La semaine dernière, avec les collègues représentants syndicaux, nous avions décidé de boycotter la CCP des personnels de surveillance et d'encadrement des élèves pour protester contre le foutage de gueule du rectorat à l'égard de notre catégorie de personnels.
S'en est suivi un fameux communiqué à la presse.
Puis une intervention en Comité Technique Paritaire Académique (comité compétent pour les questions intéressant l'organisation des services administratifs et des établissements d'enseignement et de formation des premier et second degrés) spécial "moyens des Vies Scolaires" quelques jours plus tard par les représentants syndicaux dénonçant le clientélisme des chefs d'établissements dans le recrutement de ces personnels et la précarisation de plus en plus forte assumée par l'Académie.
Le Recteur a moyennement apprécié l'attaque, surtout sur le "clientélisme". Devant les représentants syndicaux, il a soutenu son Directeur Régional des Ressources Humaines.
Mais en interne, ça a du chauffer dans les bermudas...
Deux jours après, une nouvelle CCP était convoquée.
Avec la DRRH-adjointe comme présidente de séance.
Je crois que nous aurions pu l'embrasser après cette longue... très longue commission, de presque 4h.
Alors que nous nous attendions à une guerre ouverte avec le DRRH, d'habitude odieux, l'ambiance était détendue, propice au dialogue et à l'échange.
Nous avons réussi à faire éviter le licenciement pour faute grave à 2 assistants d'éducation sur 3 (parfois, il est difficile de défendre l'indéfendable, surtout lorsque l'AED torpille chaque argument avancé en sa faveur...), en proposant d'autres sanctions à l'administration et aux chefs d'établissement.
Nous avons cru rêver de voir ce changement d'attitude.
Et puis, sur la fin de la commission, le DRRH est venu nous rendre une petite visite de courtoisie.
Tout penaud qu'il était, il voulait répondre à notre communiqué de presse.
Le Recteur avait décidé d'accéder à une partie de nos revendications : fin des contrats de 6 mois proposés en début d'année scolaire, application pleine et entière des circulaires (crédits d'heures pour formation et autorisations d'absence sans récupération pour examens et concours notamment), régularisation des situations liées au non-respect de l'ancienneté, rédaction d'un vademecum sur les droits et devoirs des assistants d'éducation à la destination des représentants et des chefs d'établissement.
En gros, la plupart des points que nous réclamions depuis un an que la CCP existe.
Tout cela sera acté d'ici la fin du mois de juin, engagement du Recteur lui-même.
Nous jubilions.
D'autant plus que dorénavant, ce n'est plus cegros con malotru qui présidera les séances, mais son adjointe.
Le 8 juin, prochaine commission.
La DRRH-adjointe apporte des chocolats !
S'en est suivi un fameux communiqué à la presse.
Puis une intervention en Comité Technique Paritaire Académique (comité compétent pour les questions intéressant l'organisation des services administratifs et des établissements d'enseignement et de formation des premier et second degrés) spécial "moyens des Vies Scolaires" quelques jours plus tard par les représentants syndicaux dénonçant le clientélisme des chefs d'établissements dans le recrutement de ces personnels et la précarisation de plus en plus forte assumée par l'Académie.
Le Recteur a moyennement apprécié l'attaque, surtout sur le "clientélisme". Devant les représentants syndicaux, il a soutenu son Directeur Régional des Ressources Humaines.
Mais en interne, ça a du chauffer dans les bermudas...
Deux jours après, une nouvelle CCP était convoquée.
Avec la DRRH-adjointe comme présidente de séance.
Je crois que nous aurions pu l'embrasser après cette longue... très longue commission, de presque 4h.
Alors que nous nous attendions à une guerre ouverte avec le DRRH, d'habitude odieux, l'ambiance était détendue, propice au dialogue et à l'échange.
Nous avons réussi à faire éviter le licenciement pour faute grave à 2 assistants d'éducation sur 3 (parfois, il est difficile de défendre l'indéfendable, surtout lorsque l'AED torpille chaque argument avancé en sa faveur...), en proposant d'autres sanctions à l'administration et aux chefs d'établissement.
Nous avons cru rêver de voir ce changement d'attitude.
Et puis, sur la fin de la commission, le DRRH est venu nous rendre une petite visite de courtoisie.
Tout penaud qu'il était, il voulait répondre à notre communiqué de presse.
Le Recteur avait décidé d'accéder à une partie de nos revendications : fin des contrats de 6 mois proposés en début d'année scolaire, application pleine et entière des circulaires (crédits d'heures pour formation et autorisations d'absence sans récupération pour examens et concours notamment), régularisation des situations liées au non-respect de l'ancienneté, rédaction d'un vademecum sur les droits et devoirs des assistants d'éducation à la destination des représentants et des chefs d'établissement.
En gros, la plupart des points que nous réclamions depuis un an que la CCP existe.
Tout cela sera acté d'ici la fin du mois de juin, engagement du Recteur lui-même.
Nous jubilions.
D'autant plus que dorénavant, ce n'est plus ce
Le 8 juin, prochaine commission.
La DRRH-adjointe apporte des chocolats !
1 commentaire:
Hasta la victoria siempre !
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