Je n'y peux rien, mais j'ai toujours été précoce. Entendez bien, précoce dans son sens premier, à savoir : "qui se produit plus tôt que d'ordinaire". A ne pas confondre avec surdouée, ce que je n'ai jamais été.
En vrac , comme ça, j'ai commencé à papoter vers 2 ans, j'ai écrit mes premiers poèmes vers 8 ou 9 ans, vécu ma première nuit d'amour avec une jeune femme à 14 ans, fumé la première clope à 15 ans, passé mon bac à 17 ans, utilisé mon premier gode la même année, tout comme ma première cuite. Bref... tout tôt.
Tout dans l'excès aussi. Et ne croyez pas qu'on se débarrasse de l'excès avec autant de facilité, je suis encore à la recherche de la désintoxication.
Quand je bois, je bois. Quand je fume, je fume. Quand je refais le monde, je le retapisse du sol au plafond et après j'écris dessus, histoire d'assumer à fond. Quand je pleure, j'inonde. Quand je crie, je m'égosille. Quand je me plains, je fais pleurer dans les chaumières. Quand j'aime, j'en mourrais, tant j'aime. Quand je désire, je suis prête à tout et je ne recule devant rien.
Il parait que ça vient de mes origines latines, moi je dis qu'elles ont bon dos les origines. La belle excuse que voilà, celle qui consiste seulement à avouer qu'un jour on est né. La belle affaire.
Bref, à force de tout faire à pleine puissance et beaucoup trop vite, j'en viendrais presque à confondre vitesse et précipitation. Parce que, il faut bien l'avouer, vouloir aller plus vite que la minute nuit dangereusement aux secondes.
Oui, vous l'aurez compris et j'en confesse, ma précocité ressemble étrangement à de l'impatience, à de la boulimie d'existence. Parce que, quitte à ce que la vie ne dure qu'un temps, quitte à admettre de ne pas être éternelle, autant en faire trop que pas assez. Pourtant, je fais des efforts en essayant de préserver une petite procrastination délicate, mais rien n'y fait, je crame le temps. C'est mon côté Boris Vian, je préfère de loin vivre à fond peu de temps que mollement centenaire. J'en entends déjà me dire "et ta femme, t'y penses à ta femme Ducon ?". Ouais, j'y pense, c'est pour ça que je fais des efforts pour devenir vieille.
Mais, je vous envahie de ce laïus mal pensant et vous devez vous demander si, éventuellement, je pourrais avoir l'audace d'illustrer mon propos. J'y viens. J'y suis.
Zeste a eu la saugrenue idée de nous raconter "sa" première fois en plusieurs épisodes. Le truc qui vient, qui vient, qui vient, et non, qui ne vient pas, qui viendra peut être la prochaine fois. Je pense qu'elle attend le premier épisode de la saison 6 de The L Word pour nous cracher le morceau, histoire qu'on compare, qu'on rêve. Et là, je m'insurge, je monte au créneau, parce que si elle fait ce qu'elle veut de ses lecteurs chez L, enfin, je veux dire chez elles, je fais ce que je veux chez nous. Et toc. Euh, ne vous arrêtez pas au premier degré, c'est de l'humour, je suis ses teasers avec passion et j'aime beaucoup lire Zeste.
Après la FO (first one, pour ceux et celles qui ont eu l'audace de ne pas lire), voici la PC (première copine), histoire de respecter la mobilisation populaire.
J'ai rencontré ma PC à 14 ans, donc. Bon, j'en avais presque 15, étant donné que je suis née le 11 septembre et que ma route a croisé la sienne au début du mois de juillet.
Comme chaque année à cette période, j'étais en colonie de vacances. Cette année là, c'était ma dernière à Soulac sur mer, charmante bourgade non loin de Bordeaux, puisque dispensée par la ville pour les morveux de moins de 16 ans.
Je connaissais tout par coeur, des monos aux locaux. Je m'y rendais tous les étés depuis l'âge de 7 ans.
Cependant, j'avais bien vu cette année là, au lieu de rendez-vous où se trouvait le saint autocar, qu'une nouvelle animatrice avait intégré l'équipe. Elle remplaçait l'irremplaçable Marie-Noëlle, instit' de son état, qui provoquait de curieux beuglements hilares dans le car, qui des "Marie-Noëlle, c'est une pucelle !", qui des "Marie-Noëlle, roule moi une pelle". Ah, nous étions vraiment des poètes en herbe, mais bon, taillée très très courte l'herbe.
