J'ai la haine.
J'ai la rage.
J'ai envie de tout péter, surtout cette petite gueule de pouf qui me pourrit la vie depuis plus de 2 ans.
Je suis à 2 doigts d'affronter le pollen et la foule, et d'aller déposer dans sa boîte aux lettres les étrons de mon con de chat dans une boîte à camembert, c'est pour dire...
Mais non... c'est puéril m'a fait comprendre MaB... elle a peut-être raison.
J'ai donc fait le tour du pâté de maison au moins 3 fois, quelques courses, et une cinquantaine d'abdos (ouais... ça détend) pour calmer ma rage sanguinaire. Point d'expédition punitive. Mais un début de crise d'angoisse à la clé. Très mauvais délire en pleines révisions de concours.
Revenons quelques années en arrière.
Il y a 4 ans, j'ai quitté le cocon maternel ('fin pas si cocon que ça, étant donné le cancer de ma mère, pour l'instant en rémission) pour voler de mes propres ailes. Mais question budget, ça n'était pas vraiment royal. Avec 2 copines de fac, l'une handballeuse, un peu ma grande sœur de cœur, l'autre boxeuse et dentiste (cherchez pas, moi aussi ça m'a surprise au début !), nous avons décidé d'emménager ensemble : plus d'espace, moins de loyer, vie en communauté. Après un certain nombre de visites infructueuses (le proprio qui ne veut pas de coloc, pas de 3è chambre, loyer trop cher, pas de transport en commun, pas de place de parking pour garer caisse et moto...), nous sommes tombées sur LA perle : un superbe pavillon ancien en meulière, 150 m² sur 4 niveaux, 3 grandes chambres, jardin, sauna, buanderie, pas de vis-à-vis, et surtout dans notre budget. Autant vous dire qu'on a réfléchi 2 secondes et demi, et on l'a prise.
S'en sont suivis des jours heureux, des barbecs de folie, une ambiance détendue du genre auberge espagnole (mis à part quelques accrochages à propos de "traces suspectes" dans les chiottes ou de miettes par terre, mais rien de grave !).
Ma chérie est venue s'installer chez moi, enfin chez nous, un an après, les charges furent partagées, c'était vraiment cool !
La boxeuse est ensuite partie pour finir ses études à l'étranger, MaB a donc pris sa place sur le bail. Etant donné le côté gay-friendly de notre coloc, je peux vous dire que les soirées que nous avons organisées avec MaB furent mémorables, dignes du feu Pulp et du RG réunis (ce sont des boites lez parisiennes).
Et puis, ma pote handballeuse a rencontré l'amûûr, elle aussi... elle est donc partie rejoindre son namoureux. Il ne restait plus qu'à trouver une remplaçante (ou un remplaçant "open" pas pervers).
Nous avons trouvé. Mais c'est là que nous avons fait la plus grosse connerie de notre vie, MaB et moi. Une ex à moi, avec qui j'avais de bons contacts, amicaux, surtout depuis qu'on s'était séparées (au moins 2-3 ans), sortait avec une petite meuf, du genre salope qui allume tout ce qui bouge, nympho au possible. Cette petite meuf voulait partir de chez son père homophobe radical, et rester planquée dans un placard, chez nous. Quelle aubaine ! On a tout de suite dit oui.
Au départ l'ambiance fut bonne. Elle avait besoin d'être rassurée, nous représentions le couple homo stable dans sa petite vie.
Et puis ma pote-ex est venue plus souvent, elle a squatté plus souvent... jusqu'à 5 jours sur 7. Alors on a décidé de partager les charges, parce que bon... c'est pas qu'on a une mentalité de radines avec MaB, mais un an au chômage sans assedics (on les attends toujours d'ailleurs) et un demi-smic/prêt étudiant, ça ne peut pas nourrir une ex (aussi sympa soit elle) souffrant du complexe de peter pan. Ca a commencé à coincer... le ton est monté au fil des semaines... je vous passe les détails.
Un soir, tout à basculé. La pouf nous a annoncé qu'elle refusait de payer les charges de sa copine (ma pote-ex, vous suivez ?), et que donc elle allait quitter la coloc, sans préavis. Ca m'a beaucoup fâchée, MaB aussi... des mots se sont échangés... jusqu'à ce que MaB se fasse traiter de fille de pute et menacer d'un poing de pouf.
Le lendemain, nous l'avons foutue dehors de manière officielle (MaB étant tout de même une pro dans son domaine), en lui laissant tout de même le temps de virer ses merdes de la baraque. Sans sa caution, bien évidemment, étant donné les charges de sa présence (impôts locaux, ordures, flotte, EDF, GDF, travaux de remise en état de son espace...).
