Ben oui... c'est ce que m'a fait comprendre mon gynéco que je suis allée voir aujourd'hui après plusieurs mois de pause dans nos démarches pour avoir un bébé-belge.
J'avais bien remarqué quelques petites irrégularités dans mon cycle ces derniers mois, mais j'avais mis ça sur le dos du décès de mes grands-mères, des traitements hormonaux, du stress du concours, de mon léger mal-être de fin d'année scolaire.
Déjà, lors de la dernière insémination, mon ovulation s'était montrée capricieuse... la faute à des ovaires dystrophiques qu'il m'a dit, le doc... Mouais, ça, je le savais depuis longtemps, et lui aussi. Sauf qu'apparemment, ça ne s'est pas arrangé avec l'été. Le moindre stress ou émotion entraîne chez moi le pic de production d'une hormone, la LH (hormone lutéïnisante), qui déclenche l'ovulation (du genre "youpi demain je pars en vacances avec ma chérie"... plop... ovulation à J8). Le vrai problème de ces dérèglements, c'est que mes ovaires sont sujets aux kystes... et les petites piqures de stimulation hormonale augmentent ce phénomène.
Putain de cerveau (enfin hypophyse, pour être précise).
Du coup me voilà de nouveau sous traitement, mais pour réguler tout ce bordel, pendant 3 mois. Ça repousse le prochain voyage à Bruxelles au mois de décembre.
Bon. Je ne suis pas à 3 mois près.
Ni déçue, ni pressée.
Voilà maintenant presque 2 ans que nous avons commencé les démarches, en France, puis en Belgique.
Des rendez-vous, des prises de sang, des échographies, des piqures dans le bide, la pudeur mise à mal...
La première année a été consacrée à la "préparation" de mon corps, et notamment à l'ablation d'un fibrome enkysté dans un de mes seins... tumeur... j'ai un peu flippé (étant donné le passif cancéreux des seins des femmes de la famille avec une arrière-grand-mère morte à 37 ans, une arrière grand-tante à peu près au même moment et une mère, pour l'instant en phase de rémission, touchée à 47 ans)... mais bénigne. J'ai eu droit à une petite cicatrice sur le côté du sein droit, et un kyste gros comme un calot en moins.
La cicatrisation faite, nous avons enfin pu aller en Belgique début novembre 2007 après une première stimulation, trop forte... j'ai douillé plus que la normale lorsque la petite graine n'a pas fait son chemin.
Verdict : hyperstimulation. Repos des ovaires forcé, histoire de les détendre un peu jusqu'au prochain essai.
Et puis, dans la stimulation pour le deuxième essai en février 2008, mon hypophyse a encore fait des siennes (la faute au décès de ma grand-mère... plop... ovulation à J10.). J'ai du improviser un aller-retour en catastrophe en Belgique, puis me rendre aux obsèques le lendemain en Bretagne, avec un mal au bide à tomber (à pleurer aussi, mais c'était déjà le cas, enterrement oblige). Là aussi, j'ai pas mal morflé, vu que ça n'a pas marché (bon... je ne vous le cache pas... les conditions n'étaient pas forcément optimales, sur ce coup là).
Bref. Sur ces deux essais, j'ai testé le suppo à l'opium (sur ordonnance, hein! Déjà qu'on va en Belgique, je ne vais pas en plus prendre des stupéfiants illégaux !)... bon trip. En revanche, pour aller bosser, c'est moyen-moyen !
Et sur le plan du moral, disons que je ne me suis jamais fait de film pendant les 15 jours d'attente entre l'insémination et la prise de sang-verdict, et que du coup, la déception de ces "ratés" ne fut pas si forte que ça. Relativiser était le maître-mot.
Donc, en un an, deux essais, négatifs, mais toujours autant envie de recommencer.