De pauvres crétins boutonneux qui avaient eu la géniale idée de se retrouver chaque été au même endroit, exhibant avec grâce un appareil dentaire à bagues ou une paire de lunettes en plastique très colorée. J'avais choisi l'option acné et lunettes rouges. Enfin, j'avais choisi, faut le dire vite.
N'empêche que, la remplaçante de Marie-Noëlle, on la trouvait tous super belle, que son sourire était plus doux qu'une pile de tee-shirt en coton et que sa voix n'était ni criarde, ni sourde quand elle s'est présentée. Alors, on avait beau être cons, on était sous le charme et on a fermé nos gueules. Elle a du se dire qu'une colo avec des ados du 93, finalement, c'était plutôt pépère. Elle a eu par la suite la preuve par trois que ça pouvait être très chiant et parfois violent. Tous les gosses n'étaient pas aussi peace que moi.
Les jours passent, entre activités ludiques, sportives, sollicitant l'éveil intellectuel d'une cinquantaine de demeurés à peine lettrés pour la plupart. Deux semaines pendant lesquelles, en silence, je savoure la présence parfois si proche de la jeune mono. De nombreuses heures à l'observer, à recevoir ses sourires, ses remarques flatteuses à propos de mes photographies (oui, on prenait des photos, on les développait nous mêmes, c'était une des activités qu'elle encadrait).
Et puis, un matin, c'est elle qui prend une photo de moi en tee-shirt gris et petit short rouge, coupe de garçon manqué, sourire en biais et regard de feu. Et là, elle m'a dit le truc qu'il ne fallait pas me dire, à moi, amoureuse transie réduite au silence : "ouah, quelle photo, j'ai bien cru que tu allais faire fondre l'objectif".
Mon coeur est brutalement sorti de ma poitrine, j'ai eu mal au bide et j'avais envie de brailler. Un ravissement de béatitude.
J'étais gonflée, j'ai tenté un rapprochement, toujours cette foutue impatience. Elle me fuyait, elle m'évitait, je ne comprenais plus rien. Peut-être, je ne lui plaisais pas tant que ça, peut-être mes quatre ans de moins qu'elle pesaient plus lourd qu'une enclume, j'étais un peu triste et déroutée par son attitude.
Et puis, il y avait Nicolas, ce jeune coq chargé d'hormones, au taquet et à fond sur moi. L'horreur. Je ne lui voulais aucun mal mais il ne me plaisait pas du tout. C'était un super partenaire de double au tennis de table, mais ça s'arrêtait là.
Il y a eu cette soirée dansante, on appelait ça une "boum" à l'époque. Coca et jus de fruits à volonté, Kim Wilde, Cindy Lauper, Mickael Jackson et Madonna à fond et bien évidemment, le slow qui va bien à la fin.
Et Nicolas, ne reculant devant rien qui m'invite à partager ces notes de musique langoureuses et baveuses. Que du bonheur.
Puis, il y eu ma fuite, de la salle d'abord, au pas de course, puis des portes qui claquent après mon passage, des baskets qui martèlent le sol dans mon dos, un virage bien négocié, le muret secret, plus bas que les autres, dans les troènes, qui permet de fuir en douce vers le bourg et la plage, le mini-mur par dessus lequel on fait le mur.
Je sanglotais, ça me bouffait le souffle, je n'arrivais plus à courir.
Ils ne m'avaient pas vue me glisser dans les troènes, ils ne connaissaient pas "notre" passage. Ils m'ont cherchée longtemps.
C'est les bras ballants et en apnée que j'ai foulé les premiers mètres de sable. Quand je suis passée derrière une dune, je me suis assise, j'ai retrouvé mon souffle, j'ai essayé de comprendre mon trouble, j'ai fini par l'admettre, j'étais attirée par une fille. Gouine ? Pas gouine ? Pingouine en fait, j'étais un peu manchot.
Elle a mené son enquête, elle était très douée, Yohann a fini par lâcher le morceau. Il l'a quand même obligé à cracher sur le sol de ne jamais dévoiler à qui que ce soit l'existence du muret.
Elle a pensé tout de suite à la plage, elle m'a trouvée allongée sur le sable et endormie. Elle s'est lancée dans une mission impossible, me soulever dans ses bras sans me réveiller. J'ai failli lui décocher une droite. Heureusement, je l'ai tout de suite reconnue.
Nous nous sommes assises sur le sable, face à la mer aussi noire que l'horizon.
