Tout le monde en parle ici ou là, depuis quelque temps on se dit qu'elles vont arriver mais que ça va être dur, et puis, comme ça, sans qu'on ait le temps de dire ouf, elles sont enfin là : les vacances, bien méritées après cette année chargée en émotions, entre recherche de la vie et gestion du deuil.
Alors bon, je ne suis pas vraiment en vacances, vu que je suis de permanence administrative au collège jusqu'à la semaine prochaine. Mais j'ai passé mardi matin mes derniers oraux de concours, et je n'ai pas l'impression de m'être complètement vautrée : je suis tombée sur le thème de l'enseignement scientifique à l'école, avec un des deux textes de Gaston Bachelard... Si le peu de philo que j'ai fait en hypokhâgne il y a 10 ans m'a permis de faire des commentaires pas trop dégueux, je me suis surtout servi de ce que j'ai appris cette année pour les écrits de sciences. Bon, en même temps, je dois dire que j'ai carrément été soulagée en lisant le sujet... j'avais trop peur de tomber sur un thème trop galère-casse gueule (au sujet duquel je n'ai lu que le sommaire du bouquin qu'on m'a gentiment prêté il y a deux mois). J'ai surtout bossé la littérature jeunesse, lundi (juste les finitions, ça fait un mois que je prépare cet exposé... je suis une p'tite conne, mais pas inconsciente non plus !). J'étais carrément flippée, et je suis définitivement plus à l'aise lorsque je me détache du "par cœur".
Donc, ça, c'est fait : devoir accompli, re-belotte.
Maintenant, il faut attendre vendredi soir.
Mais c'est l'esprit léger (quoique un peu dans le pâté, étant données les quantités d'alcool ingérées lors de la fête du collège mardi soir... mais j'y reviendrai plus tard) que je suis allée travailler. D'autant plus léger que ces quatre derniers jours se font sans élèves... après les deux journées banalisées de la semaine dernière (puis le brevet), ce sont des journées pédagogiques cette semaine, avec des thèmes de travail autour du bilan pédagogique et disciplinaire de l'année, et de la préparation de la prochaine rentrée.
Ça, c'est en théorie.
En pratique, on bouffe, on boit du café, on bosse un peu, on prend l'apéro, on bouffe, on fait des tournois de foot ou de badminton le midi, on classe quelques dossiers, on boit du café, on fait une apparition éclair à la réunion (histoire de montrer à la direction qu'on s'implique malgré notre lourde charge de travail administrative), on s'éclipse sur la terrasse, on reboit du café, on bosse une heure à fond (oui, quand même... sinon, on va devoir tout faire en août, et je doute qu'on soit plus motivés...). C'est la bonne ambiance, on se marre, les profs, la principale, la CPE, les surveillants, les agents techniques... on se découvre sous d'autres jours lorsqu'on est détendus !
Et mardi soir, c'était donc NOTRE fête du collège, mais entre nous, entre adultes. Pas de stand à la con à tenir, pas de spectacle, pas de choré ni de chorale à subir... juste un peu de son, de la bonne bouffe, et à boire. Et puis des discours et des cadeaux, pour les mères pondeuses, les mutations, les départs en retraite... j'ai même eu le droit à mon petit cadeau, offert des mains de la CPE (elle est dèg' de voir partir un si bon élément... nan, c'est vrai... sans me jeter des fleurs, au taf, je suis réglo, les élèvesobéissent au doigt et à l'oeil ne la ramènent pas trop) : un assortiment assez sympa de plats en verre, joliment emballé. C'est pas énorme, mais entre ça et une BD ou un bouquin de poche, il n'y a pas photo. J'aime les cadeaux utiles (non pas que les livres soient inutiles, mais j'en ai déjà plein, et j'ai un doute sur le choix littéraire de ma CPE à mon égard...).
