Avec une MaB qui garde Sapinou à la maison, puis le chômage, je n'avais pas encore testé.
Un jour, j'ai repris le boulot, c'était fin novembre (oui, je sais, ça date, et je ne t'ai même pas raconté...).
Et enfin, Sapinou (faudrait d'ailleurs voir à changer de surnom, parce que depuis presque 19 mois, il a pris près de 40 cm et plus de 9 kg...) est allé à la crèche. A lui les échanges de jouets plein de morve et les traces de bave étrangères sur le doudou... et forcément tout un tas de miasmes nouveaux pour son petit organisme de bébé gardé à la maison (pour le grand organisme des mamans pas en contact avec des touts petits aussi).
D'habitude, c'est MaB qui s'y colle, mais là, pour des raisons extérieures à notre volonté, je n'ai pas pu faire autrement, j'ai pris ma première journéeenfant malade de présence parentale.
Donc, après un remplacement assez long (je te rappelle que je suis maintenant professeure contractuelle d'histoire-géographie)(ça en jette, ce statut, non ?)(non ??) dans un collège plutôt sympa, j'ai été recrutée pour un nouveau poste dans un bahut fort sympathique, mais en ZEP, à la rentrée des vacances d'hiver. Après une première semaine de "prise en main" un peu tendue des élèves, j'ai finalement réussi à poser les bases d'un pacte de non-agression (oui, c'est ce qu'on appelle communément l'autorité naturelle... doublée d'un cours au contenu parfaitement maîtrisé)(quoi ? tu trouves que j'en fais trop ?).
Et là, paf... Sapinou qui couvait une petite conjonctivite traitée comme il se doit au sérum physiologique et au lait maternel (si tu savais tout ce qu'on peut faire avec du lait maternel !!)(ah oui, j'allaite toujours, pour le plus grand bien de Sapinou !) tout le week-end, se met à faire un gros pic de fièvre.
Pile le jour des obsèques de son arrière-grand-père, le grand-père de MaB, celui qui lui a donné ses racines ibériques, pile à l'heure du début de la cérémonie (j'ai fait le choix de le laisser à la crèche, car MaB et sa famille avaient plus besoin de moi à ce moment là)... l'éducatrice nous a fait un peu flipper lorsqu'elle nous a dit qu'elle pensait que ça avait un lien... Toujours est-il que Sapinou avait de la fièvre, que ses yeux étaient tout collés par le pus et que son nez coulait le lundi soir.
Ni une ni deux, nous faisons un petit tour chez notre pédiatre le lendemain. Verdict : rhino-conjonctivite-otite. Le triplé gagnant. Antibiotique-collyre-rinçage de nez. Et mon petit certificat de présence parentale en poche pour la journée.
Quant à Sapinou, en plus de me morver dessus à chaque câlin ou à chaque tétée, il a eu la pêche toute la journée et m'a gratifié d'une sieste de presqu'1h30 (en deux fois, sinon, ça n'est pas drôle, tu peux t'endormir profondément).
Le lendemain, je suis allée faire cours, le Sapinou étant à la maison avec MaB pour la matinée, histoire de se requinquer encore un peu. Quatre heures seulement, mercredi oblige. Mais au bout de ces quatre heures plutôt agréables (ça a du bon de bosser en ZEP dans un bahut tout neuf sur-équipé)(tu mets ta clé USB dans l'ordi, tu allumes le vidéoprojecteur, tu lances le diaporama, et hop, ton cours est illustré par des schémas, croquis, photos, cartes, animations satellites, tableaux, graphiques, même si lesmômes apprenants n'ont pas leur bouquin manuel)(dans le bahut précédent, il n'y avait qu'un rétroprojecteur en panne pour tout l'étage... et une pauvre carte murale des années 90) , j'ai bien senti que ma voix était un peu "en souffrance".
Ça n'a pas loupé... le lendemain, j'étais aphone. En même temps, je me trainais des ganglions gros comme pas possible depuis 3-4 jours, je me doutais bien que ça allait mal tourner cette affaire ! Pas grave, je ne bosse pas le jeudi, me suis-je dit intérieurement (oui parce qu'extérieurement, on aurait dit un ado en pleine mue).
Sauf que le miel, le citron et la boite de pastilles Euphon (ils devraient sponsoriser l'Educ' Nat', avec tout ce que sucent les profs)(nan mais c'est vrai !)(quoi ?!) n'auront pas suffit à m'adoucir les cordes vocales... impossible d'assurer vocalement aujourd'hui. Je suis donc arrêtée pour la journée. Merci Sapinou ! Pour la peine, je l'ai déposé à la crèche ce matin... il faut que je repose ma voix pour le week-end.
