Je vous raconterai la fin de mes aventures maritimes une prochaine fois, promis ! Mais là, ce n'est pas ce dont j'ai envie de vous entretenir.
Si vous avez lu le titre, (si ce n'est pas fait, faites le, sinon vous risquez d'être très vite largués...) et si vous avez cédé à la tentation, au moins une fois dans votre vie, de regarder un bon film à l'eau de rose qui a le curieux pouvoir magique de faire poindre un sourire idiot sur vos ravissants minois, vous aurez compris que je suis fin prête à vous parler d'amour.
Alors si le sentimentalisme vous donne la gerbe et que vous n'avez pas envie de vous fader mes niaiseries de midinettes, vous pouvez aller ailleurs (suivez les liens, c'est un bon début et laissez vous guider de liens en liens, vous passerez un bon moment...).
Ma femme me manque. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'elle part seule quelques jours. Je devrais savoir qu'elle est toujours revenue et donc attendre patiemment qu'elle rebrousse chemin. Je sais qu'elle en a besoin. Qu'elle est bien auprès des siens. Mais rien n'y fait, j'ai beau me raisonner, elle me manque.
Elle ne me manque pas seulement parce qu'après le boulot, je n'ai pas ma petite dose de Kanou pour relâcher toute la pression en douceur, ni parce que je m'endors le soir dans un grand lit vide et froid, son tee-shirt en boule sous le nez (j'ai attendu 37 ans pour avoir un doudou, mais maintenant que j'en ai un, ou plutôt une, j'arrive plus à faire sans). Elle ne me manque pas seulement parce qu'elle n'est pas là pour m'engueuler parce que je n'ai pas enlevé mes chaussures ou parce que je tente de feinter et de fumer un cigarillo dans le salon, ou parce que je suis privée de ce regard qui me rassure et m'emplit de courage. Non, elle ne me manque pas juste parce qu'elle n'est pas là, devant moiou derrière, c'est selon.
Elle me manque partout dans moi. Comme si tout mon corps se remplissait en son absence de milliers de boules vides d'elle. Dans mon ventre, dans mon coeur, dans ma tête, dans mes jambes, dans mes bras, dans mes yeux.
Je vous ai surement déjà dit des dixaines de fois que je l'aime de tout mon coeur, de toute mon âme. Je vous ai probablement déjà dit aussi plusieurs fois que c'est la femme de ma vie. Oui ? Et bien j'assume et je me répète.
Parfois, j'aime arrêter le temps et stopper toute activité. M'envoler très haut pour nous regarder vivre, comme si je pouvais voir bien plus de choses qu'en étant actrice. Et ce que je vois me plait. Je ne pensais pas avoir la chance un jour de vivre vraiment une vie qui me plait. Bien sur, ce n'est pas toujours un havre de paix et de douceurs et ça grimpe parfois bien haut dans les tours. Bien sur, nous ne pouvons décemment pas n'évoluer que dans notre petit cocon de bonheur, sans même prêter attention à ce qui se passe autour et sans en être affectées. Mais, il n'empêche, j'ai quand même une sacrée veine de pouvoir vivre une vie qui me plait quand je la regarde.
J'aime quand nous nous mangeons du regard, quand elle me fait rire, quand nous nous touchons. Chaque partie de sa peau m'irradie de plaisir, comme si nos corps n'existaient que pour se frôler. Des milliers de petits contacts anodins que je relève pourtant un à un.
Je porte des lunettes, je fume et donc le goût et l'odorat ne sont pas vraiment au top, je suis malentendante (pas sourde profonde, mais malentendante) - petite apparté à ce sujet, être malentendante peut être très frustrant en société, car il faut toujours se placer là où on peut avoir la meilleure lecture labiale possible. Cette été par exemple, je n'ai pas respecté cette règle élémentaire pendant la petite soirée en compagnie des membres de l'Ane Ô, je n'ai pas été assez rapide pour m'assoir, du coup, c'est Zeste et L qui ont eut la meilleure place... Heureusement, j'ai quand même réussi à suivre quelques conversations. Je n'ai jamais su réellement avouer ce handicap, en général les gens le découvrent avec le temps. Mais bon, ce n'est pas le sujet, je digresse sévèrement, je vous en parlerai une autre fois. - mais je vis très bien même si la marchandise a subi de nombreuses malfaçons.
