Après une course contre la montre, matin de départ oblige, la voiture est enfin chargée et c'est avec quatre heures de retard que nous quittons enfin notre banlieue, ses barres d'immeubles, ses tours, sa mairie en briques rouges et sa nationale bruyante, pour 20 jours d'air pur, de verdure, de cidre et de vents marins. J'en vois qui bondissent sur leur siège (j'espère que vous avez retiré les roulettes, ou que si vous avez déjà atteint la cuisine, vous en profitez pour vous faire un café ou vous servir un rafraichissement...) en lisant cette première phrase. "Quoi ? QUAAAAATRE heures de retard ??? Mais comment est-ce possible ?". C'est assez simple en fait, il suffit de convier une star du rock (en l'occurrence, le petit frère de Kanou) l'avant-veille au soir, de l'inviter à dormir sur place et de jouer avec lui à Mario Kart et à Wii sports pendant toute la journée au lieu de préparer les bagages, faire une dernière lessive, changer la litière du chat, laver la vaisselle etc... Pour un retard confortable, je vous conseille aussi d'avoir un chat qui pique une crise en observant la cavalcade matinale et qui comprend qu'on va le planter là quand les bagages débarquent dans le couloir ! Petite pissouille de peur et de vengeance garantie, perte de temps supplémentaire assurée !
Quelques embouteillages et un péage plus tard, nous apprécions enfin la fluidité du trafic. Il est clair qu'en cas de journée estivale classée rouge par les pros du trafic routier, il est préférable de choisir une destination au nord-ouest de l'hexagone plutôt que de se précipiter vers le grand sud comme bon nombre de parisiens qui préfèrent miser sur la garantie climatique, histoire de larver sur les plages ensoleillées, engorgées comme une rame de métro à l'heure de pointe.
La nuit tombe et nous rejoignons, enfin, les coéquipières de Kanou qui nous attendent depuis un moment dans un pub en face de la gare. Les vacances commencent par quelques éclats de rire, une bière fraîche, mais il faut se résigner à aller se coucher, car demain, c'est parti pour deux jours de sport (d'alcool, de galettes saucisses et de cigarettes qui font rire) avec les Sandkukaï !
Le coup d'envoi est donné, vacances, j'oublie tout !
Ah, que j'aime la Bretagne ! Qu'il est bon de se promener dans les sous-bois, sur les sentiers des douaniers en caressant la côte maritime des yeux, de se perdre dans quelques ruelles au milieu de vieilles maisons qui ont su résister à la rudesse du vent et de la pluie, sur ses grandes plages où se dressent fièrement quelques rochers à berniques. Qu'il est plaisant de respirer un air sain, de siroter un verre de Chouchene bien frais à l'ombre du mimosa du jardin, de déguster galettes et crêpes dans le cadre d'une ferme auberge au décor cossu et rustique.
Et même si le soleil se fait un peu timide, que le crachin, la brume et la grisaille font partie du quotidien de ce bras de terre cerné par les vagues, jamais je ne regrette de m'y trouver. Le climat est à l'image de ces paysages. Il mystifie les châteaux, les moulins et les chapelles perdues en rase campagne qui semblent tout droit sortis de quelques contes et légendes celtes. La collection printemps-été locale est faite de cirés jaunes, de bottes en plastique, de vareuses et de pulls en laine bleus marine ou à rayures. Qu'importe si les shorts et les débardeurs n'ont quitté que très peu la valise !
Tout aurait été parfait si ma belle mère n'avait pas endossé le rôle de glue cyclothymique...
Si un jour, vous passez par là, je vous conseille trois incontournables : faites un tour dans la jolie ferme du Char à bancs et régalez vous de quelques galettes et crêpes ou d'une bonne potée cuite au feu de bois, empruntez les sentiers des douaniers qui longent la côte et découvrez les beautés d'un paysage maritime fait d'iles et de falaises creusées par le soleil, le sel, la pluie et le vent et surtout... surtout... perdez vous le plus souvent possible, vous trouvez toujours ici ou là, un petit coin de paradis.
Et oui, la Bretagne, ça vous gagne !
