mardi 30 septembre 2008

Poisson d'âge (ou sondage de poids)

Non, Zeste, je ne veux pas te copier te plagier puiser dans tes pages l'inspiration nécessaire pour nourrir les miennes.
Juste j'utilise les compétences illimitées de ta copine en matière de nouvelles technologies (en l'occurrence, j'ai cliqué sur le lien).
Je ne ferai pas non plus de ce concept un truc récurent par simple plaisir de voir la fréquentation de mon blog chatouiller la tienne.

Face à votre demande, vous, mes lecteurs z'et lectrices adoré-e-s, vous allez vivre la merveilleuse expérience de devenir panel l'espace de quelques instants, car, vous en conviendrez, c'est un métier d'avenir par les temps qui courent.
Je vous convie donc à cette enquête sociologique de grande envergure !


samedi 27 septembre 2008

Reprise... de dribble !!

Bé oui !
Qui dit rentrée, dit aussi reprise du sport (enfin en ce qui me concerne... libre à vous de faire du sport ou non, en chambre ou sur un terrain !)... et donc apparition des courbatures ou quand les petits muscles tous mous des vacances sont bandés de nouveau, ça laisse des traces !

Contrairement aux années précédentes, j'ai décidé de ne pas re-signer dans un club, et de faire du handball loisir dans une association. Mais pas n'importe quelle association... une assoc' de handballeuses lesbiennes, fréquentée par des lesbiennes, animée par des lesbiennes, mais pas que (n'allez pas croire que toutes les lesbiennes sont sectaires, hein !). J'intègre donc la grande famille de la FSGL (Fédération Sportive Gaie et Lesbienne).
Bon.
Rien de nouveau. Étant donné que je fais du hand depuis presque 20 ans, j'en ai croisé des filles... certaines lesbiennes, d'autres non. Du coup, la grande majorité des membres sont des têtes connues, voir même d'anciennes coéquipières. Je n'irai pas jusqu'à dire que la grande majorité des handballeuses est lesbienne, mais il faut dire ce qui est, c'est tout de même un nid.

Alors quand je dis hand loisir, n'allez pas croire qu'on trottine vite fait pendant 30 min et qu'on se siffle des bières pendant l'heure suivante... que neni ! On court, on saute, on rit au pays de Candy, on transpire, on souffre, on s'éclate, quoi !
Quel bonheur de JOUER !
Car contrairement à la gente féminine hétéro, les handballeuses lesbiennes aiment jouer... avec leurs mains, certes (ce jeu de mot n'est pas de moi, c'est la devise de l'assoc'... We love play with our hands... je ne me serais pas permise !). La motivation est là, elle est palpable (on file le jeu de mot, là...), et du coup, les entraînements sont denses. Les matchs amicaux engagés. Pas plus tard que mercredi soir, nous avons battu une équipe de la région parisienne qui a déjà repris les entraînements depuis 3 semaines, alors que la plupart d'entre-nous ne jouions que pour la première fois de l'année (enfin pour celles, comme moi, qui avaient sèché le premier entraînement de samedi dernier... hem... je n'étais pas bien... siii c'est vrai, je le jure !).
Loisir, c'est juste qu'on ne fait pas de championnat fédéral, que les entraînements sont relativement libres en terme de présence, que certaines sont débutantes, d'autres confirmées.

MaB était un peu réticente au départ, vu que j'allais croiser uniquement pas mal de lesbiennes, toutes plus mortes de faim les unes que les autres (d'après elle, hein... mais je vous ai déjà expliqué que lorsque l'on vient de courir à fond pendant 2h, la seule chose à laquelle on pense, c'est s'allonger et ne plus bouger... essayez, et vous verrez, si vous ne me croyez pas !). Mais en fait elles sont quasi toutes en couple, certaines même avec enfant-s. Donc elle flippe moins... elle est toujours dégoutée de ne pas avoir accès aux douches (oui, souvenez-vous, la règle c'est "open-douche pour celles qui suent"). Vu qu'elle ne veut pas courir, elle ne rentre pas. CQFD.

Voilà.
Du coup, ben j'ai bien mal aux jambes, aux bras, aux abdos, aux adducteurs, aux mollets, aux poignets, au dos... un peu partout en fait... mais qu'est-ce que c'est bon de transpirer un bon coup avec des copines !!
Surtout, c'est une structure plus souple qui va me permettre de mener à bien notre projet bébé-belge sans mettre dans l'embarras toute une équipe qui compte sur moi.
Et puis la cerise sur le gâteau, si mon "état" me le permet, c'est la participation aux WorldOutgames 2009 à Copenhague cet été, et ça, c'est énorme ! Les JO pour les homos... des pédés et des lesbiennes de tous les pays qui jouent les un-e-s contre les autres. Pleins de petites norvégiennes ou danoises pour jouer contre nous, le défi est corsé, mais comme dirait l'autre, l'important, c'est de participer (en fait, c'est surtout de faire la fête avant-pendant-après, ne nous leurrons pas...) !

jeudi 25 septembre 2008

Six mois déjà !

