Je vous aurais bien envoyé une carte postale de mes vacances, mais la technologie de pointe n'est pas encore arrivée à proximité (bon, en fait si, l'ADSL est enfin là, mais juste, j'avais pas d'ordi à poser sur mes genoux pendant mes longues soirées à me morfondre sans ma femme). Voici quelques bribes de souvenirs.
Episode 1 : un week-end sportif
Après une semaine chargée en émotions, me voilà enfin partie vers l'Ouest, retrouver un petit coin de quiétude et de paradis. Je tiens d'ailleurs à remercier le film Bienvenue chez les ch'tis, car tous les touristes semblent avoir choisi les côtes de la Mer du Nord plutôt que de la Manche, à part quelques bataves, en short-chaussettes-birkenstock lorsqu'ils font du vélo, en monokini poilu lorsqu'ils bronzent sans soleil...
Dix jours de vacances qui débutent par un week-end dédié au sand-ball.
En théorie, le sand-ball, c'est une version sableuse et spectaculaire du hand-ball : pas de contact physique avec l'adversaire en défense, l'heure est à la franche rigolade et à la créativité dans le jeu.
La plage, notre terrain de jeu...
En pratique, c'est un peu de sport (oui, en fait, c'est le principe...), mais surtout un degré d'alcoolémie constant à maintenir tout au long du week-end. Dure tâche de trouver le juste équilibre entre pompette et bourrée... question de sécurité, vu qu'on est sensé courir et sauter pendant 14 min par match. Ça n'a pas l'air comme ça, mais essayez de faire des aller-retour à fond dans du sable pendant un quart d'heure... ça use le cardio ! Sans compter les sauts spectaculaires et les pirouettes en tout genre...
... sélection France Junior masculine...
... contre les Sand-Weed, équipe déjantée, mais qui n'a rien pu faire !
Au sand-ball, on fait aussi dans le lancer de nain...
Le remède café-bière est assez efficace pour un bon réveil musculaire, nous nous en sommes rendues compte trop tard... à défaut de faire de vélo, c'est notre pot belge à nous !
Mes coéquipières devaient camper dans le jardin, mais l'humidité ambiante (du genre brume humide...) et le nombre réduit de courageuses (prévues à 9, 6 joueuses et 3 groupies, elles ont débarqué à 4, sans les groupies) tout le monde a dormi à l'intérieur.
Bon.
Y'a pas à dire, dormir dans du "dur" pendant un tournoi, c'est réparateur.
Après 10 ans de camping, d'abord celui de l'organisation, au cœur des autres concurrents, bourrés, bruyants et insomniaques, puis dans des campings alentours, plus calme, avec de l'eau chaude dans une douche à peu près propre, j'ai pu dormir dans un lit, et au chaud (oui... parce que du temps de ma grand-mère, la maison familiale était une sorte de sanctuaire que personne ne devait ni pénétrer ni trop occuper... donc le squat à 12 dans le salon en se baffrant de carbo, on oublie).
Et un frigo, c'est plus efficace qu'une glacière pour refroidir les hectolitres de bière que nous avons ingéré pendant 3 jours (pour les connaisseurs, c'était du genre l'Ane-Ô à la plage...).
A ce rythme-là, autant vous dire que nous avons quasi tout gagné... quasi, je te dis... sauf :
- le 1er match du samedi matin... nous n'étions pas bien réveillées, ni bien échauffées... il a fallu caler nos tactiques, apprendre à découvrir nos jeux respectifs...
- le dernier match du samedi (après une série de 3 matchs gagnés)... nous avons attendu jusqu'à 8h du soir pour le jouer... l'enjeu est de taille : c'est un match de repêchage pour la qualification au tournoi élite du lendemain... mais la motivation et la lucidité n'étaient plus de la partie... nous ne pensions qu'à nous doucher pour aller se remplir la panse dans une ferme-auberge de la région... défaite de 2 points... nous nous sommes noyées dans le chouchen pour oublier.
- le 1er match du dimanche matin... ayant échoué la veille, nous participons au tournoi consolante, qui contrairement au tournoi élite, se déroule le matin... nous sommes tombées sur une équipe de garçons, certes jeunes et pas réveillés, mais beaucoup plus athlétiques que nous, et surtout, nous n'avions pas encore commencé la bière : les matchs suivant furent tous gagnés !
Nous avons loupé les challenges plus ou moins de buts marqués... mais ce sont des potes qui ont eu le trophée du moins de buts marqués sur l'ensemble de la compétition...
Ouais, c'est ça la sand !
Episode 2 : une semaine de folie
C'est pas le tout de se dépenser pendant tout un week-end... après, il faut récupérer !
