Et oui... il y a déjà 40 ans débutait le mouvement de mai 68. Après les années de plomb d'après-guerre, cela a déclenché une véritable révolution culturelle. Dans les années 1960, les femmes ne sont pas autorisées à travailler en pantalon, la pilule n'est pas en vente dans les pharmacies, le divorce par consentement mutuel n'existe pas, les congés payés ne sont pas généralisés, une présentatrice de télé est licenciée en 1964 pour avoir trop montré ses genoux : la censure, notamment à la télévision, veille. La crise estudiantine démarre à Nanterre pour s'étendre à l'ensemble des facs et culminer au mois de mai.
Ca, c'est pour la légende. Alors bien sûr, mai-68 a fait avancer les mœurs... mais pour aller où ? Inconditionnelle de l'histoire des révolutions en tout genre, j'ai pu comparer. Et contrairement à ce qu'on veut bien nous faire croire, ce mouvement étudiant est un mouvement bourgeois qui ne s'est mis en place que pour accéder à une société de loisirs.
Je m'explique.
Qui dit bourgeois, dit classes socio-culturelles aisées... les étudiants issus des classesouvrières populaires sont si peu nombreux, que quelques centaines d'autres décident d'aller voir dans les usines comment ça se passe, pour s'établir (cf L'Etabli, de Robert Linhart, Editions de Minuit, 1978).
Ensuite, le mouvement étudiant, qui souhaitait être rejoint par les syndicats ouvriers et les partis degauche d'extrême gauche, n'a pas rassemblé autant qu'il le voulait. Petit à petit, ils ont été lâchés par ces militants de la vie active. Pourquoi ?
1°) les jeunes cadres dynamiques ont déjà leur plan de carrière, et dans un contexte économique de plein emploi, se contrefichent de savoir que sous les pavés, il y a peut-être la plage...
2°) les parents de ces étudiants ont vécu la guerre pour la plupart, alors la violence révolutionnaire pour pouvoir porter une mini-jupe et mâter les genoux d'une speakerine sur l'ORTF, ils s'en contrefichent aussi...
3°) les ouvriers qui font les 3x8 à l'usine ne sont pas touchés par les revendications libertaires de ceux qu'on appellera ensuite les soixante-huitards (à l'image des quarante-huitards de la révolution - réelle et politique celle-là- de 1848 qui établiera la seconde république et le suffrage universel pour les hommes...)
Bref... tout ça pour dire que mai 68 fait encore rêver, mais comme tout mythe, il a ses limites. De lutte des classes il y a toujours, d'opprimés et d'exploitants aussi... et quand j'entends des mecs de 60 berges faire la morale à des jeunots de 20 qui bloquent leur fac parce qu'ils trouvent ça dégueulasse le CPE (ou la mise en place du LMD... ou plein d'autres trucs iniques), ben ça me fait bien marrer... et c'est encore plus drôle de les traiter de bo-bo... ça les rend dingues, limite agressifs ! (Véridique ! Surtout quand le sexa a un passé de militant maoiste !!) Aujourd'hui, ces anciens gauchistes-révolutionnaires ont le pouvoir, des responsabilités... député, chef d'entreprise, cadre en fin de carrière... on voit où on en est. Et ça ne risque pas d'aller mieux.
Pour voir, j'ai tapé "révolution mai 2008" dans mon moteur de recherche préféré... en haut de la liste :
- un myspace
- un site d'anarchistes
- le blog d'Eve Angeli
Ou est le vrai militantisme ??
A partir de maintenant, je ne regarderai plus Eve Angeli de la même façon...
Ca, c'est pour la légende. Alors bien sûr, mai-68 a fait avancer les mœurs... mais pour aller où ? Inconditionnelle de l'histoire des révolutions en tout genre, j'ai pu comparer. Et contrairement à ce qu'on veut bien nous faire croire, ce mouvement étudiant est un mouvement bourgeois qui ne s'est mis en place que pour accéder à une société de loisirs.
Je m'explique.
Qui dit bourgeois, dit classes socio-culturelles aisées... les étudiants issus des classes
Ensuite, le mouvement étudiant, qui souhaitait être rejoint par les syndicats ouvriers et les partis de
1°) les jeunes cadres dynamiques ont déjà leur plan de carrière, et dans un contexte économique de plein emploi, se contrefichent de savoir que sous les pavés, il y a peut-être la plage...
2°) les parents de ces étudiants ont vécu la guerre pour la plupart, alors la violence révolutionnaire pour pouvoir porter une mini-jupe et mâter les genoux d'une speakerine sur l'ORTF, ils s'en contrefichent aussi...
3°) les ouvriers qui font les 3x8 à l'usine ne sont pas touchés par les revendications libertaires de ceux qu'on appellera ensuite les soixante-huitards (à l'image des quarante-huitards de la révolution - réelle et politique celle-là- de 1848 qui établiera la seconde république et le suffrage universel pour les hommes...)
Bref... tout ça pour dire que mai 68 fait encore rêver, mais comme tout mythe, il a ses limites. De lutte des classes il y a toujours, d'opprimés et d'exploitants aussi... et quand j'entends des mecs de 60 berges faire la morale à des jeunots de 20 qui bloquent leur fac parce qu'ils trouvent ça dégueulasse le CPE (ou la mise en place du LMD... ou plein d'autres trucs iniques), ben ça me fait bien marrer... et c'est encore plus drôle de les traiter de bo-bo... ça les rend dingues, limite agressifs ! (Véridique ! Surtout quand le sexa a un passé de militant maoiste !!) Aujourd'hui, ces anciens gauchistes-révolutionnaires ont le pouvoir, des responsabilités... député, chef d'entreprise, cadre en fin de carrière... on voit où on en est. Et ça ne risque pas d'aller mieux.
Pour voir, j'ai tapé "révolution mai 2008" dans mon moteur de recherche préféré... en haut de la liste :
- un myspace
- un site d'anarchistes
- le blog d'Eve Angeli
Ou est le vrai militantisme ??
A partir de maintenant, je ne regarderai plus Eve Angeli de la même façon...
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