Après quelques apéros, chargés d'angoisse, j'ai finalement lâché prise.
Ma sœur va bien... la rigueur du milieu carcéral lui permet de retrouver un certain équilibre, des horaires, des sorties, des activités, des traitements, un encadrement éducatif... elle s'est inscrite à l'université, elle fait du basket, elle consulte un psy... elle écrit, à ma mère, à ma tante. En revanche, mon beauf est en plus mauvaise posture, étant plus impliqué dans le trafic. Reste à savoir comment réagira ma frangine par rapport à lui et à sa situation.
Bref, c'est quelque peu déconcertant. Et je comprends mieux la remarque du "grand con" sur l'égoïsme protecteur... je vais essayer de développer un peu le concept.

Quoiqu'il en soit, je me sors les doigt du cul me motive pour fêter avec vous les six mois de ce blog... ce qui coïncide quasi avec nos anniversaires respectifs avec MaB.
Yeepa !
Bon.
On s'en fout, des six mois, hein ?

Sauf qu'on s'est grave fait plaisir avec MaB... on s'est gavées de produits culturels, ce qui faisait fort longtemps ! Et puis les potes nous ont gâtées aussi !

Dans l'ordre :
- l'intégrale du Combat Ordinaire de Manu Larcenet
- les derniers squeuds de Tryo (Ce que l'on sème...) et de Melissa Etheridge (The Awakening)
- un lecteur mp3 grande contenance pour MaB
- des jeux Wii (Mario Party et ENFIN Mario Kart !!!)
- deux petits guides déjantés de Marie et Soph' (vous savez... ce sont elles, ici et !)
- une bonne bouffe
- et puis des cadeaux complètement inutiles mais délires !






De magnifiques mules polaires pour les petits petons de ma femme...











Une superbe pelle rainbow avec son balai assorti... la grande classe !













Et le must du must pour un réveil en beauté... le simulateur d'aube avec chant des oiseaux !
Oui madame, oui monsieur !
Et je dois dire que c'est carrément plus agréable qu'une demi-heure de ChanteFrance à bloc dans les oreilles !






Il ne nous reste plus qu'à trouver une sorbetière digne de ce nom pour parfaire cette floppée de cadeaux !

mardi 16 septembre 2008

Economie informelle

Rien à voir avec le crack boursier.
Normal, vu que l'héroïne n'est pas en vente libre.
Alors rassure-toi, je ne vends ni n'achète ni ne consomme de l'héroïne.
Ma sœur, oui.
Depuis 5 ans.
Et forcément, à un moment, ça coince avec la loi et les forces de l'ordre.
Alors elle est suivie dans un centre pour toxicomanes, son mec aussi, depuis presque 3 ans. Ils bénéficient tous les deux d'un traitement de substitution à la méthadone, avec contrôles d'urine réguliers. Lui, il bosse, et ma sœur, elle bat le beurre vient de finir une formation en infographie.

Alors il faut que je te retrace le parcours de ma sœur tout de même, parce que c'est un peu sportif, et dans le genre chaotique, c'est pas mal, aussi.

A 16 ans, elle est partie en internat dans le trou du cul des vaches pour faire un BEP agricole (ouais... nan... pas élevage bovin... élevage équin, vu qu'elle faisait du cheval à haute dose). Qu'elle a eu brillamment après ses 2 troisièmes dans un lycée parisien coté. Elle a donc décidé de continuer dans la voie de l'agriculture et de tenter un bac technologique... qu'elle a foiré de peu (mais dans l'agriculture, il n'y a pas le repêchage à l'oral... le bac, tu l'as ou tu le quittes l'as pas). Elle a bien tenté de repasser un bac général avec le CNED, mais c'était trop balaise pour elle.
Du coup, ma petite sœur s'est laissée tenter par ses premières amours, le dessin. Mes parents lui ont donc payé rubis sur ongle une année préparatoire dans une école d'arts appliqués. École qu'elle a justement pu intégrer à l'issue de cette préparation. Au bout de 6 mois, ma sœur n'allait plus en cours... panne de réveil, pas de voiture, départ en week-end... Elle s'est fait virer de l'école en question.
Qu'à cela ne tienne, la rentrée d'après, mes parents lui payaient une autre école, en 3 ans, dont elle s'est fait de nouveau virer au bout d'un an, pour absentéïsme.
Parallèlement, elle vivait avec son mec (enfin c'était pas le même qu'aujourd'hui... en 5 ou 6 ans, elle en est au troisième... hem... mais je ne juge pas... les 2 derniers étaient vraiment des blaireaux), avec son salaire, les sous de la CAF et l'argent de poche conséquent de mes parents. Et surtout, un train de vie pas en rapport avec les entrées d'argent.
L'an dernier, elle a tout de même réussi à obtenir son DAEU, et pu intégrer une formation en infographie-dessin d'animation.
Bon.
Jusque-là, c'est chaotique, mais plutôt banal.