Elle m'a dit qu'elle aussi avait vécu tout ça, elle avait 19 ans, mais, pour moi c'était une adulte. Jeune mais mature. Une adulescente. Ce qui devait arriver arriva, nous nous sommes embrassées. J'ai appris, j'ai découvert, je me suis découverte.
Aujourd'hui, ma PC est mariée, avec une belle suédoise. Elles ont quatre enfants. Une de leurs jumelles s'appelle... Pouah, dans l'élan, j'ai failli vous donner mon prénom, pour de vrai !
En vrac , comme ça, j'ai commencé à papoter vers 2 ans, j'ai écrit mes premiers poèmes vers 8 ou 9 ans, vécu ma première nuit d'amour avec une jeune femme à 14 ans, fumé la première clope à 15 ans, passé mon bac à 17 ans, utilisé mon premier gode la même année, tout comme ma première cuite. Bref... tout tôt.
Tout dans l'excès aussi. Et ne croyez pas qu'on se débarrasse de l'excès avec autant de facilité, je suis encore à la recherche de la désintoxication.
Quand je bois, je bois. Quand je fume, je fume. Quand je refais le monde, je le retapisse du sol au plafond et après j'écris dessus, histoire d'assumer à fond. Quand je pleure, j'inonde. Quand je crie, je m'égosille. Quand je me plains, je fais pleurer dans les chaumières. Quand j'aime, j'en mourrais, tant j'aime. Quand je désire, je suis prête à tout et je ne recule devant rien.
Il parait que ça vient de mes origines latines, moi je dis qu'elles ont bon dos les origines. La belle excuse que voilà, celle qui consiste seulement à avouer qu'un jour on est né. La belle affaire.
Bref, à force de tout faire à pleine puissance et beaucoup trop vite, j'en viendrais presque à confondre vitesse et précipitation. Parce que, il faut bien l'avouer, vouloir aller plus vite que la minute nuit dangereusement aux secondes.
Oui, vous l'aurez compris et j'en confesse, ma précocité ressemble étrangement à de l'impatience, à de la boulimie d'existence. Parce que, quitte à ce que la vie ne dure qu'un temps, quitte à admettre de ne pas être éternelle, autant en faire trop que pas assez. Pourtant, je fais des efforts en essayant de préserver une petite procrastination délicate, mais rien n'y fait, je crame le temps. C'est mon côté Boris Vian, je préfère de loin vivre à fond peu de temps que mollement centenaire. J'en entends déjà me dire "et ta femme, t'y penses à ta femme Ducon ?". Ouais, j'y pense, c'est pour ça que je fais des efforts pour devenir vieille.
Mais, je vous envahie de ce laïus mal pensant et vous devez vous demander si, éventuellement, je pourrais avoir l'audace d'illustrer mon propos. J'y viens. J'y suis.
Zeste a eu la saugrenue idée de nous raconter "sa" première fois en plusieurs épisodes. Le truc qui vient, qui vient, qui vient, et non, qui ne vient pas, qui viendra peut être la prochaine fois. Je pense qu'elle attend le premier épisode de la saison 6 de The L Word pour nous cracher le morceau, histoire qu'on compare, qu'on rêve. Et là, je m'insurge, je monte au créneau, parce que si elle fait ce qu'elle veut de ses lecteurs chez L, enfin, je veux dire chez elles, je fais ce que je veux chez nous. Et toc. Euh, ne vous arrêtez pas au premier degré, c'est de l'humour, je suis ses teasers avec passion et j'aime beaucoup lire Zeste.
Après la FO (first one, pour ceux et celles qui ont eu l'audace de ne pas lire), voici la PC (première copine), histoire de respecter la mobilisation populaire.
J'ai rencontré ma PC à 14 ans, donc. Bon, j'en avais presque 15, étant donné que je suis née le 11 septembre et que ma route a croisé la sienne au début du mois de juillet.
Comme chaque année à cette période, j'étais en colonie de vacances. Cette année là, c'était ma dernière à Soulac sur mer, charmante bourgade non loin de Bordeaux, puisque dispensée par la ville pour les morveux de moins de 16 ans.
Je connaissais tout par coeur, des monos aux locaux. Je m'y rendais tous les étés depuis l'âge de 7 ans.