Depuis, elle nous les brise menues... et pas toute seule : elle s'est rendue au tribunal. Ouais, carrément, vous lisez bien. Ca fait 2 ans.
Vu que je suis très maligne (enfin plus maligne qu'elle en tout cas...), j'ai attaqué avant elle, en lui réclamant les mois de loyers et charges correspondant au préavis. J'ai été déboutée. Parce que mon ex-pote-ex (vous suivez toujours ?) a fait une lettre déclarant sur l'honneur qu'on l'avait foutue dehors sans explication, comme ça, alors qu'elle était gentille.
Elle m'a au passage fait remarquer (je cite) qu'il n'y avait plus rien en moi de ce que j'étais avant, que l'extrême gauche m'allait bien, pour finir par l'insulte qui m'a fait mourir de rire "Staline, va" !!
Quant à la p'tite pouf, elle a fait une réclamation dans un autre tribunal de proximité pour sa part de caution. Elle a été radiée, vu que la même affaire était traitée dans un autre tribunal. C'était au mois de décembre dernier.
Et aujourd'hui, qu'est-ce que je reçois ? Qu'est-ce que MaB reçoit ? Une convocation devant le tribunal de proximité, parce que mademoiselle a fait une réclamation pour sa caution.
Mais putain, elle va nous faire chier longtemps c'te salope ?
Bref, mon esprit machiavélique, aidé par une amie juriste, est en train d'échafauder une contre-attaque légale digne des plus grands films hollywoodiens. Elle va pleurer sa mère.
On ne se moque pas impunément d'une Kanou en colère.
C'est dit.
Et pour ce qui n'est pas vraiment encadré par la loi... la diffusion de son numéro de téléphone à la terre entière, une bande de lascars pour lui péter la gueule (l'emmerdeuse, tu me prêtes ta batte de base ball siouplé ?), un opinel planté dans les roues de son scoot, ou l'arme ultime (que je déteste en temps normal, je ne suis pas comme ça, hein... faut juste pas trop me faire chier, c'est tout), l'outing aux parents homophobes radicaux... là ça serait le coup de pute suprême... j'hésite encore.
C'est pourquoi j'en appelle à vos idées, légales ou non, je ne suis pas regardante !
J'ai la rage.
J'ai envie de tout péter, surtout cette petite gueule de pouf qui me pourrit la vie depuis plus de 2 ans.
Je suis à 2 doigts d'affronter le pollen et la foule, et d'aller déposer dans sa boîte aux lettres les étrons de mon con de chat dans une boîte à camembert, c'est pour dire...
Mais non... c'est puéril m'a fait comprendre MaB... elle a peut-être raison.
J'ai donc fait le tour du pâté de maison au moins 3 fois, quelques courses, et une cinquantaine d'abdos (ouais... ça détend) pour calmer ma rage sanguinaire. Point d'expédition punitive. Mais un début de crise d'angoisse à la clé. Très mauvais délire en pleines révisions de concours.
Revenons quelques années en arrière.
Il y a 4 ans, j'ai quitté le cocon maternel ('fin pas si cocon que ça, étant donné le cancer de ma mère, pour l'instant en rémission) pour voler de mes propres ailes. Mais question budget, ça n'était pas vraiment royal. Avec 2 copines de fac, l'une handballeuse, un peu ma grande sœur de cœur, l'autre boxeuse et dentiste (cherchez pas, moi aussi ça m'a surprise au début !), nous avons décidé d'emménager ensemble : plus d'espace, moins de loyer, vie en communauté. Après un certain nombre de visites infructueuses (le proprio qui ne veut pas de coloc, pas de 3è chambre, loyer trop cher, pas de transport en commun, pas de place de parking pour garer caisse et moto...), nous sommes tombées sur LA perle : un superbe pavillon ancien en meulière, 150 m² sur 4 niveaux, 3 grandes chambres, jardin, sauna, buanderie, pas de vis-à-vis, et surtout dans notre budget. Autant vous dire qu'on a réfléchi 2 secondes et demi, et on l'a prise.
S'en sont suivis des jours heureux, des barbecs de folie, une ambiance détendue du genre auberge espagnole (mis à part quelques accrochages à propos de "traces suspectes" dans les chiottes ou de miettes par terre, mais rien de grave !).
Ma chérie est venue s'installer chez moi, enfin chez nous, un an après, les charges furent partagées, c'était vraiment cool !