Sauf qu'elle a toujours eu plus ou moins un comportement addictif. Et lorsqu'un de ses copains a commencé à taper de l'héroïne, elle s'y est mise aussi. Le prétexte, c'était le cancer de ma mère en 2003. C'est ma mère aussi, hein, et j'ai bien eu quelques moments de crise à cette période en me mettant des misères, en explorant mes limites face à certains stupéfiants, mais sans plus. L'absentéïsme, c'était parce qu'elle était tellement défoncée qu'elle n'arrivait pas à se lever pour aller en cours. Le train de vie de ministre, c'était les bénéfices... et pas qu'un peu.

Aujourd'hui, elle va avoir 25 ans dans 15 jours, et le 11 septembre, le jour de mon anniversaire, elle s'est fait incarcérer, son mec aussi... maison d'arrêt, suite à un jugement dans une affaire de trafic d'héroïne. Même s'ils ont fait appel, il n'est pas suspensif. Et le temps que la demande de remise en liberté soit traitée, ils y restent.
Dix ans de descente aux enfers que ma mère, que mes parents refusent de voir, surtout de réagir autrement.
Voilà.
Ma frangine est en zonzon.
Elle est douée pourtant. Elle a de l'or dans les doigts , tout ce qu'elle touche, elle le touche bien, surtout dans la musique et le dessin, et tout ce qu'elle trouve à faire, c'est se foutre en l'air avec de la merde.
Foutue maniaco-dépression.
En même temps, c'est de famille. Du côté de ma mère, on a tous une tendance à ce tempérament. Même moi. Là, par exemple, je suis en phase maniaque, j'ai la patate, je dors 6h par nuit, je déborde d'énergie, d'idées, de projets... je bégaye plus aussi... tout veut sortir de ma tête plus vite que mon flot de paroles. Chez moi, ça n'est pas encore trop handicapant... le cannabis aide à unifier toutes ces phases. Sauf que lorsqu'il s'agit d'une pathologie plus que d'une tendance, les soins sont nécessaires. Ce sont ces soins que ma sœur refuse. Du coup, tout ce qu'elle tente, et réussi (forcément, vu qu'elle est douée) foire à un moment ou à un autre lorsqu'elle repasse en phase dépressive.

Je suis partagée. Partagée entre l'angoisse de savoir ma petite sœur en prison, cet univers inconnu pour moi et dont on a des images pas très rassurantes, et la colère contre mes parents qui entretiennent cette situation depuis des années. Ma mère est même prête à vider son assurance-vie pour payer un avocat autre que celui commis d'office, c'est dire. Alors que MaB et moi, ça fait deux ans qu'on galère financièrement (avis à tiers détenteur, huissier et tout le bordel qui se déploie lorsqu'on a des dettes). Et pourtant, on s'en sort, et presque toutes seules (merci les potes).
J'espère surtout que cette épreuve va lui permettre de sortir de cette merde, de se soigner, le corps, mais l'âme aussi.

Bon, allez, je ne me laisse pas abattre, apéro ??

lundi 15 septembre 2008

Le lundi, c'est défi !

Peut-être que ça va te saouler que je te parle sans cesse de mon boulot, mais vu que je bosse à temps plein, je n'ai pas le temps de faire grand chose d'autre (et là, je me rends compte que j'avais tout de même grave du temps à perdre, avant !). J'aurai également pu te rabattre les oreilles avec les vicissitudes de l'existence de ma petite sœur toxicomane, mais là, pour l'instant, j'encaisse... je t'en parlerai plus tard, peut-être. Ou alors te raconter tous les cadeaux d'anniversaire qu'on a eu avec MaB... plus tard, aussi.

Aujourd'hui, ma Principale m'avait lancé un défi pour ma casquette d'assistante pédagogique : mettre en place les aides personnalisées obligatoires (APO)... ce sont des études dirigées par un ass'ed pour des élèves qui sont en difficultés et qui sont motivés pour bosser. Pour être vraiment efficaces, ce soutien se fait par groupe de 8 élèves maximum.
Ma mission : choisir, avec les profs, les élèves à mettre en APO.
Sachant que depuis jeudi, j'attends une réaction des profs principaux qui ont eu mieux à faire, semble-t-il, de leur week-end.
Qu'à cela ne tienne, je suis allée au devant d'eux pour constituer ces listes.
Non sans mal, mais à 17h, les listes étaient tapées et distribuées à tous les acteurs de la vie scolaire.
Les études commencent demain.
Défi relevé. Fierté.