J'ai presque versé ma petite larme, tellement j'ai été surprise (vu tous les coups pendables qu'elle nous a fait, à la vie scolaire)... en même temps, j'étais déjà un peu bourrée. Ça n'est qu'un peu plus tard que je me suis rendue compte que ça allait me manquer ce boulot... le contact avec les gamins, ces gamins. Je ne préfère pas trop y penser, parce que ça me sert la gorge.
Mais une autre vie m'attend (peut-être)(sûrement)(j'espère). Et il va falloir que je m'y habitue, à quitter mes élèves sans trop chouiner.
Je n'ai pas encore totalement décompressé, j'attends vendredi, vers 18h, pour tout lâcher. Même si j'ai déjà un peu lâché les chevaux en ce week-end de Marche des Fiertés... j'ai du mal à récupérer de la nuit quasi blanche d'ailleurs... mais je vous en reparlerai plus tard... peut-être !
Alors bon, je ne suis pas vraiment en vacances, vu que je suis de permanence administrative au collège jusqu'à la semaine prochaine. Mais j'ai passé mardi matin mes derniers oraux de concours, et je n'ai pas l'impression de m'être complètement vautrée : je suis tombée sur le thème de l'enseignement scientifique à l'école, avec un des deux textes de Gaston Bachelard... Si le peu de philo que j'ai fait en hypokhâgne il y a 10 ans m'a permis de faire des commentaires pas trop dégueux, je me suis surtout servi de ce que j'ai appris cette année pour les écrits de sciences. Bon, en même temps, je dois dire que j'ai carrément été soulagée en lisant le sujet... j'avais trop peur de tomber sur un thème trop galère-casse gueule (au sujet duquel je n'ai lu que le sommaire du bouquin qu'on m'a gentiment prêté il y a deux mois). J'ai surtout bossé la littérature jeunesse, lundi (juste les finitions, ça fait un mois que je prépare cet exposé... je suis une p'tite conne, mais pas inconsciente non plus !). J'étais carrément flippée, et je suis définitivement plus à l'aise lorsque je me détache du "par cœur".
Donc, ça, c'est fait : devoir accompli, re-belotte.
Maintenant, il faut attendre vendredi soir.
Mais c'est l'esprit léger (quoique un peu dans le pâté, étant données les quantités d'alcool ingérées lors de la fête du collège mardi soir... mais j'y reviendrai plus tard) que je suis allée travailler. D'autant plus léger que ces quatre derniers jours se font sans élèves... après les deux journées banalisées de la semaine dernière (puis le brevet), ce sont des journées pédagogiques cette semaine, avec des thèmes de travail autour du bilan pédagogique et disciplinaire de l'année, et de la préparation de la prochaine rentrée.
Ça, c'est en théorie.
En pratique, on bouffe, on boit du café, on bosse un peu, on prend l'apéro, on bouffe, on fait des tournois de foot ou de badminton le midi, on classe quelques dossiers, on boit du café, on fait une apparition éclair à la réunion (histoire de montrer à la direction qu'on s'implique malgré notre lourde charge de travail administrative), on s'éclipse sur la terrasse, on reboit du café, on bosse une heure à fond (oui, quand même... sinon, on va devoir tout faire en août, et je doute qu'on soit plus motivés...). C'est la bonne ambiance, on se marre, les profs, la principale, la CPE, les surveillants, les agents techniques... on se découvre sous d'autres jours lorsqu'on est détendus !
Et mardi soir, c'était donc NOTRE fête du collège, mais entre nous, entre adultes. Pas de stand à la con à tenir, pas de spectacle, pas de choré ni de chorale à subir... juste un peu de son, de la bonne bouffe, et à boire. Et puis des discours et des cadeaux, pour les mères pondeuses, les mutations, les départs en retraite... j'ai même eu le droit à mon petit cadeau, offert des mains de la CPE (elle est dèg' de voir partir un si bon élément... nan, c'est vrai... sans me jeter des fleurs, au taf, je suis réglo, les élèves
J'ai presque versé ma petite larme, tellement j'ai été surprise (vu tous les coups pendables qu'elle nous a fait, à la vie scolaire)... en même temps, j'étais déjà un peu bourrée. Ça n'est qu'un peu plus tard que je me suis rendue compte que ça allait me manquer ce boulot... le contact avec les gamins, ces gamins. Je ne préfère pas trop y penser, parce que ça me sert la gorge.
