjà équipée)
Ça va me faire tout drôle... lui et moi, on avait commencé à s'apprivoiser.
Au début, j'étais tellement dans le coaltar à chaque traite que je galérais pour faire les sudoku de closer.
Et puis j'ai mieux dormi et j'ai guéri de mon abcès, du coup, j'ai terminé le cahier de mots croisés acheté pour la maternité, à la naissance de Sapinou (je ne sais pas ce que je m'étais imaginé... que j'allais m'ennuyer entre 2 tétées, une couche au méconium et 3 visites...).
Enfin, j'ai eu envie de lire. Re-lire. Des romans, des nouvelles... des livres. De la littérature.
Autant les tétées sont des moments de totale fusion avec son enfant (même si ça ne m'empêche pas de mâter la télé avec les sous-titres pour les sourds)(sinon, Sapinou, le bruit, ça le déconcentre), autant les séances de traite m'ont permis de me retrouver. Seule pendant 20-30 minutes. 30 minutes pour penser, réfléchir, se poser.
A partir de mercredi, c'est allaitement sans filet. Ça ne va pas poser de problème, mais cette machine en était devenue rassurante face à la peur, prégnante, de revivre et subir d'autres engorgements.
Je vais faire le test du tire-lait manuel quasi-quotidien pendant les vacances. Peut-être que je serais nostalgique, et que je me laisserais tenter par un tire-lait électrique de poche à la rentrée (une vraie geek des tire-lait...), qui sait ?
Prochaine étape : le sevrage. Mais là, je laisse le soin à Sapinou d'en décider !
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