La boxeuse est ensuite partie pour finir ses études à l'étranger, MaB a donc pris sa place sur le bail. Etant donné le côté gay-friendly de notre coloc, je peux vous dire que les soirées que nous avons organisées avec MaB furent mémorables, dignes du feu Pulp et du RG réunis (ce sont des boites lez parisiennes).
Et puis, ma pote handballeuse a rencontré l'amûûr, elle aussi... elle est donc partie rejoindre son namoureux. Il ne restait plus qu'à trouver une remplaçante (ou un remplaçant "open" pas pervers).
Nous avons trouvé. Mais c'est là que nous avons fait la plus grosse connerie de notre vie, MaB et moi. Une ex à moi, avec qui j'avais de bons contacts, amicaux, surtout depuis qu'on s'était séparées (au moins 2-3 ans), sortait avec une petite meuf, du genre salope qui allume tout ce qui bouge, nympho au possible. Cette petite meuf voulait partir de chez son père homophobe radical, et rester planquée dans un placard, chez nous. Quelle aubaine ! On a tout de suite dit oui.
Au départ l'ambiance fut bonne. Elle avait besoin d'être rassurée, nous représentions le couple homo stable dans sa petite vie.
Et puis ma pote-ex est venue plus souvent, elle a squatté plus souvent... jusqu'à 5 jours sur 7. Alors on a décidé de partager les charges, parce que bon... c'est pas qu'on a une mentalité de radines avec MaB, mais un an au chômage sans assedics (on les attends toujours d'ailleurs) et un demi-smic/prêt étudiant, ça ne peut pas nourrir une ex (aussi sympa soit elle) souffrant du complexe de peter pan. Ca a commencé à coincer... le ton est monté au fil des semaines... je vous passe les détails.
Un soir, tout à basculé. La pouf nous a annoncé qu'elle refusait de payer les charges de sa copine (ma pote-ex, vous suivez ?), et que donc elle allait quitter la coloc, sans préavis. Ca m'a beaucoup fâchée, MaB aussi... des mots se sont échangés... jusqu'à ce que MaB se fasse traiter de fille de pute et menacer d'un poing de pouf.
Le lendemain, nous l'avons foutue dehors de manière officielle (MaB étant tout de même une pro dans son domaine), en lui laissant tout de même le temps de virer ses merdes de la baraque. Sans sa caution, bien évidemment, étant donné les charges de sa présence (impôts locaux, ordures, flotte, EDF, GDF, travaux de remise en état de son espace...).
Depuis, elle nous les brise menues... et pas toute seule : elle s'est rendue au tribunal. Ouais, carrément, vous lisez bien. Ca fait 2 ans.
Vu que je suis très maligne (enfin plus maligne qu'elle en tout cas...), j'ai attaqué avant elle, en lui réclamant les mois de loyers et charges correspondant au préavis. J'ai été déboutée. Parce que mon ex-pote-ex (vous suivez toujours ?) a fait une lettre déclarant sur l'honneur qu'on l'avait foutue dehors sans explication, comme ça, alors qu'elle était gentille.
Elle m'a au passage fait remarquer (je cite) qu'il n'y avait plus rien en moi de ce que j'étais avant, que l'extrême gauche m'allait bien, pour finir par l'insulte qui m'a fait mourir de rire "Staline, va" !!
Quant à la p'tite pouf, elle a fait une réclamation dans un autre tribunal de proximité pour sa part de caution. Elle a été radiée, vu que la même affaire était traitée dans un autre tribunal. C'était au mois de décembre dernier.
Et aujourd'hui, qu'est-ce que je reçois ? Qu'est-ce que MaB reçoit ? Une convocation devant le tribunal de proximité, parce que mademoiselle a fait une réclamation pour sa caution.
Mais putain, elle va nous faire chier longtemps c'te salope ?
Bref, mon esprit machiavélique, aidé par une amie juriste, est en train d'échafauder une contre-attaque légale digne des plus grands films hollywoodiens. Elle va pleurer sa mère.
On ne se moque pas impunément d'une Kanou en colère.
C'est dit.
Et pour ce qui n'est pas vraiment encadré par la loi... la diffusion de son numéro de téléphone à la terre entière, une bande de lascars pour lui péter la gueule (l'emmerdeuse, tu me prêtes ta batte de base ball siouplé ?), un opinel planté dans les roues de son scoot, ou l'arme ultime (que je déteste en temps normal, je ne suis pas comme ça, hein... faut juste pas trop me faire chier, c'est tout), l'outing aux parents homophobes radicaux... là ça serait le coup de pute suprême... j'hésite encore.
