Oui... il y a des fois où on préfère garder pour soi ses états d'âmes, et du coup, on laisse un peu ses lecteurs de côté. That's life !
J'ai donc été extrêmement déçue de ne pas avoir à partir en Belgique avant la fin de l'année 2008. La faute à des ovaires particulièrement capricieux qui ont décidé de ne rien faire comme les autres, et donc de n'en faire qu'à leur tête. Et bien entendu, ça n'est pas avec les péripéties du premier trimestre que ça aurait pu s'arranger.
Bref.
Déjà que j'étais un peu fatiguée par cette fin d'automne, cette nouvelle ne m'a pas vraiment remis la pêche.
Je m'en remettrais. Il s'agit juste de patience.
Je n'arrive pas à me l'expliquer, et je m'efforce de ne pas trop y penser, mais ça n'est pas très loin de devenir une véritable obsession... comme une envie de passer à autre chose, parce que maintenant je me sens prête, dans ma tête, dans mon corps (enfin presque, hein...), dans ma vie... une si grande envie, que j'ai la gorge qui se sert lorsque j'entrevois une mère avec son enfant, ou une femme enceinte. Ça ne me le fait pas tout le temps, mais je sens que si je ne me contrôle pas, ça risque de me bouffer petit à petit.
Et dire que je ne comprenais pas ces femmes qui au bout de quelques essais ne pensaient plus qu'à ça, et pleuraient presque à la vue d'une femme enceinte ou à l'annonce d'une grossesse.
Voilà. Je suis dégoûtée.
Le point positif, c'est que je n'ai pas à me prendre la tête pour savoir si l'ovulation va tomber un samedi ou si je vais pouvoir partir pour les fêtes de Noël.
Du coup, le week-end dernier, je suis partie en Bretagne pour faire du hand-ball (j'te raconterai, c'était terrible... un week-end de tous les excès, sans MaB !).
Et je suis rentrée tellement crevée (encore plus qu'avant, en fait), que lundi matin je n'ai pas réussi à me lever... ni mardi.
Forcément, avec 9 de tension, 39 de fièvre, une sinusite douloureuse couplée à un début de rage de dent (oui, moi, quand je suis malade, je ne fais pas les choses à moitié...), ben j'me suis fait arrêter... toute la semaine.
Ouais. Le médecin m'a demandé si j'étais vraiment indispensable au collège... je lui ai répondu que personne n'est irremplaçable... il a signé l'arrêt de travail.
Quand au dentiste, après m'avoir trituré la pulpe d'une dent de sagesse pendant une demi-heure, il s'est résigné, avec quelques trémolos émouvants dans la voix (sans rire, j'ai vraiment cru qu'il allait verser sa petite larme), à la dévitaliser.
- Vous avez encore mal, là, même lorsque je ne touche plus ?
- Han han (oui, ben essayez de dire oui avec un tube d'aspiration et des cotons absorbants plein la bouche...)
- Je suis vraiment désolé, j'ai vraiment fait tout ce que j'ai pu pour la garder, la soigner... mais c'est trop tard, la pulpe est à vif... impossible de la garder comme ça...
- ...
- Rhalala... il serait resté un peu plus d'ivoire, on aurait pu faire quelque chose... même avec une minuscule couche... mais là... pffff...
- ...
Plusieurs injections d'anesthésiant plus tard, je ne sentais plus rien du tout, et la bouche grande ouverte, le dentiste a pu farfouiller au fond de ma dent pour récupérer des petits bouts de nerfs.
Une heure trente plus tard, je pouvais de nouveau boire à la paille mon ballon de blanc !
Bon. Sinon, j'ai enfin ouvert les courses miroir sur Mario Kart (pour les incultes, ce sont les mêmes courses, mais en miroir).
Et puis aussi, on a pu se faire des petits repas en amoureuses avec MaB pour fêter nos 4 ans d'amour fou. Bé oui, hein, faut bien profiter !
J'ai donc été extrêmement déçue de ne pas avoir à partir en Belgique avant la fin de l'année 2008. La faute à des ovaires particulièrement capricieux qui ont décidé de ne rien faire comme les autres, et donc de n'en faire qu'à leur tête. Et bien entendu, ça n'est pas avec les péripéties du premier trimestre que ça aurait pu s'arranger.
Bref.
Déjà que j'étais un peu fatiguée par cette fin d'automne, cette nouvelle ne m'a pas vraiment remis la pêche.
Je m'en remettrais. Il s'agit juste de patience.