Bon. J'ai quand même du squatter la salle des profs pendant au moins 6h... j'ai tout entendu...
- des jérémiades parce qu'il n'y avait plus de sucre à mettre dans le café (z'avait qu'à payer 50c à l'Amicale des profs pour boire un café dégueulasse, mais sucré),
- des lamentations parce que le week-end avait été trop dur et que du coup le lundi encore plus,
- des plaintes car les petits sixièmes sont vraiment fatigants et ne comprennent rien à rien,
- des gueulantes parce que Madame Pingouin (c'est la prof d'Espagnol... elle est trop conne... je sens que je vais devoir me contenir si elle veut garder son sourire intact) a du ranger le placard sous le mico-onde qui n'avait pas été nettoyé depuis 2 ou 3 ans et menacé de jeter à la poubelle toute la vaisselle qui ne serait pas lavée demain,
- des ricanements nerveux du remplaçant de français pendant qu'il lisait le Père Goriot (du coup, je vais le relire avec un regard différent, ça a l'air vachement marrant !),
- des soufflements désabusés devant un bourrage papier à la photocopieuse ('tain, c'est pas compliqué, il suffit de retirer le papier qui bourre, de tourner un peu les rouleaux, et hop, ça re-fonctionne... po-ly-va-lence !),
- des grognements de bêtes sauvages lorsque certain-e-s ont découvert une modification d'emploi du temps (rôô lala, mais c'est un scandale ! Moi j'm'étais habituée à sortir à 15h30 le jeudi... et pas à 16h30 !!).

Bref.
Une salle des profs pas trop survoltée, et même carrément chiante à mourir.

Je ne sais pas comment je deviendrai lorsque je passerai de l'autre côté de la barrière, mais je dois dire que certains profs méritent la caricature populiste du connard de base commun des mortels. Il faut se réveiller de bonne heure pour secouer le Mammouth ! Et ça n'est pas facile de secouer un bulbe mou, crois-moi. Ça fait transpirer (oui... même en restant statique, je transpire).

C'est là que je me dis que j'ai bien fait de choisir instit, au moins, il n'y a personne d'autre à secouer si on veut monter un projet pluridisciplinaire... la globalité, il n'y a que ça de vrai pour aborder un problème.

Demain, j'y retourne, et p'têtre même que je vais être payée à partir du 1er septembre (au lieu du 4)... c'est ça d'être bien avec la secrétaire de la Principale !!

vendredi 12 septembre 2008

Vendredi soir, espoir !

Et hop ! Une semaine de passée ! Je ne vais pas te raconter mon emploi du temps, hein, aucun intérêt (à part pour celui ou celle qui douterait du travail que les assistants d'éducation abattent dans un collège zep, le tout sans aucune prime supplémentaire à l'instar des profs, des personnels de direction et d'entretien). Mais cette semaine s'est écoulée à une vitesse... sans toucher terre !
Le travail à temps plein, ça n'est pas si dur que ça, en fait !! (oui, bon... ça va, hein ! A part quand je faisais de la recherche, je n'ai jamais bossé autant d'heures d'affilée !)
En même temps, vu que j'ai la patate et que je n'aime pas être payée à ne rien faire (ben oui, sinon je reste chez moi...), je fais le boulot qu'on me demande de faire... ça tombe bien, je ne suis pas encore blasée, et je prends ma mission très au sérieux. Et je pense que les élèves me le rendent bien.

Ce matin, en arrivant au bureau de la vie scolaire, j'ai trouvé dans mon casier un mot d'une élève qui s'excusait (suite à un rapport au CPE de ma part vu qu'elle s'était comportée comme une sauvage pendant une heure d'étude en balançant à ses petits camarades des stylos). J'ai trouvé ça touchant même si je ne me souvenais plus du pourquoi de la chose étant donné que je me suis déjà pris la tête plusieurs fois avec elle depuis la rentrée (je fais un tri sélectif, sinon, je ne m'en sort pas !). Du coup j'avais presque les larmes aux yeux lorsque j'ai accepté ses excuses...
- Leïla, je peux te parler ?
- Koi keskia ? Kesjéfait ?
- Je voulais juste te dire que j'avais trouvé ton petit mot, et que j'acceptais tes excuses. J'espère que nous allons maintenant repartir sur de bonnes bases pour le reste de l'année.
- Ouais. Merci m'dame.
- Bon week-end, et à lundi !
- Merci, à vous aussi.
C'était tout bête, mais j'espère que c'est un tout petit pas pour elle (pour nous aussi... ça détendrait l'ambiance à la vie scolaire, car on se la coltine quasiment à toutes les heures puisqu'elle se fait virer par les profs, et/ou qu'elle est collée...et qu'elle nous les brise sévère de chez sévère)(oui déjà des heures de colles... 11 collés ce soir dont 2 présents. Ouais, c'est moche, car une heure de colle séchée est doublée). Bon. Je ne suis pas dupe, mais si au moins elle n'est pas braquée contre moi, je vais avoir un peu plus d'emprise sur elle lorsqu'elle sera en crise. J'espère.