Cependant, un de mes sens, comme c'est souvent le cas quand un autre est défaillant, est très largement décuplé. Le toucher. Lorsque je touche quelque chose, ce que je ressens dans mes bras, dans mon corps tout entier est largement plus fort que la normale. Alors quand la matière est agréable, mon plaisir n'en est que plus grand. Il y a de nombreuses choses que j'aime carresser et qui me font un effet terrible. La terre, l'herbe, les arbres, l'eau (qu'elle soit chaude ou froide), la laine, les pétales de roses, le satin, la soie, le coton, le papier (surtout les feuilles Clairefontaine), le sable chaud, le cuir, les oeufs de poule, la pierre. Ce que je cache avec habileté, histoire de ne pas passer pour une détraquée perverse qui caresse presque tout ce qu'elle a à portée de main... Chaque millimètre de sa peau que je carresse me renvoie cette carresse et elle est infiniment plus douce, plus irradiante, plus envoutante encore.
Je compte le temps. Plus que quatre nuits et cinq jours sans elle.
Elle rentre lundi. Vous l'excuserez de ne pas poster le soir même, ses chers fidèles lecteurs, parce qu'entre nous, je ne crois pas que je lui en laisserai le temps.
Si vous avez lu le titre, (si ce n'est pas fait, faites le, sinon vous risquez d'être très vite largués...) et si vous avez cédé à la tentation, au moins une fois dans votre vie, de regarder un bon film à l'eau de rose qui a le curieux pouvoir magique de faire poindre un sourire idiot sur vos ravissants minois, vous aurez compris que je suis fin prête à vous parler d'amour.
Alors si le sentimentalisme vous donne la gerbe et que vous n'avez pas envie de vous fader mes niaiseries de midinettes, vous pouvez aller ailleurs (suivez les liens, c'est un bon début et laissez vous guider de liens en liens, vous passerez un bon moment...).
Ma femme me manque. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'elle part seule quelques jours. Je devrais savoir qu'elle est toujours revenue et donc attendre patiemment qu'elle rebrousse chemin. Je sais qu'elle en a besoin. Qu'elle est bien auprès des siens. Mais rien n'y fait, j'ai beau me raisonner, elle me manque.
Elle ne me manque pas seulement parce qu'après le boulot, je n'ai pas ma petite dose de Kanou pour relâcher toute la pression en douceur, ni parce que je m'endors le soir dans un grand lit vide et froid, son tee-shirt en boule sous le nez (j'ai attendu 37 ans pour avoir un doudou, mais maintenant que j'en ai un, ou plutôt une, j'arrive plus à faire sans). Elle ne me manque pas seulement parce qu'elle n'est pas là pour m'engueuler parce que je n'ai pas enlevé mes chaussures ou parce que je tente de feinter et de fumer un cigarillo dans le salon, ou parce que je suis privée de ce regard qui me rassure et m'emplit de courage. Non, elle ne me manque pas juste parce qu'elle n'est pas là, devant moi
Elle me manque partout dans moi. Comme si tout mon corps se remplissait en son absence de milliers de boules vides d'elle. Dans mon ventre, dans mon coeur, dans ma tête, dans mes jambes, dans mes bras, dans mes yeux.
Je vous ai surement déjà dit des dixaines de fois que je l'aime de tout mon coeur, de toute mon âme. Je vous ai probablement déjà dit aussi plusieurs fois que c'est la femme de ma vie. Oui ? Et bien j'assume et je me répète.
Parfois, j'aime arrêter le temps et stopper toute activité. M'envoler très haut pour nous regarder vivre, comme si je pouvais voir bien plus de choses qu'en étant actrice. Et ce que je vois me plait. Je ne pensais pas avoir la chance un jour de vivre vraiment une vie qui me plait. Bien sur, ce n'est pas toujours un havre de paix et de douceurs et ça grimpe parfois bien haut dans les tours. Bien sur, nous ne pouvons décemment pas n'évoluer que dans notre petit cocon de bonheur, sans même prêter attention à ce qui se passe autour et sans en être affectées. Mais, il n'empêche, j'ai quand même une sacrée veine de pouvoir vivre une vie qui me plait quand je la regarde.
J'aime quand nous nous mangeons du regard, quand elle me fait rire, quand nous nous touchons. Chaque partie de sa peau m'irradie de plaisir, comme si nos corps n'existaient que pour se frôler. Des milliers de petits contacts anodins que je relève pourtant un à un.