Cependant, j'avais bien vu cette année là, au lieu de rendez-vous où se trouvait le saint autocar, qu'une nouvelle animatrice avait intégré l'équipe. Elle remplaçait l'irremplaçable Marie-Noëlle, instit' de son état, qui provoquait de curieux beuglements hilares dans le car, qui des "Marie-Noëlle, c'est une pucelle !", qui des "Marie-Noëlle, roule moi une pelle". Ah, nous étions vraiment des poètes en herbe, mais bon, taillée très très courte l'herbe.
De pauvres crétins boutonneux qui avaient eu la géniale idée de se retrouver chaque été au même endroit, exhibant avec grâce un appareil dentaire à bagues ou une paire de lunettes en plastique très colorée. J'avais choisi l'option acné et lunettes rouges. Enfin, j'avais choisi, faut le dire vite.
N'empêche que, la remplaçante de Marie-Noëlle, on la trouvait tous super belle, que son sourire était plus doux qu'une pile de tee-shirt en coton et que sa voix n'était ni criarde, ni sourde quand elle s'est présentée. Alors, on avait beau être cons, on était sous le charme et on a fermé nos gueules. Elle a du se dire qu'une colo avec des ados du 93, finalement, c'était plutôt pépère. Elle a eu par la suite la preuve par trois que ça pouvait être très chiant et parfois violent. Tous les gosses n'étaient pas aussi peace que moi.
Les jours passent, entre activités ludiques, sportives, sollicitant l'éveil intellectuel d'une cinquantaine de demeurés à peine lettrés pour la plupart. Deux semaines pendant lesquelles, en silence, je savoure la présence parfois si proche de la jeune mono. De nombreuses heures à l'observer, à recevoir ses sourires, ses remarques flatteuses à propos de mes photographies (oui, on prenait des photos, on les développait nous mêmes, c'était une des activités qu'elle encadrait).
Et puis, un matin, c'est elle qui prend une photo de moi en tee-shirt gris et petit short rouge, coupe de garçon manqué, sourire en biais et regard de feu. Et là, elle m'a dit le truc qu'il ne fallait pas me dire, à moi, amoureuse transie réduite au silence : "ouah, quelle photo, j'ai bien cru que tu allais faire fondre l'objectif".
Mon coeur est brutalement sorti de ma poitrine, j'ai eu mal au bide et j'avais envie de brailler. Un ravissement de béatitude.
J'étais gonflée, j'ai tenté un rapprochement, toujours cette foutue impatience. Elle me fuyait, elle m'évitait, je ne comprenais plus rien. Peut-être, je ne lui plaisais pas tant que ça, peut-être mes quatre ans de moins qu'elle pesaient plus lourd qu'une enclume, j'étais un peu triste et déroutée par son attitude.
Et puis, il y avait Nicolas, ce jeune coq chargé d'hormones, au taquet et à fond sur moi. L'horreur. Je ne lui voulais aucun mal mais il ne me plaisait pas du tout. C'était un super partenaire de double au tennis de table, mais ça s'arrêtait là.
Il y a eu cette soirée dansante, on appelait ça une "boum" à l'époque. Coca et jus de fruits à volonté, Kim Wilde, Cindy Lauper, Mickael Jackson et Madonna à fond et bien évidemment, le slow qui va bien à la fin.
Et Nicolas, ne reculant devant rien qui m'invite à partager ces notes de musique langoureuses et baveuses. Que du bonheur.
Puis, il y eu ma fuite, de la salle d'abord, au pas de course, puis des portes qui claquent après mon passage, des baskets qui martèlent le sol dans mon dos, un virage bien négocié, le muret secret, plus bas que les autres, dans les troènes, qui permet de fuir en douce vers le bourg et la plage, le mini-mur par dessus lequel on fait le mur.
Je sanglotais, ça me bouffait le souffle, je n'arrivais plus à courir.
Ils ne m'avaient pas vue me glisser dans les troènes, ils ne connaissaient pas "notre" passage. Ils m'ont cherchée longtemps.
C'est les bras ballants et en apnée que j'ai foulé les premiers mètres de sable. Quand je suis passée derrière une dune, je me suis assise, j'ai retrouvé mon souffle, j'ai essayé de comprendre mon trouble, j'ai fini par l'admettre, j'étais attirée par une fille. Gouine ? Pas gouine ? Pingouine en fait, j'étais un peu manchot.
Elle a mené son enquête, elle était très douée, Yohann a fini par lâcher le morceau. Il l'a quand même obligé à cracher sur le sol de ne jamais dévoiler à qui que ce soit l'existence du muret.