Je n'arrive pas à me l'expliquer, et je m'efforce de ne pas trop y penser, mais ça n'est pas très loin de devenir une véritable obsession... comme une envie de passer à autre chose, parce que maintenant je me sens prête, dans ma tête, dans mon corps (enfin presque, hein...), dans ma vie... une si grande envie, que j'ai la gorge qui se sert lorsque j'entrevois une mère avec son enfant, ou une femme enceinte. Ça ne me le fait pas tout le temps, mais je sens que si je ne me contrôle pas, ça risque de me bouffer petit à petit.
Et dire que je ne comprenais pas ces femmes qui au bout de quelques essais ne pensaient plus qu'à ça, et pleuraient presque à la vue d'une femme enceinte ou à l'annonce d'une grossesse.
Voilà. Je suis dégoûtée.
Le point positif, c'est que je n'ai pas à me prendre la tête pour savoir si l'ovulation va tomber un samedi ou si je vais pouvoir partir pour les fêtes de Noël.
Du coup, le week-end dernier, je suis partie en Bretagne pour faire du hand-ball (j'te raconterai, c'était terrible... un week-end de tous les excès, sans MaB !).
Et je suis rentrée tellement crevée (encore plus qu'avant, en fait), que lundi matin je n'ai pas réussi à me lever... ni mardi.
Forcément, avec 9 de tension, 39 de fièvre, une sinusite douloureuse couplée à un début de rage de dent (oui, moi, quand je suis malade, je ne fais pas les choses à moitié...), ben j'me suis fait arrêter... toute la semaine.
Ouais. Le médecin m'a demandé si j'étais vraiment indispensable au collège... je lui ai répondu que personne n'est irremplaçable... il a signé l'arrêt de travail.
Quand au dentiste, après m'avoir trituré la pulpe d'une dent de sagesse pendant une demi-heure, il s'est résigné, avec quelques trémolos émouvants dans la voix (sans rire, j'ai vraiment cru qu'il allait verser sa petite larme), à la dévitaliser.
- Vous avez encore mal, là, même lorsque je ne touche plus ?
- Han han (oui, ben essayez de dire oui avec un tube d'aspiration et des cotons absorbants plein la bouche...)
- Je suis vraiment désolé, j'ai vraiment fait tout ce que j'ai pu pour la garder, la soigner... mais c'est trop tard, la pulpe est à vif... impossible de la garder comme ça...
- ...
- Rhalala... il serait resté un peu plus d'ivoire, on aurait pu faire quelque chose... même avec une minuscule couche... mais là... pffff...
- ...
Plusieurs injections d'anesthésiant plus tard, je ne sentais plus rien du tout, et la bouche grande ouverte, le dentiste a pu farfouiller au fond de ma dent pour récupérer des petits bouts de nerfs.
Une heure trente plus tard, je pouvais de nouveau boire à la paille mon ballon de blanc !
Bon. Sinon, j'ai enfin ouvert les courses miroir sur Mario Kart (pour les incultes, ce sont les mêmes courses, mais en miroir).
Et puis aussi, on a pu se faire des petits repas en amoureuses avec MaB pour fêter nos 4 ans d'amour fou. Bé oui, hein, faut bien profiter !
5 commentaires:
Fêtez bien vos 4 ans mesdames. Et pour la Belgique...je ne sais trop quoi dire, à part que cette boule qui te surprend, elle est presque inévitable. J'enrage quand on me dit "ça viendra" parce que ça semble si facile à dire quand c'est venu et si dur à croire quand ça ne vient pas.
Cactus --> je crois que le pire que j'ai entendu, c'est "mais pourquoi tu fais pas ça vite fait avec un garçon... ça serait tout de même plus simple, non ?". Le pire c'est que ça venait de quelqu'un qui n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un homophobe (enfin, un peu quand même, mais elle se soigne) : ma mère...
Ce qui me rassure parfois, c'est de me dire (outre que la connerie n'a souvent pas de limite, sans viser la remarque que t'a faite ta maman) que même avec un homme, je crois que j'aurais eu les mêmes soucis. OPK on est, OPK on serait même avec un homme. La seule différence, c'est qu'on aurait pu se faire aider au grand jour. C'est une maigre consolation certes, mais dans certaines périodes, tout est bon à prendre...
Ce que je comprends cette peur de l'obsession ... Il ne se passe pas une journée sans que l'y on pense, sans que l'on se demande quand viendra notre tour, sans que l'on imagine notre vie une fois un enfant parmi nous. C'est loin d'être facile à vivre, mais n'est-ce pas la preuve que notre projet est plus que mûri et réfléchi, et que nous n'accueillerons pas nos enfants suite à un coup de tête ou un accident ? En tout cas, cette perspective me console des déceptions et désillusions qui se mettent en travers de notre route.
Passez de bonnes fêtes de fin d'année, et préparez-vous à affronter l'année 200n'oeuf, qui sera l'année des bébés, ou ne sera pas ! ;)
Lullaby --> Merci ! Tout pareil !
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