Je porte des lunettes, je fume et donc le goût et l'odorat ne sont pas vraiment au top, je suis malentendante (pas sourde profonde, mais malentendante) - petite apparté à ce sujet, être malentendante peut être très frustrant en société, car il faut toujours se placer là où on peut avoir la meilleure lecture labiale possible. Cette été par exemple, je n'ai pas respecté cette règle élémentaire pendant la petite soirée en compagnie des membres de l'Ane Ô, je n'ai pas été assez rapide pour m'assoir, du coup, c'est Zeste et L qui ont eut la meilleure place... Heureusement, j'ai quand même réussi à suivre quelques conversations. Je n'ai jamais su réellement avouer ce handicap, en général les gens le découvrent avec le temps. Mais bon, ce n'est pas le sujet, je digresse sévèrement, je vous en parlerai une autre fois. - mais je vis très bien même si la marchandise a subi de nombreuses malfaçons.
Cependant, un de mes sens, comme c'est souvent le cas quand un autre est défaillant, est très largement décuplé. Le toucher. Lorsque je touche quelque chose, ce que je ressens dans mes bras, dans mon corps tout entier est largement plus fort que la normale. Alors quand la matière est agréable, mon plaisir n'en est que plus grand. Il y a de nombreuses choses que j'aime carresser et qui me font un effet terrible. La terre, l'herbe, les arbres, l'eau (qu'elle soit chaude ou froide), la laine, les pétales de roses, le satin, la soie, le coton, le papier (surtout les feuilles Clairefontaine), le sable chaud, le cuir, les oeufs de poule, la pierre. Ce que je cache avec habileté, histoire de ne pas passer pour une détraquée perverse qui caresse presque tout ce qu'elle a à portée de main... Chaque millimètre de sa peau que je carresse me renvoie cette carresse et elle est infiniment plus douce, plus irradiante, plus envoutante encore.
Je compte le temps. Plus que quatre nuits et cinq jours sans elle.
Elle rentre lundi. Vous l'excuserez de ne pas poster le soir même, ses chers fidèles lecteurs, parce qu'entre nous, je ne crois pas que je lui en laisserai le temps.
6 commentaires:
Après la journée de merde que je viens de passer ton post est un vrai rayon de soleil. C'est touchant, vrai (bon, ok, un peu dégoulinant, mais à cette heure-là, moi ça me va!)et vu mon état de nerfs, j'étais à deux doigts de lâcher une larmichette.
Allez, patience, plus que quelques jours (oui, je sais, c'est facile à dire^^).
Ah, et puisque je te tiens (façon de parler hein !)je tenais à confirmer les dires de ta chérie quant aux vestiaires du Hand : (après vérification) on n'mate pas sous les douches! ^^
Au plaisir de te lire ici..
Hum...J'ai la tronche du chat potté de Shrek maintenant devant mon ordi c'est malin!
Pfiou, allez je vais aller me coucher avec un regain d'espoir pour l'existence de bulles amoureuses comme la votre et une sorte de sourire niais par la même occasion. Merci pour les jolis mots.
ben alors, ça, ça, ça, c'est du post d'amoûûûûûr!!! Comment pouvait-on croire qu'on allait te faire aller mieux juste avec deux parties de mario kart?!!(et en plus, on t'a juste laissé gagner la seconde!) Bon, allez, elle va bientôt revenir, tu n'as jamais été aussi proche du moment où tu allais la revoir (fou, hein?).
La prochaine fois, promis, je te laisse ma place, si future réunion de communauté il y a!!! (rhô, ben je suis désolée...)(en même temps, je suis moi-même pas terrible, niveau auditif,... on fait chacune un bilan et on avise de qui aura la bonne place?).
Biz!
Ah ben mince, il fallait nous le dire pour la réunion de cet été... ça ne s'est pas du tout ressenti en tout cas. M'enfin tout le monde saura maintenant que Zeste et L prennent les meilleurs places...
Ceci est une des raisons pour lesquelles je me tiens à distance "respectable" de MaB... parce que quand elle aime, elle te prend dans ses bras pour te serrer très (très) fort . C'est son moyen de communiquer à elle, mais pour peu que tu sois franchement réfractaire au contact tactile comme moi... ça peut poser problème... et du coup tu te prends des réflexions du style "H, je te sens tendue, là. Si, si... N'aies pa peur, je vais pas te manger..."
;-)
Au prochain pique-nique, soit on te trouve une place d'honneur, soit on te paye un sonotone.
Et puis ne râle pas, on est mardi, ta femme est rentrée.
Comment ça, me casser la gueule?
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