Toute une semaine dédiée au farniente, entrecoupée par :
- un feu d'artifice, avec retraite au flambeau (il n'aurait plus manqué que les badauds scandent le nom d'Imoteph, et on se serait cru dans un mauvais remake de la Momie à la plage !) et bal populaire ensuite (animé par LE Johnny Hallybreizh local).
- une égalisation des haies à la cisaille, manuelle, la cisaille... plus physique, mais carrément moins bruyant.
- une tonte de la pelouse luxuriante du jardin familial, ou comment plusieurs centaines de m² d'herbe coupée peuvent déclencher une crise d'asthme...
Avant...
... après !
...que l'on reconnait un bon ouvrier !
- de bains de mer en fin d'après-midi, lorsque l'eau monte sur le sable tiède (oui, parce qu'il a fait très beau... si, si, c'est vrai !). MaB vous dirait qu'elle est gelée, que je suis une malaaaade, tout ça, mais 18°C, c'est pas si mal, et puis c'est tonifiant !
... mais je ne suis pas la seule à en profiter !
- des apéros réparateurs au coucher du soleil !
Alors voilà... je me suis éclatée, je me suis détendue, j'ai relâché la pression. Ça fait du bien.
Même si MaB m'a manqué... le matin, le midi, le soir... pour faire des balades sur le sentier des douaniers lorsque le soleil décline, pour lui dessiner d'énormes cœurs dans le sable, pour profiter, ensemble, de tous ces instants...
Je suis rentrée dimanche midi, pour un super pique-nique avec les copines, il était temps !
Dans 3 semaines, on repart avec MaB pour 15 jours de farniente, ensemble !
Episode 1 : un week-end sportif
Après une semaine chargée en émotions, me voilà enfin partie vers l'Ouest, retrouver un petit coin de quiétude et de paradis. Je tiens d'ailleurs à remercier le film Bienvenue chez les ch'tis, car tous les touristes semblent avoir choisi les côtes de la Mer du Nord plutôt que de la Manche, à part quelques bataves, en short-chaussettes-birkenstock lorsqu'ils font du vélo, en monokini poilu lorsqu'ils bronzent sans soleil...
Dix jours de vacances qui débutent par un week-end dédié au sand-ball.
En théorie, le sand-ball, c'est une version sableuse et spectaculaire du hand-ball : pas de contact physique avec l'adversaire en défense, l'heure est à la franche rigolade et à la créativité dans le jeu.
La plage, notre terrain de jeu...
... pour plus de 140 équipes, de garçons, mais aussi de filles, en short !
En pratique, c'est un peu de sport (oui, en fait, c'est le principe...), mais surtout un degré d'alcoolémie constant à maintenir tout au long du week-end. Dure tâche de trouver le juste équilibre entre pompette et bourrée... question de sécurité, vu qu'on est sensé courir et sauter pendant 14 min par match. Ça n'a pas l'air comme ça, mais essayez de faire des aller-retour à fond dans du sable pendant un quart d'heure... ça use le cardio ! Sans compter les sauts spectaculaires et les pirouettes en tout genre...
Admirez la magnifique détente des Roses...
... sélection France Junior masculine...
... contre les Sand-Weed, équipe déjantée, mais qui n'a rien pu faire !
Certaines équipes regorgent d'imagination pour leurs déguisements !
Au sand-ball, on fait aussi dans le lancer de nain...
... ou de Marsupilami !
Le remède café-bière est assez efficace pour un bon réveil musculaire, nous nous en sommes rendues compte trop tard... à défaut de faire de vélo, c'est notre pot belge à nous !
Mes coéquipières devaient camper dans le jardin, mais l'humidité ambiante (du genre brume humide...) et le nombre réduit de courageuses (prévues à 9, 6 joueuses et 3 groupies, elles ont débarqué à 4, sans les groupies) tout le monde a dormi à l'intérieur.
Bon.
Y'a pas à dire, dormir dans du "dur" pendant un tournoi, c'est réparateur.
Après 10 ans de camping, d'abord celui de l'organisation, au cœur des autres concurrents, bourrés, bruyants et insomniaques, puis dans des campings alentours, plus calme, avec de l'eau chaude dans une douche à peu près propre, j'ai pu dormir dans un lit, et au chaud (oui... parce que du temps de ma grand-mère, la maison familiale était une sorte de sanctuaire que personne ne devait ni pénétrer ni trop occuper... donc le squat à 12 dans le salon en se baffrant de carbo, on oublie).
Et un frigo, c'est plus efficace qu'une glacière pour refroidir les hectolitres de bière que nous avons ingéré pendant 3 jours (pour les connaisseurs, c'était du genre l'Ane-Ô à la plage...).