Mais une autre vie m'attend (peut-être)(sûrement)(j'espère). Et il va falloir que je m'y habitue, à quitter mes élèves sans trop chouiner.
Je n'ai pas encore totalement décompressé, j'attends vendredi, vers 18h, pour tout lâcher. Même si j'ai déjà un peu lâché les chevaux en ce week-end de Marche des Fiertés... j'ai du mal à récupérer de la nuit quasi blanche d'ailleurs... mais je vous en reparlerai plus tard... peut-être !
9 commentaires:
Ah... çà fait toujours drôle, les fins d'année.
On s'attache aux gremlins, aux chefs ( enfin, çà dépend lesquels, quand même!!).
Mais ne t'inquiète pas, çà recommence dans 2 mois!!
C'est la quille, c'est la quille ! On en reparle au mois de septembre !!!
... eh eh... on croise les doigts, alors!!!
... en effet, sympa, le petit ensemble de bo-bols... tu verras, les cadeaux de fin d'année des enfants sont nettement plus ... hmf... originaux? (tendance porcelaine très élevée)(facile à revendre en braderie, cela dit).
Tu nous tiens au courant, hein...
Putain d'enseignants gauchistes de mes fesses, payés à rien foutre et tout le temps en vacances.
Je vous emmerde, ça va changer.
Monsieur S,
sachez bien que toutes les heures supplémentaires qui ne nous ont pas été payées couvrent largement ces jours de décompression.
Cela dit, il faut bien comprendre que de discuter pendant toute une journée de la façon dont on va sanctionner les élèves n'est pas forcément passionnant...
Vous nous voyez donc au regret de vous informer également que les fonctionnaires de l'éducation nationale ne sont en fait pas rémunérés pendant les 2 mois d'été, congés sans solde dûs à la fermeture des établissements scolaires aux élèves, et qu'il n'existe ni comité d'entreprise, ni RTT pendant l'année (c'est la sixième semaine de congés payés, répartie sur les petites vacances), ni 13è mois... pire que dans le privé !
En fait, nous sommes masochistes, il faut se rendre à l'évidence...
Peut-être devriez-vous penser à conseiller tous vos umpistes d'amis de scolariser leurs enfants dans des établissements privés, cela serait plus prudent.
Mes salutations les plus basses,
Mademoiselle Kanou.
Ah ouais?
Ah ouais?
Descends le dire ici, alors!
Viens, viens, j't'attends!
On va vous niquer, Ingrid est déjà d'accord pour apprendre à Darcos toutes les techniques de guerilla en milieu hostile, ça va chier.
Sam -->> Kikou !
Juste une précision pour mes lecteurs z'et lectrices, il ne s'agit pas de la "sam-couci" de chez Zeste !
Zeste -->> Tu as vu, moi aussi j'ai une Sam chez moi ! Bon... les cadeaux plus "originaux", en général, je les remets en jeu à la kermesse suivante !
Nicolas S. -->> Etes-vous vraiment sûr ? Parce que je suis
- bretonne, donc dure au mal
- grande, donc plus d'allonge
- sportive, issue d'une lignée de cyclistes (même que mon oncle qu'il est grand qu'il a été champion de France universitaire dans les 60's, est en photo au club-house du P.U.C. à Charletty...).
Vive la bicyclette celte ! Elle n'a rien à envier à la brouette corse !
Commande vie scolaire pour la rentrée 2008 :
- tasers
- fouets
- matraques
- chiens de berger
- salle d'incitation à la "parole" dans le cagibis des archives
C'est dans l'air du temps, non ?
La Quille ! En voilà encore une : http://cadeauretraite.centerblog.net/
La quille --> euh... j'voudrais pas dire, mais c'est un peu tendancieux comme cadeau... hem... plutôt tendance sex-toy, en fait !!!
Mouhahaha !
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