Et puis j'ai accepté de devenir l'adulte référent d'un petit élève de 5è qui a un parcours scolaire et personnel un peu cahotique... c'est mon chouchou. Une gueule d'ange, un bon palmarès niveau bêtises, des crises contestataires assez violentes, une agitation certaine en classe et beaucoup de problèmes familiaux pas très facile à vivre pour un enfant de 12 ans. Je suis donc en relation avec ses profs, le CPE, l'assistante sociale et la Principale pour l'encadrer, le cadrer aussi.
Je laisse venir, mais lorsque je le croise j'ai toujours un petit mot pour lui... bonjour... tu as cours de quoi maintenant... tu finis à quelle heure... ça va... bon appétit... bonne soirée... à demain. Parfois je ne lui dis rien. Juste, je lui souris. Il me répond, c'est déjà ça. Je crois qu'il a confiance en moi, et c'est plutôt pas mal.
Ce soir, il savait que c'était moi qui surveillais les collés. Lorsqu'une autre ass'ed a commencé l'heure de colle, il m'a réclamée... j'étais dans les couloirs pour surveiller le mouvement à 16h30. J'ai du prendre ensuite les collés... heureusement, ils n'était que deux, en 5è. Des petits, des gentils, des qui te laisse le temps de finir le Gala qui traine au fond du tiroir (et je préfère définitivement Closer soit dit en passant), des qui te laisse entendre le doux bruit des oiseaux qui pépillent à travers la fenêtre qui donne sur le côteau verdoyant derrière le collège... quasi bucolique !

Ça, c'était pour la séquence émotion... oui, il en faut aussi !

Il y a bien aussi Dédé (5 collèges en 3 ans) ou Modibo (arrivé l'an dernier après une exclusion sur conseil de discipline) qui traînent souvent près de la vie scolaire... Modibo a été exclu toute la semaine prochaine. Et ça ne va pas aller en s'arrangeant.

Pour ce qui est de l'enquête secrète (à savoir si ma Principale est lesbienne ou non...)(ben quoi, faut bien s'occuper, non ?), j'ai mené quelques investigations dans la salle des profs, mais les indices se font rares. Je ne désespère pas.
En revanche, j'ai pu constater que la connerie humaine s'y était installée, pour certain-e-s du moins, et durablement à mon avis. C'est assez flippant d'ailleurs.
Ça promet de belles petites anecdotes en perspective !

jeudi 11 septembre 2008

Surprise !!!

Et bien oui... c'est une surprise !



Joyeux anniversaire mon Amour !

Une nouvelle année passée à tes côtés, et c'est que du bonheur ça va encore tant de choses à vivre.
Que cette soirée nous soit douce ! (ben oui "nous"... vu que c'est aussi le mien d'anniversaire ! Héhé !)

Et accessoirement, pour agrémenter nos longues soirées d'hiver, je nous présente Kate :



Tadamm !

Pas mal, non ?
Bon.
Mouais.
Je suis d'accord.
Allez, Kate, file dans ta chambre, faut nous laisser maintenant.


Je vous envoie un bouquet

Je vous envoie un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanouies,
Qui ne les eut à ce vêpre cueillies
Chutes à terre elles fussent demain.

Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés bien qu'elles soient fleuries
En peu de temps cherront toutes flétries
Et comme fleur périront tout soudain.

Le temps s'en va, le, temps s'en va, ma Dame,
Las ! le temps non, mais nous, nous en allons,
Et tôt seront étendus sous la lame,

Et des amours desquelles nous parlons,
Quand seront morts, n'en sera plus nouvelle,
Pour ce, aimez-moi cependant qu'êtes belle.

Pierre de Ronsard, Amour de Marie, 1555.

dimanche 7 septembre 2008

A confirmer...

Ça y est, j'ai fait ma rentrée !
Et pas qu'un peu... après presque deux mois de vacances, 19h en 2 jours, c'est un peu rude.
2/3 pionne assistante d'éducation (ASSED, dans le jargon), 1/3 assistante pédagogique (ASSPED ?)(ça va faire des recherches par mots clés bizarres dans mes stats, ce genre de trucs...).

Bon.
Vous avez le droit de me conspuer, de me huer... contrairement à mes bonnes intentions, j'ai finalement pris le bus car j'étais un chouilla en retard, et dans ce cas, 5 minutes de bus (2 stations) valent mieux que 15 minutes à pied (à ma décharge, il pleuvotait, en plus)(Je crois d'ailleurs que je vais adopter ce rythme... aller en bus, retour à pied)(sauf si il pleut)(ou qu'il fait trop froid).
Oui, je sais. C'est... pfff... pathétique.

Mon service a commencé par une heure de perm' surveillance de la salle d'étude (oui, perm', c'est trop has been... et c'est un argument de plus pour convaincre les élèves de se mettre au travail)(ou au moins faire semblant, et "EN SILENCE").
Une grande salle, deux classes, 45 élèves.
En vrac, car tout s'est passé très vite : toute seule, premier jour, appel à l'arrache, discipline, aide méthodologique sur les effectifs cumulés (comme ça, au réveil, j'ai trouvé ça limite agressif), mini-chahut dans le fond maîtrisé grâce à un soupçon de démagogie, calme... sonnerie... soulagement.

