Depuis la rentrée des vacances d'hiver, je suis devenue la tête à abattre l'objet de toutes les convoitises au collège : dès qu'il y a une sortie, les profs se battent presque pour "m'avoir" avec eux, ils font pression sur les CPEs, certains allant même jusqu'au chantage "si Kanou ne vient pas avec nous, je refuse d'accompagner cette classe", ils me "réservent" sur mon emploi du temps affiché en salle des profs (oui... comme pour la salle info... à la seule différence qu'ils m'en parlent avant !).
Ouais, ouais, c'est sans doute la rançon de la gloire ! Ou alors, c'est parce que je suis presque une des leur... un bon présage ?
Et que j't'embarque au Forum des Métiers toute une matinée que nous avons occupée à engloutir des montagnes de viennoiseries et des litres de café pendant que les élèves butinaient des infos pour leur avenir professionnel de stand en stand tels des abeilles.
Trois adultes pour 25 troisièmes déchaînés.
Nourissant.
Et que j'te ballade à travers la ville sur des chemins champêtres (j'irais même jusqu'à dire bucoliques en cette après-midi ensoleillée de Printemps...) avec des troisièmes pour rejoindre les Portes Ouvertes du Lycée Polyvalent du coin. Ce ne fut pas tâche facile : le trajet était initialement prévu en transports en commun... 45 min en bus avec un changement. Sauf qu'à pied, même si ça grimpe pas mal, ça ne dure que 20-25 min.
N'écoutant que mon courage, j'ai donc proposé aux autres enseignants une petite marche à pied.
Adhésion massive des profs.
Détestation en force des ados.
Au retour, certains élèves sont allés quasi jusqu'au caprice pour redescendre en bus... la CPE a cédé vu l'heure tardive... nous sommes redescendus en formation réduite.
Petits branleurs.
Mais je dois dire que le must du must, ça reste les sorties avec les sixièmes.
J'ai eu droit aux sorties au Louvre, sur 3 matinées. Thématique transversale : les Métamorphoses d'Ovide.
Trois adultes pour 24 élèves.
Tranquille.
Et puis surtout cette initiative de La Principale qui m'a mise d'office sur le coup pour une série de sorties avec la classe à horaires aménagées musique et danse (CHAM-CHAD). Il se trouve qu'une semaine de la danse est organisée par la commune, du coup les élèves sont conviés à tout un tas d'événements : spectacle dansé sur l'histoire du Hip-Hop, master-classe de hip-hop, conférence-spectacle sur Merce Cunningham ...
Deux adultes pour 22 élèves dont une dizaine déjà habituée à ce genre d'ambiance feutrée des écoles artistiques (je le sais, je les emmène chaque semaine du collège à leurs cours du mardi après-midi).
Pépère.
Mais il faut que tu comprennes.
Le sixième est encore un être pur, dénué de tout esprit malsain (ou en tout cas suffisamment peu pour encore être cadré par un froncement de sourcil ou de gros yeux).
Il ne souhaite pas encore s'enfuir délibérément du groupe pour échapper à la vigilance d'un adulte et faire les pires conneries.
Il ne passe pas encore son temps à insulter son prochain ni à se mettre des coups de latte à n'importe quelle occasion.
Le sixième, c'est en fait un grand CM2 (ça me conforte dans mon choix d'enseigner en école primaire), et c'est quasiment prêt à te donner la main lorsqu'on traverse la rue.
Et les sixièmes qui ne sont pas comme ça, ils ne viennent pas au Louvre.
Oui, je sais, c'est dégueulasse. Mais il faut voir les zozos. Je n'ose imaginer lorsqu'ils seront en quatrième-troisième, au plein cœur de leur puberté... En toute objectivité, ils sont difficilement gérables, et pourtant, les petits durs ne me font pas peur !
Même si là, depuis quelques jours, les petits durs, et les grands aussi, ont découvert un nouveau petit jeu extrêmement perturbateur pour tout le collège : sauras-tu trouver lequel ?
T'as vu MaB, j'ai mis une question ouverte !!!
Ouais, ouais, c'est sans doute la rançon de la gloire ! Ou alors, c'est parce que je suis presque une des leur... un bon présage ?
Et que j't'embarque au Forum des Métiers toute une matinée que nous avons occupée à engloutir des montagnes de viennoiseries et des litres de café pendant que les élèves butinaient des infos pour leur avenir professionnel de stand en stand tels des abeilles.
Trois adultes pour 25 troisièmes déchaînés.
Nourissant.
Et que j'te ballade à travers la ville sur des chemins champêtres (j'irais même jusqu'à dire bucoliques en cette après-midi ensoleillée de Printemps...) avec des troisièmes pour rejoindre les Portes Ouvertes du Lycée Polyvalent du coin. Ce ne fut pas tâche facile : le trajet était initialement prévu en transports en commun... 45 min en bus avec un changement. Sauf qu'à pied, même si ça grimpe pas mal, ça ne dure que 20-25 min.
N'écoutant que mon courage, j'ai donc proposé aux autres enseignants une petite marche à pied.
Adhésion massive des profs.
Détestation en force des ados.
Au retour, certains élèves sont allés quasi jusqu'au caprice pour redescendre en bus... la CPE a cédé vu l'heure tardive... nous sommes redescendus en formation réduite.
Petits branleurs.
Mais je dois dire que le must du must, ça reste les sorties avec les sixièmes.
J'ai eu droit aux sorties au Louvre, sur 3 matinées. Thématique transversale : les Métamorphoses d'Ovide.
Trois adultes pour 24 élèves.
Tranquille.
Et puis surtout cette initiative de La Principale qui m'a mise d'office sur le coup pour une série de sorties avec la classe à horaires aménagées musique et danse (CHAM-CHAD). Il se trouve qu'une semaine de la danse est organisée par la commune, du coup les élèves sont conviés à tout un tas d'événements : spectacle dansé sur l'histoire du Hip-Hop, master-classe de hip-hop, conférence-spectacle sur Merce Cunningham ...
Deux adultes pour 22 élèves dont une dizaine déjà habituée à ce genre d'ambiance feutrée des écoles artistiques (je le sais, je les emmène chaque semaine du collège à leurs cours du mardi après-midi).
Pépère.
Mais il faut que tu comprennes.
Le sixième est encore un être pur, dénué de tout esprit malsain (ou en tout cas suffisamment peu pour encore être cadré par un froncement de sourcil ou de gros yeux).
Il ne souhaite pas encore s'enfuir délibérément du groupe pour échapper à la vigilance d'un adulte et faire les pires conneries.
Il ne passe pas encore son temps à insulter son prochain ni à se mettre des coups de latte à n'importe quelle occasion.
Le sixième, c'est en fait un grand CM2 (ça me conforte dans mon choix d'enseigner en école primaire), et c'est quasiment prêt à te donner la main lorsqu'on traverse la rue.
Et les sixièmes qui ne sont pas comme ça, ils ne viennent pas au Louvre.
Oui, je sais, c'est dégueulasse. Mais il faut voir les zozos. Je n'ose imaginer lorsqu'ils seront en quatrième-troisième, au plein cœur de leur puberté... En toute objectivité, ils sont difficilement gérables, et pourtant, les petits durs ne me font pas peur !
Même si là, depuis quelques jours, les petits durs, et les grands aussi, ont découvert un nouveau petit jeu extrêmement perturbateur pour tout le collège : sauras-tu trouver lequel ?
T'as vu MaB, j'ai mis une question ouverte !!!