Et ce ne sont pas les petits désagréments des stimulations, comme les piqures quotidiennes d'hormones, les prises de sang tous les 2 jours jusqu'à l'insé et autres échographies pelviennes, mais aussi, des seins énormes (oui... le désagrément n'est pas ressenti par tout le monde de la même manière) et une prise de poids superflue (qu'il faut ensuite perdre au plus vite, au risque de devoir changer sa garde-robe) qui vont me la couper, l'envie !
J'avais bien remarqué quelques petites irrégularités dans mon cycle ces derniers mois, mais j'avais mis ça sur le dos du décès de mes grands-mères, des traitements hormonaux, du stress du concours, de mon léger mal-être de fin d'année scolaire.
Déjà, lors de la dernière insémination, mon ovulation s'était montrée capricieuse... la faute à des ovaires dystrophiques qu'il m'a dit, le doc... Mouais, ça, je le savais depuis longtemps, et lui aussi. Sauf qu'apparemment, ça ne s'est pas arrangé avec l'été. Le moindre stress ou émotion entraîne chez moi le pic de production d'une hormone, la LH (hormone lutéïnisante), qui déclenche l'ovulation (du genre "youpi demain je pars en vacances avec ma chérie"... plop... ovulation à J8). Le vrai problème de ces dérèglements, c'est que mes ovaires sont sujets aux kystes... et les petites piqures de stimulation hormonale augmentent ce phénomène.
Putain de cerveau (enfin hypophyse, pour être précise).
Du coup me voilà de nouveau sous traitement, mais pour réguler tout ce bordel, pendant 3 mois. Ça repousse le prochain voyage à Bruxelles au mois de décembre.
Bon. Je ne suis pas à 3 mois près.
Ni déçue, ni pressée.
Voilà maintenant presque 2 ans que nous avons commencé les démarches, en France, puis en Belgique.
Des rendez-vous, des prises de sang, des échographies, des piqures dans le bide, la pudeur mise à mal...
La première année a été consacrée à la "préparation" de mon corps, et notamment à l'ablation d'un fibrome enkysté dans un de mes seins... tumeur... j'ai un peu flippé (étant donné le passif cancéreux des seins des femmes de la famille avec une arrière-grand-mère morte à 37 ans, une arrière grand-tante à peu près au même moment et une mère, pour l'instant en phase de rémission, touchée à 47 ans)... mais bénigne. J'ai eu droit à une petite cicatrice sur le côté du sein droit, et un kyste gros comme un calot en moins.
La cicatrisation faite, nous avons enfin pu aller en Belgique début novembre 2007 après une première stimulation, trop forte... j'ai douillé plus que la normale lorsque la petite graine n'a pas fait son chemin.
Verdict : hyperstimulation. Repos des ovaires forcé, histoire de les détendre un peu jusqu'au prochain essai.
Et puis, dans la stimulation pour le deuxième essai en février 2008, mon hypophyse a encore fait des siennes (la faute au décès de ma grand-mère... plop... ovulation à J10.). J'ai du improviser un aller-retour en catastrophe en Belgique, puis me rendre aux obsèques le lendemain en Bretagne, avec un mal au bide à tomber (à pleurer aussi, mais c'était déjà le cas, enterrement oblige). Là aussi, j'ai pas mal morflé, vu que ça n'a pas marché (bon... je ne vous le cache pas... les conditions n'étaient pas forcément optimales, sur ce coup là).
Bref. Sur ces deux essais, j'ai testé le suppo à l'opium (sur ordonnance, hein! Déjà qu'on va en Belgique, je ne vais pas en plus prendre des stupéfiants illégaux !)... bon trip. En revanche, pour aller bosser, c'est moyen-moyen !
Et sur le plan du moral, disons que je ne me suis jamais fait de film pendant les 15 jours d'attente entre l'insémination et la prise de sang-verdict, et que du coup, la déception de ces "ratés" ne fut pas si forte que ça. Relativiser était le maître-mot.
Donc, en un an, deux essais, négatifs, mais toujours autant envie de recommencer.