A la récré, Mimi, élève de 5è un peu agitée, m'a demandé si je voulais sortir avec Kévin, un de ses camarades, version acné-scoliose-sourire d'acier...
- Héééé, Kanouuuuu, tu... euh nan... vous voulez sortir avec lui ? Hihihi (oui... à 12 ans on ricanne pour un rien).
- ... (Nan mais c'est pas possible... comment à 12-13 ans ils osent me demander ça ???) Euh, tu veux dire sortir du collège ? (oui, j'ai feinté la niaiserie, je n'allais pas lui répondre Quoi ? Avec c'te laideron ? Y'a pas moyen !)
- Pffff... naaaannn !! Hihihiiiiii..."sortir" avec lui !
- M'enfin, quand même, je suis beaucoup plus vieille ! Je pourrais presque être sa mère ! (Ben ouais, 16 ans, hein)... ça ne va pas être possible !
- Nan mais est-ce que vous le trouvez beau ?
- ... (Oh mais merde, qu'est-ce qu'elle veut c'te morveuse à me poser des questions pareilles. Non il n'est pas beau, et ça ne va pas aller en s'arrangeant... d'façon, j'préfère les filles)
- Nan mais c'est pour savoir votre avis.
- Mon avis n'a pas d'importance. Maintenant, laisse Kévin tranquille (à la tête du gamin, je me suis rendue compte qu'en fait, c'était pour se foutre de sa gueule qu'elle me posait toutes ces questions... monde cruel).
Eclats de rire. Lachage de grappe.

Le reste de la matinée, je me suis allègrement perdue dans les différents couloirs... c'est un bâtiment en U (le 4ème côté étant le CFA, Centre de Formation et d'Apprentissage), sur 3 niveaux... ça en fait des salles. Et puis c'est la rentrée, il y a le Ramadan qui a débuté lundi dernier, ça en fait des papiers à distribuer.
Et qui on a mis sur le coup ? Ben oui... la bleue... normal. Je ne leur en veux pas, j'aime bien me balader (d'ailleurs, j'en ai même des courbatures d'avoir monté tant de marches en 2 jours !).
Enfin, à 11h30, délivrance : pause-repas... à la cantine, 2,15€ le ticket. Permettez-moi de vous dire que le cuistot déchire tout (moins que MaB, bien sûr, cela va sans dire !)(j'en fait trop ?). C'est l'avantage d'avoir des sections cuisine et boulangerie, tout est fait sur place. Le pain est encore tiède tellement il est frais. Il va juste falloir que je fasse attention (un peu, car les menus sont plutôt bien équilibrés) aux quantités (gourmandise...pêché).

En milieu d'après-midi, j'ai changé de casquette telle Wonder Woman pour devenir ASSPED (et paf, encore des stats bizarres). C'est là que j'ai découvert le vaste monde de l'esclavage administratif qui précède la pédagogie. Ma mission du moment : faire une présélection des élèves en fonction de leurs notes de l'an dernier, et qui auraient besoin d'une aide personnalisée.
Sauf qu'aucun tableau n'a été préparé. Comme une punie, j'ai été confinée dans le bureau de la conseillère d'orientation (12 m² sans fenêtre), où sont stockés les dossiers de tous les élèves... par ordre alphabétique.
Ah ça, j'étais pénarde... pas dérangée. Tant mieux, j'avais besoin de concentration.
A part la Principale qui est venue me demander si je voulais un petit café... ou aller m'en griller une petite (oui... on peut fumer à côté de l'entrée des logements de fonction, juste à l'entrée du collège)... ou de s'excuser de m'avoir laissé tomber dans ma lourde tâche ingrate. J'ai refusé toutes ses avances (il faudra d'ailleurs qu'un jour je vous en dise plus... MaB pense qu'elle essaye de me brancher... l'enquête est en cours).

Toujours est-il que ma première journée fut rondement menée, et une impression de satisfaction s'est emparée de moi.
Satisfaite de reprendre le boulot et de voir que je ne gère pas trop mal pour une nouvelle, satisfaite de découvrir un nouveau fonctionnement éducatif et de voir que ça marche plutôt bien.
Le tout à confirmer, bien sûr !

mercredi 3 septembre 2008

C'est l'bordel là-dedans !

Ben oui... c'est ce que m'a fait comprendre mon gynéco que je suis allée voir aujourd'hui après plusieurs mois de pause dans nos démarches pour avoir un bébé-belge.