Il y a des semaines comme ça où on ferait mieux d'être en vacances ! (oui, bon, ben c'est dans 4 semaines, maintenant !)
Un jour, j'ai repris le boulot, c'était fin novembre (oui, je sais, ça date, et je ne t'ai même pas raconté...).
Et enfin, Sapinou (faudrait d'ailleurs voir à changer de surnom, parce que depuis presque 19 mois, il a pris près de 40 cm et plus de 9 kg...) est allé à la crèche. A lui les échanges de jouets plein de morve et les traces de bave étrangères sur le doudou... et forcément tout un tas de miasmes nouveaux pour son petit organisme de bébé gardé à la maison (pour le grand organisme des mamans pas en contact avec des touts petits aussi).
D'habitude, c'est MaB qui s'y colle, mais là, pour des raisons extérieures à notre volonté, je n'ai pas pu faire autrement, j'ai pris ma première journée
Donc, après un remplacement assez long (je te rappelle que je suis maintenant professeure contractuelle d'histoire-géographie)(ça en jette, ce statut, non ?)(non ??) dans un collège plutôt sympa, j'ai été recrutée pour un nouveau poste dans un bahut fort sympathique, mais en ZEP, à la rentrée des vacances d'hiver. Après une première semaine de "prise en main" un peu tendue des élèves, j'ai finalement réussi à poser les bases d'un pacte de non-agression (oui, c'est ce qu'on appelle communément l'autorité naturelle... doublée d'un cours au contenu parfaitement maîtrisé)(quoi ? tu trouves que j'en fais trop ?).
Et là, paf... Sapinou qui couvait une petite conjonctivite traitée comme il se doit au sérum physiologique et au lait maternel (si tu savais tout ce qu'on peut faire avec du lait maternel !!)(ah oui, j'allaite toujours, pour le plus grand bien de Sapinou !) tout le week-end, se met à faire un gros pic de fièvre.
Pile le jour des obsèques de son arrière-grand-père, le grand-père de MaB, celui qui lui a donné ses racines ibériques, pile à l'heure du début de la cérémonie (j'ai fait le choix de le laisser à la crèche, car MaB et sa famille avaient plus besoin de moi à ce moment là)... l'éducatrice nous a fait un peu flipper lorsqu'elle nous a dit qu'elle pensait que ça avait un lien... Toujours est-il que Sapinou avait de la fièvre, que ses yeux étaient tout collés par le pus et que son nez coulait le lundi soir.
Ni une ni deux, nous faisons un petit tour chez notre pédiatre le lendemain. Verdict : rhino-conjonctivite-otite. Le triplé gagnant. Antibiotique-collyre-rinçage de nez. Et mon petit certificat de présence parentale en poche pour la journée.
Quant à Sapinou, en plus de me morver dessus à chaque câlin ou à chaque tétée, il a eu la pêche toute la journée et m'a gratifié d'une sieste de presqu'1h30 (en deux fois, sinon, ça n'est pas drôle, tu peux t'endormir profondément).
Le lendemain, je suis allée faire cours, le Sapinou étant à la maison avec MaB pour la matinée, histoire de se requinquer encore un peu. Quatre heures seulement, mercredi oblige. Mais au bout de ces quatre heures plutôt agréables (ça a du bon de bosser en ZEP dans un bahut tout neuf sur-équipé)(tu mets ta clé USB dans l'ordi, tu allumes le vidéoprojecteur, tu lances le diaporama, et hop, ton cours est illustré par des schémas, croquis, photos, cartes, animations satellites, tableaux, graphiques, même si les
Ça n'a pas loupé... le lendemain, j'étais aphone. En même temps, je me trainais des ganglions gros comme pas possible depuis 3-4 jours, je me doutais bien que ça allait mal tourner cette affaire ! Pas grave, je ne bosse pas le jeudi, me suis-je dit intérieurement (oui parce qu'extérieurement, on aurait dit un ado en pleine mue).
Sauf que le miel, le citron et la boite de pastilles Euphon (ils devraient sponsoriser l'Educ' Nat', avec tout ce que sucent les profs)(nan mais c'est vrai !)(quoi ?!) n'auront pas suffit à m'adoucir les cordes vocales... impossible d'assurer vocalement aujourd'hui. Je suis donc arrêtée pour la journée. Merci Sapinou ! Pour la peine, je l'ai déposé à la crèche ce matin... il faut que je repose ma voix pour le week-end.
Il y a des semaines comme ça où on ferait mieux d'être en vacances ! (oui, bon, ben c'est dans 4 semaines, maintenant !)
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