Et ce ne sont pas les petits désagréments des stimulations, comme les piqures quotidiennes d'hormones, les prises de sang tous les 2 jours jusqu'à l'insé et autres échographies pelviennes, mais aussi, des seins énormes (oui... le désagrément n'est pas ressenti par tout le monde de la même manière) et une prise de poids superflue (qu'il faut ensuite perdre au plus vite, au risque de devoir changer sa garde-robe) qui vont me la couper, l'envie !
11 commentaires:
Pourquoi est-ce que de ce texte, j'ai juste retenu "mais aussi, des seins énormes" ????
ça me rappelle des souvenirs, des cauchemards... ma douce est passée par là, parcours très cahotique qui s'est soldé par la naissance d'un petit bout il y a 11mois...
avec des vieux qui partent (bon c'est l'âge qui veut ça hein?), des cimetières, des larmes et puis ces 2 petites mains qui se tendent vers toi aujourd'hui et là, tu te dis qu'il fallait bien s'accrocher, avoir une conviction inébranlable pour ne pas abandonner, passer à autre chose, mettre de côté cette pudeur mise à mal comme tu dis à chaque examen...
la route est longue et la pente est rude, mais un pied après l'autre, on peut gravir des belles montagnes!
ça me fait penser à Yoanna qui chante, "je suis un bordel à moi toute seule" http://www.deezer.com/track/593271
Tant qu'y a d'l'envie ya d'l'espoir !
H --> parce que sous la doudoune, ça se voit moins !!! ;-)
Madukid --> je ne connaissais pas cette Yoanna, merci pour la découverte ! Pour le reste, on verra bien comment ça évolue, dans 3 mois !
Greenouille --> ça c'est ben vrai ma bonn' dame !
Le parcours de la conne battante chez les Belges, ça me rappelle des souvenirs, tiens...
Accroche-toi, chérie, et si t'as besoin de la meilleure gynéco de Paris pour suivre ta putain de stimulation, fais-moi signe, ok?
(Quand je te dis "la meilleure", je pèse mes mots, moi qui d'ordinaire ne les mâche pas).
L'emmerdeuse --> c'est sympa, mais j'aime pas les gynécos femmes... 'fin j'ai jamais essayé cela dit... elle prend moins de 70 euros pour te mâter les entrailles ?
Eh ben... ça a l'air d'être une bonne galère,... en même temps, comme dit madukid, à mon avis, ces moments un peu difficiles s'estompent dès la réussite de l'aventure... on croise les doigts pour les prochains mois!!
Zeste --> pour relativiser, je tiens juste à préciser qu'une grosse partie de la galère ne vient pas du fait que je sois lesbienne, mais plutôt une stressée de la vie. Et que donc la plupart des traitements auraient été sensiblement les mêmes si j'avais été hétéro et que j'avais décidé d'avoir un bébé de façon "naturelle".
Cela dit, la vraie galère, c'est de slalomer entre les gouttes des contrôles intempestifs de la sécu sur les prescriptions du gynéco français.
Kanou> Oui, elle prend moins de 70 euros, Poupon la Peste lui doit beaucoup, et mes ovaires lui disent "merci", vu qu'elle m'a évité une stimulation à l'arrache "made in Belgium" et l'a échangée contre un truc méga-soft qui a marché...du premier coup.
Et en parlant de Poupon, elle vous bise (avec la bave et tout).
Se dire que si on avait fait ça sous la couette, ça aurait été aussi compliqué, ça aide, en tout cas, moi ça m'aide ;-)) Foutus ovaires stressés...On fait un club ??? Bonne route Kanou, le repos, ça fait du bien. Testé et presque approuvé.
Bienvenue dans la galère. Les "copines" ont raison tant qu'il y a de l'envie il y a de l'espoir. Et puis le jour où nous serrerons nos petits monstres dans nos bras, toutes ces difficultés ne seront que de mauvais souvenirs.
Courage.
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