J'avais bien remarqué quelques petites irrégularités dans mon cycle ces derniers mois, mais j'avais mis ça sur le dos du décès de mes grands-mères, des traitements hormonaux, du stress du concours, de mon léger mal-être de fin d'année scolaire.
Déjà, lors de la dernière insémination, mon ovulation s'était montrée capricieuse... la faute à des ovaires dystrophiques qu'il m'a dit, le doc... Mouais, ça, je le savais depuis longtemps, et lui aussi. Sauf qu'apparemment, ça ne s'est pas arrangé avec l'été. Le moindre stress ou émotion entraîne chez moi le pic de production d'une hormone, la LH (hormone lutéïnisante), qui déclenche l'ovulation (du genre "youpi demain je pars en vacances avec ma chérie"... plop... ovulation à J8). Le vrai problème de ces dérèglements, c'est que mes ovaires sont sujets aux kystes... et les petites piqures de stimulation hormonale augmentent ce phénomène.
Putain de cerveau (enfin hypophyse, pour être précise).
Du coup me voilà de nouveau sous traitement, mais pour réguler tout ce bordel, pendant 3 mois. Ça repousse le prochain voyage à Bruxelles au mois de décembre.

Bon. Je ne suis pas à 3 mois près.
Ni déçue, ni pressée.
Voilà maintenant presque 2 ans que nous avons commencé les démarches, en France, puis en Belgique.
Des rendez-vous, des prises de sang, des échographies, des piqures dans le bide, la pudeur mise à mal...
La première année a été consacrée à la "préparation" de mon corps, et notamment à l'ablation d'un fibrome enkysté dans un de mes seins... tumeur... j'ai un peu flippé (étant donné le passif cancéreux des seins des femmes de la famille avec une arrière-grand-mère morte à 37 ans, une arrière grand-tante à peu près au même moment et une mère, pour l'instant en phase de rémission, touchée à 47 ans)... mais bénigne. J'ai eu droit à une petite cicatrice sur le côté du sein droit, et un kyste gros comme un calot en moins.
La cicatrisation faite, nous avons enfin pu aller en Belgique début novembre 2007 après une première stimulation, trop forte... j'ai douillé plus que la normale lorsque la petite graine n'a pas fait son chemin.
Verdict : hyperstimulation. Repos des ovaires forcé, histoire de les détendre un peu jusqu'au prochain essai.
Et puis, dans la stimulation pour le deuxième essai en février 2008, mon hypophyse a encore fait des siennes (la faute au décès de ma grand-mère... plop... ovulation à J10.). J'ai du improviser un aller-retour en catastrophe en Belgique, puis me rendre aux obsèques le lendemain en Bretagne, avec un mal au bide à tomber (à pleurer aussi, mais c'était déjà le cas, enterrement oblige). Là aussi, j'ai pas mal morflé, vu que ça n'a pas marché (bon... je ne vous le cache pas... les conditions n'étaient pas forcément optimales, sur ce coup là).

Bref. Sur ces deux essais, j'ai testé le suppo à l'opium (sur ordonnance, hein! Déjà qu'on va en Belgique, je ne vais pas en plus prendre des stupéfiants illégaux !)... bon trip. En revanche, pour aller bosser, c'est moyen-moyen !
Et sur le plan du moral, disons que je ne me suis jamais fait de film pendant les 15 jours d'attente entre l'insémination et la prise de sang-verdict, et que du coup, la déception de ces "ratés" ne fut pas si forte que ça. Relativiser était le maître-mot.
Donc, en un an, deux essais, négatifs, mais toujours autant envie de recommencer.
Et ce ne sont pas les petits désagréments des stimulations, comme les piqures quotidiennes d'hormones, les prises de sang tous les 2 jours jusqu'à l'insé et autres échographies pelviennes, mais aussi, des seins énormes (oui... le désagrément n'est pas ressenti par tout le monde de la même manière) et une prise de poids superflue (qu'il faut ensuite perdre au plus vite, au risque de devoir changer sa garde-robe) qui vont me la couper, l'envie !

lundi 1 septembre 2008

Youpi yop et tralalalère !

C'est le coeur léger que j'ai pris le chemin de mon nouveau collège ce matin, pour prendre mon poste à double-casquette d'assistante pédagogique/assistante d'éducation.

Alors "prendre", c'est un bien grand mot, hein. Ce matin, c'était seulement une réunion de pré-rentrée, avec tous les personnels de l'établissement, de la principale en chef aux agents d'accueil, de maintenance et de restauration (les fameux personnels ATOS), en passant par les profs, les CPE et les pions assistants d'éducation.

Du blabla, du blabla et encore du blabla... c'est le lot de toutes les pré-rentrées de collège... les taux de réussite au brevet, la prévention contre la violence, l'échec scolaire et l'absentéisme, le projet d'établissement, répartition des emplois du temps... J'ai bien pris quelques notes (si c'est vrai, même que j'avais un stylo rouge et une feuille blanche dans mon mini-sac-à-main), mais c'était entre deux micro-siestes et trois engloutissages de viennoiseries faites maison (oui... il y a également un CFA qui dépend du collège, avec des spécialités en service, pressing, mécanique 2 roues, cuisine et boulangerie... restaurant d'application pas loin, production de pain vendue aux personnels et aux familles... ouep !).