A ce rythme-là, autant vous dire que nous avons quasi tout gagné... quasi, je te dis... sauf :
- le 1er match du samedi matin... nous n'étions pas bien réveillées, ni bien échauffées... il a fallu caler nos tactiques, apprendre à découvrir nos jeux respectifs...
- le dernier match du samedi (après une série de 3 matchs gagnés)... nous avons attendu jusqu'à 8h du soir pour le jouer... l'enjeu est de taille : c'est un match de repêchage pour la qualification au tournoi élite du lendemain... mais la motivation et la lucidité n'étaient plus de la partie... nous ne pensions qu'à nous doucher pour aller se remplir la panse dans une ferme-auberge de la région... défaite de 2 points... nous nous sommes noyées dans le chouchen pour oublier.
- le 1er match du dimanche matin... ayant échoué la veille, nous participons au tournoi consolante, qui contrairement au tournoi élite, se déroule le matin... nous sommes tombées sur une équipe de garçons, certes jeunes et pas réveillés, mais beaucoup plus athlétiques que nous, et surtout, nous n'avions pas encore commencé la bière : les matchs suivant furent tous gagnés !
Nous avons loupé les challenges plus ou moins de buts marqués... mais ce sont des potes qui ont eu le trophée du moins de buts marqués sur l'ensemble de la compétition...
Ouais, c'est ça la sand !
Episode 2 : une semaine de folie
C'est pas le tout de se dépenser pendant tout un week-end... après, il faut récupérer !
Toute une semaine dédiée au farniente, entrecoupée par :
- un feu d'artifice, avec retraite au flambeau (il n'aurait plus manqué que les badauds scandent le nom d'Imoteph, et on se serait cru dans un mauvais remake de la Momie à la plage !) et bal populaire ensuite (animé par LE Johnny Hallybreizh local).
- une égalisation des haies à la cisaille, manuelle, la cisaille... plus physique, mais carrément moins bruyant.
- une tonte de la pelouse luxuriante du jardin familial, ou comment plusieurs centaines de m² d'herbe coupée peuvent déclencher une crise d'asthme...
Avant...
... après !
Ce sont aux bons outils...
...que l'on reconnait un bon ouvrier !
- de bains de mer en fin d'après-midi, lorsque l'eau monte sur le sable tiède (oui, parce qu'il a fait très beau... si, si, c'est vrai !). MaB vous dirait qu'elle est gelée, que je suis une malaaaade, tout ça, mais 18°C, c'est pas si mal, et puis c'est tonifiant !
Plage quasi déserte à l'heure où les familles soupent...
... mais je ne suis pas la seule à en profiter !
- des apéros réparateurs au coucher du soleil !
Alors voilà... je me suis éclatée, je me suis détendue, j'ai relâché la pression. Ça fait du bien.
Même si MaB m'a manqué... le matin, le midi, le soir... pour faire des balades sur le sentier des douaniers lorsque le soleil décline, pour lui dessiner d'énormes cœurs dans le sable, pour profiter, ensemble, de tous ces instants...
Je suis rentrée dimanche midi, pour un super pique-nique avec les copines, il était temps !
Dans 3 semaines, on repart avec MaB pour 15 jours de farniente, ensemble !
8 commentaires:
Hé Hé... ça a l'air sympa le Sand... Enfin, je ne sais pas si c'est le sport que je préfère ou la bière qui l'accompagne... Toujours est-il que...
J'adore la chute "on remet ça?"!!!
Punaise, ça a l'air trop beau les bords de Manche en fait! Pas du tout ce que j'imaginais (genre grosses déferlantes, mer à flanc de falaise, tempête quotidienne, veuve de marin épleurée...)
Ben écoutez... j'ai envie de vous dire qu'on peut toujours s'organiser pour un petit séjour sur les bords de la Manche... été comme hiver, la maison est ouverte à toutes et à tous.
eh ben dis donc: heureusement, on a les photos: ça existe vraiment, le sand-ball!!!!
Hâte de partir moi aussi, voir la mer ou pas, avec du monde ou pas, mas en tout cas, une chose sûre: AVEC LE SOLEIL. Bordel...
Ah?
Il fait pas toujours un temps de merde en Bretagne?
Au temps pour moi.
....
Arrête, merde, je déconne!
Bon alors, globalement, c'était bien?
En tout cas, ça en avait l'air...
Bon alors?
On part quand sur les bords de Manche?
Prête!!!
Stef -->> est-ce que tu es la même que celle que je connais ? Parce que si oui, t'as fini de changer de pseudo comme ça, on ne s'y retrouve plus !! (en même temps, ça donne l'impression que j'ai plein de lecteurs/lectrices, et ça, c'est plutôt cool !)
J'ai envie de te dire que ça peut carrément se faire... j'ai les clés du château !
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