C'est pourquoi j'en appelle à vos idées, légales ou non, je ne suis pas regardante !
13 commentaires:
Euh! à dire vrai tu as déjà pas mal d'idées... pas très légales je te l'accorde mais qui te ferait tellement de bien! En tous cas ne te laisses pas faire...
********************************
* Ce furieux cadre pour mettre en valeur mon avertissement: ne fais pas de connerie comme ce que tu as cité à la fin de ton post, ça ne te mênerait à rien, excepté d'amener de l'eau à son moulin (juridique). Si tu commettais ce genre de chose, elle n'aurait aucune raison de ne pas l'utiliser contre toi, et gagner !!
Reste l'idée de l'outer, bien que je sois foncièrement contre ces méthodes dégueu.. ;-D
En tout cas, bon courage !!!
-MyLzz59-
moi je la sortirai de son placard et la balancerait.....elle est homo qu'elle l'assume !
sinon reste la mort aux rats .....
je deconne.....
sois sage.....elle merite pas ton attention....laisse la faire son bordel.... quand elle verra que tu en as rien à foutre....elle cessera.....
prenez soin de vous
Je note, je note !!
Le truc, c'est surtout que nous ne voulons pas lui "rendre" près de 600€ 2 ans après... c'est même pas ce que je gagne par mois !!
10 tonnes de fontes, 1500° degrés et la p'tite pouf se r'trouve en plaque d'égout ou en grille de square!!!
(Audiard)
Je comprends ta/votre colère, j'ai bien une idée mais elle est bien dégueu (enfin pour cette nana): vous envoyez des mails (ou des lettres) à toutes les agences du coin pour les prévenir contre l'énergumène en question ... du coup, plus personne ne voudra lui louer d'appart de si tôt ... enfin pas très légal non plus, tout ça ... faites gaffe quand même, ça pourrait se retourner contre vous ...
Niko a cité Audiard avec bonheur, celle-là est pas mal aussi (je l'applique assez régulièrement, ça m'évite l'ulcère):
"Je ne parle pas aux cons, ça les instruit".
Alors tu lui niques sa race au tribunal, et surtout, à côté de ça, tu l'ignores, c'est le plus difficile à supporter, ça, d'être ignoré comme une merde.
Smack, les meufs.
Rodéo dit "elle est homo qu'elle l'assume !" ... euh, là pour le coup, super pas d'accord... Le fait qu'elle soit homo n'a rien à voir dans cette histoire, et par ailleurs, je ne vois pas ce qu'il y a à faire "assumer" d'être lesbienne.
Si affrontement il doit y avoir, que ce soit à la régulière, sur des arguments valables !
hem... un peu d'accord avec Mathilde (à qui je souhaite la bienvenue par la même occasion)... il n'est pas question de la faire assumer ou non, ça ne changerait rien à sa connerie, juste que ses parents lui couperaient les vivres... coup de crasse pour coup de crasse... et puis tout bien réfléchi, ça ne me réjouirait même pas...
Mouais... je n'ai plus qu'à passer devant le juge avec un dossier en béton armé pour enfin l'empêcher de nous nuire !
Ouep, la vraie action intelligence, y a que ça de vrai, parce qu'au moins t'es sûre de pas plonger dans sa connerie! Et puis quel sentiment de puissance que de ne pas utiliser la même bassesse que son adversaire! Même si je comprends tout à fait ton désarroi...on se sent souvent impuissant face aux cons (pour ma 'tite histoire foireuse de colocation, je te renvoie là : http://les-sangsues-sans-d-sous.over-blog.fr/article-14500322.html )
Allez courage!
Tu n'as que ce que tu mérites...
Qui es tu donc Anonyme pour savoir ce que nous méritons ? Que sais tu de nos vies ? Sais tu ce que cette charmante personne nous a fait subir et nous inflige encore ? Nous connais tu personnellement ?
Au fait, tu peux t'adresser à nous en créant un pseudo si tu le souhaites, tu n'es pas obligéE de rester anonyme, un écran de ton côté et du notre nous sépare, ça ne vas pas t'exploser au visage...
Anonyme --> C'est encore toi ?
Nan mais j'te jure... t'as que ça à foutre de déterrer des messages d'il y a 6 mois ????
Surtout pour répondre ça !
Le mérite... grande valeur judéo-chrétienne chère à not' président, hein ?
Mérite, nom masculin (du latin meritum, gain): Ce qui rend quelque chose ou quelqu'un digne d'estime. Qualité estimable de quelqu'un ou de quelque chose.
Exemple L'anonyme n'a aucun mérite à commenter.
Enregistrer un commentaire