Je ne suis pas revenue les mains vides... Ronaldo et Messi ont fait le trajet du retour avec moi. Mais, c'est une autre histoire et nous vous les présenterons plus tard !
Je suis certaine que, vous aussi, vous avez une région ou un pays préféré. Allez ! Dîtes m'en plus, faites-moi rêver !
Quelques embouteillages et un péage plus tard, nous apprécions enfin la fluidité du trafic. Il est clair qu'en cas de journée estivale classée rouge par les pros du trafic routier, il est préférable de choisir une destination au nord-ouest de l'hexagone plutôt que de se précipiter vers le grand sud comme bon nombre de parisiens qui préfèrent miser sur la garantie climatique, histoire de larver sur les plages ensoleillées, engorgées comme une rame de métro à l'heure de pointe.
La nuit tombe et nous rejoignons, enfin, les coéquipières de Kanou qui nous attendent depuis un moment dans un pub en face de la gare. Les vacances commencent par quelques éclats de rire, une bière fraîche, mais il faut se résigner à aller se coucher, car demain, c'est parti pour deux jours de sport (d'alcool, de galettes saucisses et de cigarettes qui font rire) avec les Sandkukaï !
Le coup d'envoi est donné, vacances, j'oublie tout !
Ah, que j'aime la Bretagne ! Qu'il est bon de se promener dans les sous-bois, sur les sentiers des douaniers en caressant la côte maritime des yeux, de se perdre dans quelques ruelles au milieu de vieilles maisons qui ont su résister à la rudesse du vent et de la pluie, sur ses grandes plages où se dressent fièrement quelques rochers à berniques. Qu'il est plaisant de respirer un air sain, de siroter un verre de Chouchene bien frais à l'ombre du mimosa du jardin, de déguster galettes et crêpes dans le cadre d'une ferme auberge au décor cossu et rustique.
Et même si le soleil se fait un peu timide, que le crachin, la brume et la grisaille font partie du quotidien de ce bras de terre cerné par les vagues, jamais je ne regrette de m'y trouver. Le climat est à l'image de ces paysages. Il mystifie les châteaux, les moulins et les chapelles perdues en rase campagne qui semblent tout droit sortis de quelques contes et légendes celtes. La collection printemps-été locale est faite de cirés jaunes, de bottes en plastique, de vareuses et de pulls en laine bleus marine ou à rayures. Qu'importe si les shorts et les débardeurs n'ont quitté que très peu la valise !
Tout aurait été parfait si ma belle mère n'avait pas endossé le rôle de glue cyclothymique...
Si un jour, vous passez par là, je vous conseille trois incontournables : faites un tour dans la jolie ferme du Char à bancs et régalez vous de quelques galettes et crêpes ou d'une bonne potée cuite au feu de bois, empruntez les sentiers des douaniers qui longent la côte et découvrez les beautés d'un paysage maritime fait d'iles et de falaises creusées par le soleil, le sel, la pluie et le vent et surtout... surtout... perdez vous le plus souvent possible, vous trouvez toujours ici ou là, un petit coin de paradis.
Et oui, la Bretagne, ça vous gagne !
Je ne suis pas revenue les mains vides... Ronaldo et Messi ont fait le trajet du retour avec moi. Mais, c'est une autre histoire et nous vous les présenterons plus tard !
Je suis certaine que, vous aussi, vous avez une région ou un pays préféré. Allez ! Dîtes m'en plus, faites-moi rêver !
2 commentaires:
Hé, les résultats du sandball ils sont où ? :D
Moi c'est la Franchge-Comté qui me fait rêver (en fait, toutes les régions où il y a un minimum de montagnes..mais je garde le suspens pour mon prochain post..sur l'Ariège ;))
Le sandball... pas de blessure, c'est déjà ça ! Nous avons tenté, en vain, d'obtenir le trophée du moins de but marqué... mais nous avons gagné des matchs ! ;-)
Et en Bretagne, il y a aussi des montagnes... mouhahaha !
(cela dit, moi qui suis née dans le Dauphiné, les montagnes des Hautes-Alpes et de Haute Provence me manquent aussi cruellement).
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