Elle a pensé tout de suite à la plage, elle m'a trouvée allongée sur le sable et endormie. Elle s'est lancée dans une mission impossible, me soulever dans ses bras sans me réveiller. J'ai failli lui décocher une droite. Heureusement, je l'ai tout de suite reconnue.
Nous nous sommes assises sur le sable, face à la mer aussi noire que l'horizon.
Elle m'a dit qu'elle aussi avait vécu tout ça, elle avait 19 ans, mais, pour moi c'était une adulte. Jeune mais mature. Une adulescente. Ce qui devait arriver arriva, nous nous sommes embrassées. J'ai appris, j'ai découvert, je me suis découverte.
Aujourd'hui, ma PC est mariée, avec une belle suédoise. Elles ont quatre enfants. Une de leurs jumelles s'appelle... Pouah, dans l'élan, j'ai failli vous donner mon prénom, pour de vrai !
10 commentaires:
Eh ben, c'est la semaine des révélations ! Y a une fête particulière? un truc spécial? c'est bientôt la journée internationale de la FC (first copine, pas de jalouse) et ça réveille vos souvenirs à toutes ou quoi??? Les colos y a que ça de vrai, c'est pas nouveau !!
Et merci de ne pas nous avoir fait poireauter pour avoir l'histoire en entier : un peu de suspens oui, mais là c'est trop dur chez Zeste!
Bon, je suis jalouse, hein. Putain, à 14 ans... c'est dégueulasse! c'est injuste!!!! Tsss... et sinon, t'as des nouvelles de Nicolas? rhôô...
(C'est bon, c'est bon, sous la menace, j'ai fini par la raconter, ma first one, grrr...)
J'adore...MaB (putain, dis donc, j'ai failli révéler ton vrai prénom!).
Encore.
S'te plaît.
çà 'tremble' à l'intèrieur, ça fais monter le sourrir aux lèvres quand je te lis. C'est classe! Tu fais remonter à la surface des trucs que j'avais cru oubliés... merci!
Est-ce que tu la vois encore?
Madukid -->> je vais me permettre de répondre à la place de MaB... figure toi que depuis presque 4 ans que nous sommes ensemble, je n'ai pas eu l'occasion de la (les, puisque qu'elle est mariée avec 4 enfants) voir... il y a bien eu des trucs vaguement organisés, mais au dernier moment c'était annulé.
Bon... si la PC de MaB lit ceci : mais bordel, quand est-ce qu'on se voit, hein ? J'suis ptêtre plus jeune, mais j'ai aussi un cerveau. Et puis toutes les femmes sont différentes, et même si MaB est très amoureuse de moi, tu resteras sa first one (j'espère être sa LO, comme last one). Voilà, à bientôt ?
--> on va toutes finir plein de rouge à force de LO et FO'ter à tout bout de champs ! j'aime beaucoup ton concept LO cela dit. J'en suis à peu prêt au même point 10 ans après... ma PC/FO me 'manque' toujours, j'aimerais connaître sa famille et lui présenter la mienne. Je ne comprends rien au temps qui n'appaise pas les 'souffrances'
MaB -->Gouine ? Pas gouine ? Pingouine en fait, j'étais un peu manchot.
Excellent!!! Je la note celle-là...
Greenouille ==> arf, non rien de spécial à fêter... l'impatience m'oblige à ne pas infliger aux autres ce que je ne voudrais pas subir... donc tout d'un coup ! :-D
Zeste ==> Vaut-il mieux 14 petites années bien vite avalées ou 20 ans de patience délicate ? Sinon, aux dernières nouvelles Nicolas était marié. C'est copains d'avant qui me l'a dit ;-)
L'Emmerdeuse ==> Mais euuuh je vais rougir ! pfff
Madukid ==> J'ai encore de ses nouvelles de temps à autres. Malheureusement, nous ne nous voyons que très peu. Et tu me vois ravie si je peux provoquer quelques sourires !
Kanou ==> LO, j'adore. J'espère aussi.
Re-Madukid ==> C'est une jolie couleur le rouge, non ?
H ==> C'est venu tout seul...désolée :-)
Oui, mais, en témoigne le slogan de mon club de la plage des vacances, le club des pingouins, "les pingouins ne sont pas des MANCHOOOOOTS !"... bon ok, à l'époque où j'y allais, il était tenu par 2 nanas... lesbiennes. Je vous laisse imaginer les blagues scabreuses des parisiens-futurs-bobos en train d'entretenir leur mélanome pas loin.
Je suis soufflée, là. Une autre!
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