Après cette lonnnngue réunion soporifique, dans laquelle la principale m'a présentée comme responsable TIC (Technique de l'Information et de la Communication... comme elle y va, hein ?)(elle a failli me gêner... ce qui forcément m'a fait rougir sans même que je ne prenne la peine de parler... fort, hein ?) dans mon poste d'assistante pédagogique (je ne sais pas encore en quoi ça consiste, mais ça ne va pas tarder... j'espère juste que je n'aurai pas trop de code html à gérer, parce que là, ça ne va pas le faire... du tout !), toute l'équipe était sensée faire une photo de groupe... sauf que le photographe avait du retard.
Qu'à cela ne tienne, tout était prêt pour l'apéro, puis le gargantuesque (vu le nom du collège, c'était un peu prévisible !) buffet. Crémant d'Alsace et Rosé du Languedoc ont eu raison de mes inhibitions, et voilà que je parlais avec des gens (des profs, en fait) comme si ça faisait 10 piges qu'on bossait ensemble. Je crois qu'on était tous dans le même état (pas bourré, juste pompette, tout de même, on est pas de bourins non plus !).

Du coup, ambiance trèèèèèès sympa, et trèèèèès décontractée... jusqu'à ce que le photographe pointe le bout de son objectif... l'espace d'un instant, j'ai compati vu le mal qu'il s'est donné/qu'il a eu pour placer tous ces profs pompettes, qui se racontaient leurs dernières vacances et qui n'en avaient rien à cirer d'être plus grand que leur voisin-e de derrière.

A 14h30, c'était bouclé, à 14h45 je m'affalai lourdement sur mon canapé... avant de faire un brin de ménage.
Et oui, en vrai, je suis encore en vacances, puisque mes contrats ne débutent que le 4 septembre.
J'ai rendez-vous, bon pied, bon œil, jeudi matin à 7h45 pour surveiller l'entrée des élèves de 4è et de 3è... Je me demande bien pourquoi on m'a collé les grands à surveiller... va falloir que je prenne mon air patibulaire pour faire croire qu'on ne me la fait pas, à moi, même si j'ai des locks, un look d'animatrice (souvenez-vous, l'an dernier, de la folle rumeur qui a couru à mon sujet, sur ma pseudo-nationalité néo-zélandaise et mon pseudo-domicile dans une roulotte...) et que j'suis troooop coooool ! Surtout que la Principale VEUT (et exige) que les surveillants se fassent vouvoyer par les élèves, au même titre que les autres adultes du collège. Et moi, j'ai jusqu'à jeudi pour savoir si moi aussi, je vouvoie les élèves... comme un échange, une marque réciproque de respect "visible" (oui... parce que le vouvoiement n'implique pas forcément le respect, et inversement, le tutoiement le non-respect, vous me suivez ?)... ça fait déjà une semaine que ça me trotte dans la tête... donc si vous avez un avis, un témoignage, n'hésitez pas !

Donc une rentrée au cœur léger. Encore plus léger, que je viens d'apprendre que je pouvais passer le concours de professeur des écoles en interne dès cette année, vu que mes services rendus à l'éducation nationale sont suffisants (2 ans d'ASSED à mi-temps + une 1/2 année d'ASSED à mi-temps + mon contrat de cette année jusqu'à la clôture des inscriptions au concours = 3 ans de service... ouais, c'est comme ça chez McDonald's à l'Educ' Nat' !). Bon... pour l'instant, je ne vois pas trop la différence entre le concours externe et le concours interne, vu que les épreuves sont les mêmes... il me semble que c'est une histoire de nombre de postes et de candidats... on ne se confronte pas à la "masse" des impétrants à l'externe, donc du coup, la concurrence est peut-être moins importante ?

Voilà... je suis hyper jouasse... ça me change de ces derniers temps. Le seul petit "problème" (qui reste tout à fait gérable quand même), c'est que tout m'émeut (meuuuuh), et que donc, j'ai les larmes aux yeux très facilement, et souvent... je ne sais pas si c'est hormonal (en ce moment, aucun traitement, ni piquouses, ni rien) ou quoi, mais je sens l'émotion monter lorsqu'on me dit qu'il y a eu pleins de mentions au brevet dans le collège, que c'est une réussite, lorsque des amies me remercient, lorsque les handballeurs français ont gagné leur médaille d'or, lorsque ma belle-mère envisage de conserver un petit vélo dans son garage... bref, la moindre petite émotion (positive, l'émotion, je précise, mais vu que je n'ai pas trop d'émotions négatives en ce moment, la question ne se pose pas vraiment... disons que j'ai eu ma dose ces derniers mois) me met la larme à l'oeil (et si je m'écoutais, je serais une vraie madeleine... mais je me retiens, sinon... hein... ma crédibilité, mon image de dure à cuire , tout ça !).

Il va falloir que je me ressaisisse avant ma rentrée, sinon, de quoi vais-je avoir l'air, hein ?